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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
IDENTITÉ, UNIVERSALISME, SYMBOLISME

IDENTITÉ, UNIVERSALISME ET SYMBOLISME

 

L’es francs-maçons sont attachés à l’universel, l’universalité des symboles inspire leur quête initiatique, que certains qualifient de religion universelle ou naturelle adogmatique, religion s’entendant au sens premier de religere relier.

Cette religion universelle ou tradition primordiale au sens où l’entendait René Guénon est le tronc de l’arbre de vie, nourri par la sève des différentes branches. L’universel ne peut donc être en opposition avec l’identité, le travail maçonnique est à la fois individuel et collectif.

 

Dans notre pays des droits de l’homme, de l’individu, la verticalité semble de plus en plus envahir la sphère publique avec un alibi de démocratie (plus de la moitié des citoyens ne vote plus, certains de nos représentants sont élus avec 10% des électeurs.)

La pensée unique, la parole unique s’impose sournoisement aux peuples sous l’apparence d’une incontournable nécessité dictée par le mondialisme économique, qui tend à supprimer les identités, les diversités culturelles.

Et pourtant l’universel n’est pas l’ennemi de l’identité, le nier ne peut que favoriser la montée des extrémismes, car c’est allé contre la volonté des peuples.

Ce qui manque à notre Europe, ce ne sont pas des accords commerciaux ou de l’uniformité à tout prix.

 

L’historienne de formation Rozenn Milin a réalisé un livre enquête en 2015 sous le titre : « Questions d’identité- Pourquoi et comment être Breton. » elle a interrogé diverses personnalités marquantes de l’identité bretonne dans tous les domaines, artistique, politique, économique, du monde sportif.

Les travaux de recherche universitaire de cette femme née dans une famille de paysans bretons ont porté sur les Celtes et l’antiquité. Professionnelle de l’audiovisuel elle a exercé en tant que journaliste, productrice, réalisatrice, à FR 3 Bretagne, la BBC, ITV, et S4C, à Paris pour Arte, enfin elle a dirigé la chaîne TV Breizh, elle a également fondé SOROSORO un programme de documentation des langues en danger à travers le monde.

 

 

Elle écrit en prologue de son livre :

« La question de l’identité est universelle. Comment se définit-on par rapport à autrui, où que l’on soit dans le monde ? Et plus précisément dans les pays européens, où les frontières s’estompent et où tout finit par se ressembler, pouvons-nous encore nous affirmer différents de nos voisins ? Cette question est d’autant plus pertinente que l’on appartient à une minorité au sein d’un grand ensemble. Que l’on soit Breton, Basque, Occitan, Catalan, Corse ou Alsacien, pourquoi revendiquer  une singularité par rapport au reste de l’hexagone ? Pourquoi clamer une appartenance spécifique alors qu’il serait tellement plus simple de se fondre dans le grand bain de la mondialisation ?

 

Cela nous permet de nous interroger sur le succès du festival inter celtique de Lorient, le FIL, qui s’achève et a vu le passage de presque 800 000 festivaliers, cette célébration de l’identité Celte démontre sa vivacité en plein Brexit, et sans aucun incident !

Essayez donc de réunir tous les ans autant de monde sur le thème de l’identité européenne.

 

Il y a donc un besoin d’identité, d’universel et de symboles forts. Les peuples ont besoin d’autres choses que des discours sur le taux de croissance, le CAC 40, les frontières de Schengen, les droits de douane.

 

Notre Europe sans identité, sans symboles communs, ne fait plus rêver, elle divise plus qu’elle ne réunie. Seuls les jeunes diplômés semblent avoir une âme européenne ils voient l’inutilité des frontières, l’inutilité de la diversité des monnaies dans leur vie courante, ils parlent aux Allemands en allemand, aux Espagnols en espagnol, ils ne veulent pas imposer un langage commun à tout le monde.

 

Contrer la montée des extrémismes ne se fera qu’en renforçant les identités  capables de fédérer les peuples entre eux et non pas comme le pensent les partisans de la verticalité d’exacerber les nationalismes.

 

Il nous faut reconnaître et admettre une identité européenne commune, dont le substrat est composé, des cultures grecque, celte et romaine et de la spiritualité judéo-chrétienne, nous sommes les citoyens d’Athènes, de Hallstatt, de Rome et Jérusalem. Nier cette évidence c’est faire l’autruche, être laïque et Français, ce n’est pas refuser ses traditions.

Les francs-maçons dans ce domaine ont des progrès à faire, ils écrivent et disent plus qu’ils ne font, ils ont parfois de l’universel variable et l’exclusion facile.

Il suffit d’observer les recommandations que certaines obédiences imposent à leurs membres sous peine d’exclusion ! En théorie des obédiences refusent la visite de certaines sœurs et frères, sous prétexte qu’ils ne seraient pas dans une certaine supposée orthodoxie maçonnique.

 

Le témoignage récent d’un frère de la GLAMF ex-frère de la GLNF rencontré au festival inter celtique de Lorient et qui projetait à cette occasion de réunir en tenue des frères de divers pays d’outre manche, s’est vu opposé un regret de ceux-ci, ils étaient conviés à une tenue du GODF, obédience qui dans le canon maçonnique ils ne sont pas autorisés a visiter ! Comme quoi les francs-maçons savent ce que c’est qu’être libre, et, que rien, ne peut s’opposer à leur volonté de réunir ce qui est épars.

 

Force est de constater que le proverbe chinois qui dit : « Que le poisson pourrit toujours par la tête. » Est toujours d’actualité.

 

Verticalité n’est donc pas synonyme d’universel et c’est bien un récit, des valeurs, des symboles partagés en commun, dans le respect des cultures et des identités qui pourront faire que le rêve européen se concrétise et perdure. L’identité n’est pas l’ennemie de la fraternité universelle, elle en est une composante et à ce titre mérité d’être préservée, dans toutes ses composantes, tradition, langue, culture.

 

JF.

IDENTITÉ, UNIVERSALISME, SYMBOLISME
HUMOUR ET TIMIDITÉ suite

Il ne faut pas confondre le timide et l'indécis. Le timide sait parfaitement ce qu'il veut, seulement il n'ose pas. Au moment de dire ou de faire ce qu'il pense ou ce qu'il veut, il est frappé d'une sorte de paralysie qui le stérilise aussi complètement que s'il avait déplu à des ennemis de son pays.

C'est ainsi qu'à un repas, le timide n'ose pas redemander du plat qu'il aime, pas plus d'ailleurs qu'il n'ose refuser de celui qu'il n'aime pas et que, généralement, on lui sert en quantité industrielle, parce que lorsqu'on lui demande s'il aime, il répond oui, n'osant dire non, alors qu'il pense non en disant oui.

Pierre Dac. suite demain peut-être...

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