EN LEVANT LES YEUX….
De la Perpendiculaire au niveau
J’avais levé les yeux pour contempler les cieux
Les étoiles scintillaient sur la voute sacrée
Je m’étais allongé sur les herbes d’un pré
Epuisé, attendri, par la magie du lieu
Avais-je à cet instant donné l’entière mesure
De ma quête sacrée ? Etais-je parvenu
A vaincre mes passions, la tête dans les nues
Pour mieux encrer ma foi, pour que l’amour perdure ?
Le fil à plomb cessa son lent balancement,
Un précaire équilibre envahissait mon cœur.
Je devins cohérent, bannissant les rancœurs
Qui souillaient ma raison, autant que mon serment.
Le zéphyr infini reliait le nadir
J’appréhendais enfin la rectitude des lieux
Les méandres de ma quête m’avaient appris à lire
Tandis que la lumière éclaboussait mes yeux.
Je descendis encore au plus profond de moi
J’y découvris la paix et des résolutions
Elever à mon tour, témoignage de ma foi,
Une bâtisse digne d’apaiser mes tensions.
J’avais atteint, je crois un niveau ambitieux,
Celui de croire toujours en l’alchimie des choses
Celui d’appréhender la justesse des causes
Pour que l’équerre apport son pouvoir prodigieux.
Philippe Jouvert.
Avec l’aimable autorisation de l’auteur.
Le timide est un mammifère bimane, c'est-à-dire qui à deux mains. Il ne faudrait cependant pour autant inférer que ceux qui ont deux bras sont des brahmanes.
La timidité remonte à l'époque glacière, ce qui explique, chez le timide, le manque de chaleur absolue dans ses manifestations extérieures.
Il est manifestement traité de la timidité dans différents ouvrages, tels que le Couillonnibus Illustribus d'un nommé Plutarque, mort en captivité pour infraction à la loi sur les transports en commun et dans diverses publications telles que l'Avenir du boeuf en daube et le Réveil de la Varlope.
Les timides se classent en trois catégories, à savoir la première, la deuxième et la troisième.Elles n'ont d'ailleurs entre elles d'autres différences que le numéro, mais enfin, ça ne fait de mal à personne et ça encourage l'artiste.
Pierre Dac.