VICTIME DE SES VERTUS !
La franc-maçonnerie demande à ses membres de fuir le vice et de pratiquer les vertus. C’est en application de ses devoirs de franc-maçon que le frère Arnaud Beltrame qui n’était pas que franc-maçon, mais un homme d’engagement, d’honneur, un militaire au service de la République c’est-à-dire de nous tous, s’est porté courageusement au secours des otages d’un assassin terroriste islamiste. Aujourd’hui encore des hommes et des femmes faisant appel au meilleur de ce qu’ils sont suivent son exemple.
Espérons qu’au-delà des larmes, nous saurons honorer dignement et justement leur mémoire, et ne pas écrire qu’ils sont « Victimes de leur héroïsme ».
Pour que d’autres perpétuent leurs actes ne craignant pas d’être les « victimes de leur courage. » Que nous saurons comprendre le sens des mots et leurs conséquences. L’excuse de la validation par la famille de ces mots, ne tient pas, mais en dit long sur ceux qui ont osés proposer cette formule.
Gémissons, Gé…Gé… mais surtout espérons que Samuel Paty ou Stéphanie Montfermé ne seront pas considérés comme des Victimes de leur héroïsme !
Jean-François Guerry.
Extrait de la Nef des Fous de Michel Onfray.
La plaque présentant Arnaud Beltrame comme « victime de son héroïsme » fait polémique
Arnaud Beltrame, le colonel de gendarmerie assassiné en 2018 après s’être substitué aux otages, a depuis février 2020 un jardin portant son nom à Paris. La plaque commémorative le présente comme « victime de son héroïsme » et fait polémique depuis ce week-end.
Président du Centre d’Analyse du Terrorisme, Jean-Charles Brisard a dénoncé une insulte à la mémoire de ce lieutenant-colonel, décédé après s’être substitué aux otages lors de l’attaque terroriste dans un supermarché de Trèbes (Aude) en mars 2018.
Ouest France
Une autre polémique en 2018
En juin 2018 déjà, une plaque commémorant la mémoire du gendarme avait soulevé la polémique en Ile-de-France. A Montfermeil(Seine-Saint-Denis) aussi le texte avait divisé. Mais pour une autre raison. La pancarte saluait la mémoire du colonel « mort en héros victime du terrorisme islamiste ». Cette fois-ci c'est le terme « islamiste » qui avait prêté au débat. Des membres de l'association cultuelle des musulmans de Montfermeil avaient même tenu à enfiler leur djellaba pour la cérémonie. « On voulait être visible », atteste Farid Kachour, secrétaire général de l'association. « On aurait préféré qu'il soit écrit victime du terrorisme, ou de Daech, mais pas que figure le terme islam », avait alors expliqué le responsable associatif.
Les élus de la France insoumise avaient accusé le maire (DVD) Xavier Lemoine de « vouloir imposer sa vision de guerre de religion ».
Le PARISIEN
Le journaliste de France 24 Wassim Nasr, spécialiste du terrorisme et auteur de L'Etat islamique, le fait accompli (Plon), juge également "qu'à force de ne pas vouloir nommer al-Qaeda et l'État islamique, on finit par se faire des noeuds dans la tête et dire n'importe quoi". "'Victime de son héroïsme' c'est aussi aberrant que 'victime du terrorisme' même avec l'adjectif package 'islamiste' ça reste un mode opératoire !" explique-t-il encore
L’EXPRESS
Cette polémique intervient dans le contexte des discussions autour du projet de loi destinée à lutter contre le séparatisme et l'islam radical, qui doit être présenté le 9 décembre en Conseil des ministres.
Contactée par l'AFP, la mairie de Paris a indiqué que «la rédaction de la plaque avait été validée par la famille d'Arnaud Beltrame». «Si la formulation ne convenait pas aujourd’hui à la famille, elle serait naturellement modifiée», a ajouté la mairie.
Paris Match
Le souhait de Cédric Beltrame d'évoquer le terrorisme islamique
Adjointe à la mairie de Paris en charge de la mémoire, Laurence Patrice a assuré découvrir cette «formulation assez malheureuse». Le maire de Paris-centre Ariel Weil a affirmé qu'il n'avait pas validé cette «construction stylistique» qu'il «ne comprend pas». «La rédaction de la plaque avait été validée par la famille d'Arnaud Beltrame, et inaugurée en présence de sa mère et Anne Hidalgo, se défend-on à l'Hôtel de Ville. C'est une évidence que la Ville ne décide pas par elle-même sans l'accord de la famille».
Le texte a été en premier lieu rédigé par la direction des affaires culturelles, mais aurait ensuite fait l'objet de modifications pour respecter les volontés des proches du gendarme. Joint par Le Figaro, Cédric Beltrame, frère d'Arnaud, «ne se souvient pas», en tout cas, avoir été sollicité et pense que sa mère «a découvert le libellé sur place». Il aimerait pour sa part nommer les choses clairement: «ce serait mieux d'avoir «Mort en combattant le terrorisme islamique» ou «Victime du terrorisme islamique»», souligne-t-il. La mairie, qui précise que la famille a à nouveau été contactée ce lundi, se dit prête à modifier la formulation.