DE L’OBSCURITE DES APPARENCES, A LA LUMIERE INTERIEURE.
Je n’avais pas envisagé, jusqu’au jour ou mon parrain en initiation m’a pris la main, de dévisager la vie autrement, j’étais dans l’obscurité des apparences, les yeux grands ouverts, sur la multitude des choses dérisoires, identiques, uniformes qui défilaient sous mes yeux.

Je ne voyais rien, du moins, pas grand-chose, avec mes yeux grands ouverts, je n’avais pas les bons yeux, ceux du cœur.
Bizarrement quand le bandeau noir me fut mis sur les yeux, je sortis de l’obscurité de mes certitudes, de mes habitudes, obligé de porter un autre regard, le regard intérieur. J’ai eu la révélation d’un autre monde, d’un autre être endormi qui ne demandait qu’à s’éveiller, secoué par mon ange qui était là tout près de moi, présent depuis longtemps, gardien des secrets.

Après avoir pris conscience de mon être intérieur, qui était là assis près de moi, patient au bord du chemin, il suffisait maintenant d’ouvrir en permanence les yeux du cœur.
Je contemplais un nouveau paysage, une nouvelle nature et voyais en arrière-plan comme dans les calligraphies chinoises un petit personnage, qui semblait avancer lentement vers la lumière.
Ma vie devenait moins absurde elle s’insérait dans la beauté du paysage, elle devenait plus réelle, plus belle. J’ouvrais les pétales de mon cœur pour recevoir la rosée céleste, qui irriguait tout mon être.
C’est cela sans doute faire le premier pas, commencer son initiation au bon, au vrai, au beau. Comme dans un rêve j’entendis une question « que demandes le profane ? La Lumière Véritable V…. Alors qu’il voit !
JF.