L’OUVERTURE DES SYMBOLES ET DES IMAGES
Pourquoi les francs-maçons ont-ils choisi le symbolisme comme méthode pour leur quête initiatique ? Et pourquoi les symboles et les images dépassent les « cultures locales » dans l’espace et historiques dans le temps et se rattachent à l’universel ?
La source de la réponse se trouve sans doute dans la contemplation et l’imagination.
L’homme où qu’il se trouve sur la terre, quand il contemple les merveilles de la nature où les œuvres même quand elles sont loin de son espace ou de son époque, elles produisent sur lui, un effet qui touche son imagination, les images, les représentations prennent un sens commun, premier, a partager, comme un retour à la pureté des origines.
Ce qui relie les hommes au-delà, au-dessus d’une culture locale, d’une philosophie particulière, il y a presque autant de philosophies que d’hommes, qu’elles sont éparpillements, parfois simples joutes verbales ou affrontements stériles. Ce qui réunit les hommes c’est la signification des symboles, au-delà des images et de leur interprétation, ils vivent depuis la nuit des temps, ils traversent le temps et demeurent dans le présent.
L’Indien, le Maori, le Buchman ou l’Amérindien sont-ils perméables à la culture Égyptienne ou au miracle Grec ?
Où se trouve donc le centre de l’union de tous ces hommes, tout simplement dans leur ouverture leur perception des images et des symboles mis sous leurs yeux, décillés, là se manifeste une conscience de l’universel, une religion première, primordiale, naturelle. Les religions particulières, les cultures régionales se sont appropriées, les messages délivrés par les images et les symboles.
Les images et les symboles précèdent donc les cultures, les philosophies, les religions, qui les révèlent à leurs adeptes, elles sont donc un véritable centre d’union.
En ne regardant par exemple que la forme des statues, des monuments, leur beauté architecturale, l’on passe à côté de la spiritualité qu’ils contiennent.
C’est pourquoi le franc-maçon s’intéresse au contenu au « fret » pas au camion, à l’ésotérisme.
Il ne cherche pas à dégrader les messages originels, mais veut percevoir, dévoiler leur universalité spirituelle universelle.
Il est inutile de planter une croix sur un menhir, la christianisation des pierres levées dissout leur message dans la religion chrétienne, elle n’élève pas ce message elle le réduit.
Le travail en loge sur les images et les symboles permet de peler les écorces, d’éveiller, d’ouvrir les yeux, la conscience de l’universel, de sentir au fond de soi, le re naissance, d’aller vers le point de rencontre de l’universel, de voir l’éclosion de la rose mystique de l’amour fraternel.
JF.
" Union harmonieuse d'une spiritualité solaire, humaniste et d'un amour charnel de la nature. Bruno Panas est un sculpteur des fulgurances et du ressenti, de la pensée et de la matière, du ciel et de la terre intimement mêlés.
sa sculpture se rêve et se caresse.
Ferveur et révolte s'effleurent, se rejoignent, images du Sacré et de l'humain."