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Dans la troupe la meilleure façon de marcher, c’est surement la nôtre, c’est de mettre un pied d’vant l’autre et d’recommencer.
Au cas où vous l’auriez oublié pour marcher il faut d’abord avoir les pieds sur terre avant de regarder et d’aller dans les étoiles, enfin peut-être ? Aristote fin observateur du vivant en général et de l’homme en particulier le pensait déjà. Un chemin, une marche qui commence entre deux colonnes, entre les colonnes B et J. L’homme sorti des ténèbres marche avec force et fermeté. La meilleure façon de marcher de commencer sa vie, enfin une nouvelle vie, la même et différente à la fois. On se rappelle des cris de joie après les premiers pas d’apprenti du petit enfant, les pas hésitants salués par des hourras ! ou des houzzés ! les hauts-hisse des marins qui mettent les voiles pour aller plus loin, plus haut, on se souvient des hosannah ! qui montent vers la voûte étoilée. Je ne trie pas ce sont des cris de joie ! Comme les houzzai saluant Jésus qui entre dans Jérusalem.
Cette marche horizontale qui va ténèbres vers la Lumière, qui n’a que l’horizon pour limite finira-t-elle un jour ? L’homme qui marche se nourrit, croît et dépérit (1). L’homme ne marche pas seulement vers lui-même, il marche vers les autres. Il a mis ses pieds bien droits en équerre, avant commencer sa marche, le compas de ses jambes s’ouvre, sa colonne vertébrale bien droite repose sur son sacrum l’os secret, sacré. Ça va finir par lui monter à la tête, provoquer une raideur dans son cou. Il élève alors les yeux vers l’étoile encore inaccessible. Il fait un pas de côté, puis un autre pour mieux voir, pour avoir un meilleur éclairage, pas convaincu il revient au centre. Il fait une dernière tentative il lève pied, puis l’autre pour enjamber le cadavre de ses ambitions, de ses préjugés, de son ignorance. Il marche encore vers le centre, il se réveille enfin plus radieux au pied de l’échelle. Il recommence pose son pied sur un barreau, puis l’autre, il a houzzé pardon osé. Il élève sa marche de l’horizontale à la verticale. Parvenu en haut de l’échelle, à la dernière marche il est pris de vertiges, c’est alors qu’il a hoschée sa tête vers le bas et repris sa marche vers le bas de l’échelle pour éviter d’être brutalement précipité vers le bas. Il revient sur terre, il a compris qu’il faut garder les pieds sur terre, près de ses frères. Ainsi va la vie, bien penser par soi-même en solitaire et bien agir dans la cité avec ses frères, c’est la meilleure façon de marcher, est-ce le sens de la vie ?
Jean-François Guerry.
Note : Toutes les allusions avec l’initiation maçonnique est le fruit du plus pur des hasards. Toutes les fautes d’orthographe sont volontaires.
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