Le profane n’est pas le contraire du sacré, il est juste ce qui n’est pas encore sacré, ce qui n’a pas encore pénétré dans l’espace sacré. Comme en attente. Sur le parvis.
Tout est sacré. N’est profane que ce que nous profanons. Il ne tient qu’à nous et à la puissance d’ouverture de l’esprit d’élargir la respiration du sacré. Dilatation et cristallisation du sacré. Pourquoi isoler le sacré ? Ferait-il si peur ? Nous en sentirions-nous indignes ?
Sacrée la vie, sacrés mes frères. Tout simplement. Si simple que nous ne savons pas nous saisir de cette simplicité si éloignée de nos encombrements permanents.
Simple comme la beauté qu’il suffit de recevoir et contempler. Orientés vers la beauté. Simplicité, fragilité, comme d’une membrane qui nous fait passer du profane au sacré. Simplicité en force et stabilité de l’espace sacré.
Tout est lumière, il suffit de s’orienter pour laisser passer la lumière, de la refléter, non que nous soyons la lumière mais pour rendre témoignage à la Lumière. Comme autant de miroirs du sacré. Extension du domaine du sacré. La Lumière toujours.