VERS LA SAGESSE…
Les mythes sont universels, c’est une découverte de l’homme voyageur dans l’espace terre. Ils envahissent et nourrissent notre imagination. Le monde des mythes est qualifié d’irréel et pourtant, la connaissance des mythes l’étude de leur symbolisme modifie nos comportements, jusqu’à la transformation progressive de notre être, sa métamorphose.
Les francs-maçons sont nourris au mythe d’Hiram l’architecte du temple de Salomon, ils quittent progressivement le monde des apparences, la surface des choses, pour conquérir leur être intérieur, l’essence du réel.
L’art Royal manie la fiction pour dévoiler le réel, c’est un levier vers l’essentiel, il tire sur le voile, pour laisser entrer la Lumière.
Cette véritable conversion du regard sur soi, nous permet de la voir la vie autrement avec un peu plus de sagesse.
Notre société matérialiste, glisse vers l’hédonisme, l’égoïsme, l’individualisme, le rêve de l’homme devenir un Demi-dieu, on redécouvre Épicure et Lucrèce en dévoyant leurs pensées, en les transforme en penseurs de l’utile, du plaisir au présent, on rejette le surnaturel.
C’est pourtant l’affirmation de l’irréel qui est le chemin de la sagesse. En 1789 comme un désir, on posait cette affirmation :
« Les hommes naissent libres et égaux en droits. »
230 années plus tard qu’avons-nous fait de cette affirmation, si ce n’est une utopie ! Devons-nous, pour autant engloutir cette utopie, comme l’Atlantide sous nos vagues d’orgueil et de vanité ?
Ou continuer à jeter des pavés sur le conformisme et la résignation, comme certains d’entre nous l’on fait en 1968, avant docilement de rentrer dans le rang des mondialistes et des capitalistes sauvages qui détruisent notre planète. Devons nous même dans nos rêves, arrêter de crier :
« Soyez réalistes : demandez l’impossible. »
S’imprégner des enseignements des mythes, les faire vivre en nous, dans nos rêves, pour qu’ils deviennent réalité, c’est faire quelques pas sur le chemin d’une sagesse inatteignable, c’est un peu se prendre pour Ulysse, quelle aventure, quelle joie !
Jean-François.