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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-François Guerry
LE DÉSIR D'EXCELLENCE

LE DÉSIR D’EXCELLENCE

 

 

L’école du Portique, du stoa des stoïciens se tenait sous les colonnes du temple, lieu de méditation, de dialogue avec soi-même et avec les autres. Cela rappelle les temples de l’Égypte ancienne, les cloîtres des abbayes, les Colonnettes du temple maçonnique lieu sacralisé où, règne la Sagesse, la Force et la Beauté, lieu de recherche de la connaissance, de l’excellence, du perfectionnement de soi, de son soi au-delà du « connais-toi toi même ».

 

Le Portique des stoïciens, comme la Loge maçonnique est un lieu de réception de la Lumière, des bienfaits de la Lumière, cette Lumière éternelle, étincelle de vie. Cette qui réchauffe le corps, fait battre le cœur et anime l’âme, elle embrase l’homme d’amour fraternel. C’est grâce à cette Lumière que l’homme excelle. Sous les colonnes du Portique, comme dans la loge maçonnique, les postulants sont invités à la contemplation de la nature. C’est cette leçon que propose Sénèque à son ami et élève Lucilius dans « Ses Lettre à Lucilius » à la fin de sa vie. Il l’incite à construire sa « Citadelle Intérieure ».

 

Le traité des « Bienfaits » de Sénèque précède juste ses « Lettres » à son ami, comme une dernière leçon de Theoria avant la Praxis. Nous pouvons lire au Chapitre premier du Livre VII « Des Bienfaits » :

 

« Si notre esprit n’a plus que mépris pour tout ce qui nous vient du bon ou du mauvais sort ; s’il s’est élevé au-dessus des appréhensions ; si, dans son avidité, il n‘envisage plus de perspectives sans bornes, mais sait ne chercher de richesses qu’en lui-même ; s’il ne redoute plus rien des dieux ni des hommes, n’ignorant pas qu’il a peu à craindre de l’homme et rien du dieu, s’il dédaigne tout ce qui fait la splendeur de notre existence et en est aussi le tourment ; s’il est parvenu à voir clairement qu’en elle même la mort n’est pas un mal et qu’elle met plutôt fin à nos multiples malheurs ; s’il s’est voué à la seule excellence et trouve facile tout chemin qui mène à elle ; si, en sa qualité d’animal social et né pour le bien de tous, il considère le monde entier comme une seule et même famille ; (…)- alors il s’est dérobé aux tempêtes et a pris pied sur la terre ferme et sous un ciel bleu. Il sait tout ce qui est utile et indispensable de savoir ; (…) il s’est retiré dans (sa) forteresse. »

 

Tout est dit ou presque, de la relation des hommes stoïciens avec la nature, de leur rapport avec dieu et les hommes, tout est dit du programme de formation de l’homme pour atteindre la figure du sage, tout est dit du perfectionnement de soi, au-delà du connaître, il faut penser son soi, le former. Comment par la pratique « d’exercices spirituels », c’est un formidable chant d’espérance, qui permet contre mauvaise fortune de faire bon cœur. Un message qui permet de vaincre la peur de la mort, il y a dans ce Sénèque, un alchimiste, un forgeron, un Hiram. Sénèque a comme Hiram préféré la mort plutôt que le renoncement et la souillure. Il est comme le pélican qui nourrit ses petits, comme le phénix qui mille ans après renaît, comme l’hermine qui persévère malgré les obstacles de la vie. Sénèque délivre une ordonnance à son ami Lucilius pour soigner son âme, presque la même ordonnance écrite par le frère Rudyard Kipling à son fils plusieurs siècles après.

 

Jean-François Guerry.

LE DÉSIR D'EXCELLENCE
LE DÉSIR D'EXCELLENCE


Le désir des collines éternelles

la spiritualité, voie vers l'harmonie


de

Louis Trébuchet


 
 
Ma Très Chère Sœur,
Mon Très Cher Frère,


 
C'est un grand plaisir doublé d'un grand honneur que de vous annoncer la sortie, ou plutôt la réédition du livre de Louis Trébuchet, "Le désir des collines éternelles", dans une toute nouvelle collection créée conjointement par l'Académie Maçonnique Provence et les Éditions Ubik: Regards Croisés.

Regards Croisés est dédiée à des ouvrages permettant d'approfondir, sinon de déchiffrer, tous sujets d'ordre philosophique, spirituel, voire métaphysique, sans exclusive aucune, sans œillères, sans bornes, parce que la recherche de la vérité ne s'impose aucune limite, tout simplement.
Les auteurs s'adressent à tous, Francs-maçons ou non, en toute simplicité avec la volonté de partager savoir et expérience intime, dans une volonté de recherche et d'accomplissement personnel comme de réalisation collective.
Regards Croisés tentera donc d'être un point de rencontre, un centre d'Union.

C'est pourquoi "Le Désir des collines éternelles" de Louis Trébuchet, s'imposait d'entrée comme l'ouvrage donnant sa couleur à la collection. Malheureusement plus disponible depuis la disparition brutale de son primo éditeur, ce livre, aussi important que personnel, de Louis Trébuchet, permet à tout un chacun de se trouver, de se retrouver, de s'orienter.
Bref, "Le désir des collines éternelles" est un livre-boussole dont la lecture et la relecture permettent, pas après pas, d'avancer vers la Lumière...

Prenez le temps de lire la magnifique préface de Frédéric-Pierre Izoz qui a su, mieux que quiconque, trouver les mots justes.

PRÉFACE

Tenir cet ouvrage entre ses mains, accepter sans préjugés ni prérequis de s’abandonner un instant aux mots de Louis Trébuchet, c’est initier un chemin délicat vers soi-même.

Reconnu pour la qualité de ses travaux, Louis Trébuchet ouvre ici, par une balade au pays des idées, à sa propre lecture du monde.

Cette invitation à voyager vers les collines éternelles est à lire avec délicatesse et, oserais-je le mot ? – avec tendresse.

Cette même tendresse qui permet à un auteur de l’envergure de Louis Trébuchet de laisser un jeune inconnu “comme moi” écrire ces quelques mots en guise de préface, comme on laisse jouer les enfants de quelques instruments avant l’ouverture du maître.

L’humilité de Louis Trébuchet n’est jamais feinte, l’auteur nous renvoie, par ce choix comme par son texte, à une nouvelle écoute, à un réveil salutaire de nos sens, en nous ramenant à notre terre natale.

C’est ainsi qu’il m’a demandé dans ma préface de rendre compte, non pas des outils utilisés dans son livre, mais de la douce impression laissée par sa lecture.

Pour écouter, dans la bénédiction de Jacob, au-delà de la démesure, l’invitation à vivre notre vie et à témoigner ainsi de la gloire de l’Esprit, peu importe le nom que l’on donne à cet amour, amour qui meut le soleil et les autres étoiles.

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Il convient peut-être, au moment d’embarquer sur ce navire, de préciser que le propos de cet ouvrage répond d’emblée à une interrogation connue : quid de la conversion du regard et de sa simplicité ?

Louis Trébuchet, sans avoir la prétention de répondre direc- tement à cette question, fait une proposition : sans cesse, il ma- nie les outils arides et splendides de la raison, rendant gloire au travail de l’Homme, mais avec l’entrain juvénile, joyeux, de celui qui s’est affranchi, à force de travail, des tours difficiles, des prétentions, des démonstrations toutes scolaires, pour faire vraiment germer sa propre pensée.

Le chemin suivi, que je m’imagine volontiers joliment bai- gné de la lumière illuminant Goethe, là où les citronniers fleu- rissent, est un chemin d’esprit.

Ce que nous suggère Louis, c’est que si nous laissons l’Es- prit souffler sur nos certitudes, sur les teintes grisâtres qui re- couvrent les joyaux de la pensée et de l’expérience, alors se fera jour l’architecture simple de notre vie, alors se dessinera, sorti du sable de nos déserts, le temple abritant en nous le souvenir de la lumière : un cœur comme une source d’amour et de joie.

Bien évidemment, il ne nous est demandé que peu de choses pour comprendre l’auteur:

Prendre le temps de le lire, ne pas convoquer dans notre in- timité quelque esprit querelleur, lorsqu’il s’empare doucement des noms illustres qui parcourent notre éducation, ne pas juger ses propos mais recueillir son témoignage, laisser ses mots ca-resser notre âme, à la façon d’un vent d’été nous plongeant dans les plus douces rêveries.

En vous présentant ainsi ce livre, je crains déjà d’entendre les critiques de ceux qui, bien mieux que moi, auraient pu vous introduire à la pensée de Louis Trébuchet, en explicitant savam- ment tel verset, telle référence, argumentant là, se défendant ici, contredisant souvent, toujours bien sûr en toute fraternité.

Ce serait ne rien comprendre à ce témoignage que d’en faire un simple exercice de style, une savante dissertation, un compte rendu spirituel, comme d’autres commettent des billets mon- dains. Lorsque Louis abandonne les rives de la science et de la philosophie, pour ne plus naviguer qu’en haute mer à la seule

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boussole de son étoile, c’est là que doucement sa propre pensée nimbe ses mots d’une nouvelle lumière.

Celle de sa foi renouvelée en l’Homme, en notre capacité à nous libérer de nos chaînes, pour peu à peu laisser l’Esprit illuminer la Matière, pour simplement vivre à sa place, jouir du travail et de la récréation pour en retirer profit et joie.

Il faut avoir croisé le regard de Louis Trébuchet, saisi la joie irradiée de cet homme de la vigne et des nombres, pour recon- naître ici cette même joie pacifiée et sûre, pour comprendre que ces pages sont bien le reflet de sa quête et le témoignage offert de son humanisme, et que si la Connaissance transcende le Sa- voir, l’Amour est, lui, simplement là, donné à voir et à éprouver.

Cet humanisme serein, ce don universel, cette parole intime née du cœur intelligent auquel nous aspirons, nous permet de mieux saisir que les mots de Louis Trébuchet sont les mots per- sonnels d’un ineffable universel.

Beaucoup ont commenté le désir des collines éternelles, de la bénédiction de Jacob à son fils Joseph, jusqu’au Christ «dé- siré des collines » en passant par les limites de l’Orient plus vaste que l’héritage d’Abraham.

J’entends pour ma part le souvenir de ces mots:

C’est l’œuvre du Dieu de ton père, qui t’aidera ; C’est l’œuvre du Tout-Puissant, qui te bénira des bénédictions des cieux en haut, des bénédictions des eaux en bas, des bénédictions des mamelles et du sein maternel.

Les bénédictions de ton père s’élèvent au-dessus des bénédictions de mes pères, jusqu’à la cime des collines éternelles: Qu’elles soient sur la tête de Joseph, Sur le sommet de la tête du Nazir de ses frères !

Le Nazir, le séparé, le couronné... celui qui veille sur la maison de ses frères. Il me semble que, le long de ce chemin, nous ouvrant les portes du cœur de notre vie, les mots de Louis veillent sur ses Frères allant du monde des puissants au Royaume du Je Suis.

Frédéric-Pierre Isoz, août 2015

LE DÉSIR D'EXCELLENCE
LE DÉSIR D'EXCELLENCE
LE DÉSIR D'EXCELLENCE


Pour commander Le désir des collines éternelles de Louis Trébuchet, cliquer ICI...
Disponible le 10 juillet, les commandes seront expédiées à partir du 17 juillet.

 

Les trois précédents ouvrages coédités par l'Académie Maçonnique Provence et les Éditions Ubik sont toujours disponibles:

Il était une fois un mythe, Hiram, de Solange Sudarskis

 

 


Corps, Âme, Esprit : Liberté, Vérité, Beauté, de Michel Fromaget
 




Kabbale et Franc-Maçonnerie, de Marc Halévy.


 

Salutations très fraternelles,
Alain Boccard
Président 

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