Au moment où nos regards se tournent vers l'Orient où les barbares terroristes avancent au grand jour voulant plonger notre terre dans les ténèbres en terrorisant les plus faibles, les enfants, les femmes, leurs compatriotes, l'humanité entière.
Ils veulent que la peur règne, que le sang coule, que l'humanité s'écroule. Ils testent notre capacité de résistance, un mot trop souvent galvaudé par les extrémistes de tout bord.
Seule la Fraternité universelle peut nous faire tenir debout, inspirer le respect et la dignité pour tous les êtres humains.
Pas de Liberté et d'Égalité sans Fraternité. Les Chevaliers de l'esprit après voir allumé des cierges, chanter leur tristesse, épongé leur larmes.
Sauront prendre l'épée et la truelle pour reconstruire notre société, pour qu'un jour tous les hommes vivent d'amour et soient Frères, avant qu'ils ne soient morts.
Las si te t'oublie Jérusalem...
N'oublions pas non plus nos Frères d'Ukraine, ne les oublions pas !
Ne les laissons pas périr dans les ténèbres de l'hiver.
Malgré toutes ces épreuves il nous faut garder l'espérance, l'espérance d'une Fraternité nouvelle, retrouvée, cette Fraternité" qui est une épreuve, un combat pour les Chevaliers de l'esprit.
Je remercie Philippe Jouvert poète et fidèle contributeur du Blog pour son poème qui n'attend que d'être mis en musique au sens propre et figuré
Jean-François Guerry
Chanson pour l’Ukraine
La nuit froide est tombée, et le ciel s’illumine
Il fait faim, il fait soif dans cette immense cave
Où femmes et enfants que la douleur entrave,
Etreignent des souvenirs où les regrets dominent.
ET je cherche les mots pour te dire au revoir
Un je t’aime, un baiser n’apportent point l’espoir
Par-dessus la mitraille il y a un ciel bleu
Qui entend nos prières et nos matins heureux
Nous partirons bientôt, fusils en bandoulière
Rejoindre les amis sur le front qui se rompt
La nuit engloutira nos chants et nos prières
Et nous mesurerons le coût de leur affront
ET je cherche les mots pour te dire au revoir
Un je t’aime, un baiser n’apportent point l’espoir
Par-dessus la mitraille il y a un ciel bleu
Qui entend nos prières et nos matins heureux
La lumière s’est éteinte et je cherche ta main
Tu étreints notre fils qui ne peut pas pleurer
Nous demeurons muets, c’est déjà loin demain
Survivre jusque-là c’est un peu se leurrer
ET je cherche les mots pour te dire au revoir
Un je t’aime, un baiser n’apportent point l’espoir
Par-dessus la mitraille il y a un ciel bleu
Qui entend nos prières et nos matins heureux
Adieu ma mie adieu mon fils je n’ai comme idéal
Qu’une cause à défendre, une dette à mourir,
Et déjà je remonte les marches de l’an pire
Vers l’amers tumulte qui étouffe les râles.
ET je cherche les mots pour te dire au revoir
Un je t’aime, un baiser n’apportent point l’espoir
Par-dessus la mitraille il y a un ciel bleu
Qui entend nos prières et nos matins heureux
Un rideau de fumée m’accueille à la sortie
Des gens courent et puis crient sous le fracas des bombes
On meurt vite ici-bas sans couronne et sans tombe
Les yeux écarquillés sur l’horreur aboutie.
ET je cherche les mots pour te dire au revoir
Un je t’aime, un baiser n’apportent point l’espoir
Par-dessus la mitraille il y a un ciel bleu
Qui entend nos prières et nos matins heureux
Je me mets à courir hélant des camarades
Courbés sous la mitraille, le regard impavide
Car ils sont morts déjà malgré notre bravade
Et dans les cœurs meurtris il y a un grand vide…
Je ne sais pas les mots que l’histoir’ retiendra
Il pleut dans la mémoire des rescapés du pire
Et gisent des enfants que l’amour attendra
Tandis que dans la plaine les fossoyeurs respirent…
Philippe Jouvert.