- LE MONDE DES RELIGIONS - Sciences
« S’il existait une preuve de l’existence de Dieu, tous les scientifiques seraient croyants »
« Le doute est inhérent à notre vitalité humaine », assure l’historien des sciences et théologien Jacques Arnould, selon qui « la foi est une immense curiosité ». Dans un entretien au « Monde », il renvoie dos à dos les fondamentalistes religieux et les « scientifiques militants et dogmatiques ».
Propos recueillis par Gaétan Supertino
Publié le 05 mars 2023
Ancien dominicain, historien des sciences et théologien catholique, Jacques Arnould confronte depuis trente ans sa foi « au terrain », auprès notamment des astronomes, physiciens et autres ingénieurs du Centre national d’études spatiales (CNES), au sein duquel il travaille en tant que chargé de mission éthique.
Il vient de publier Dieu n’a pas besoin de « preuves » (Albin Michel, 200 pages, 19,90 euros), un « manifeste » faisant l’éloge du doute et du mystère, tant en matière de science que de religion. Dans un entretien au Monde, il met en garde contre les prétentions des sciences, comme des religions à confondre une preuve avec un acte de foi.
Votre livre est le dernier d’une longue série récente sur le sujet des rapports entre science et foi, démarrée en octobre 2021, avec la sortie de l’ouvrage controversé, mais à succès, Dieu. La science. Les preuves. L’aube d’une révolution (Guy Trédaniel), de Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies. Qu’entendez-vous apporter de plus ?
Mon livre n’est pas directement une réponse à ces ouvrages. Mais leur succès démontre que le dossier intéresse nos contemporains et qu’il est tout sauf clos. J’avais envie de participer à cette réflexion en tant qu’acteur qui s’intéresse depuis trente ans à ces questions, au contact des scientifiques.
Depuis que je suis ainsi engagé sur le terrain des relations entre science et religion, je reçois toutes sortes de critiques. D’un côté, certains croyants me reprochent d’être trop « collé » aux scientifiques, disent que je suis « vendu à leur cause », que je ne supporte plus la liturgie ni Dieu.
Et, d’un autre côté, il y a des scientifiques qui me voient comme une taupe du Vatican et me demandent pourquoi je continue d’aller à la messe le dimanche, etc. Au-delà de mon cas personnel, ce sont des positions que l’on entend souvent dès qu’il est question de rapport entre foi et raison. J’avais envie de faire entendre un autre son de cloche.
Votre ouvrage renvoie dos à dos les fondamentalistes religieux, tels que les créationnistes qui vont jusqu’à nier toute théorie de l’évolution, et certains scientifiques fermés à toute idée de religion ou de foi. Peut-on vraiment les mettre sur le même plan ?
Il y a, en effet, chez beaucoup de créationnistes, des postures très malhonnêtes, des gens qui nient des avancées scientifiques indiscutables. Mais il y a aussi des scientifiques qui ont des positions militantes et dogmatiques, et qui mettent de l’huile sur le feu. J’évoque par exemple Richard Dawkins, l’auteur de The God Delusion [2006, paru en français sous le titre Pour en finir avec Dieu, Perrin, 2018].
Ce généticien de renom a pris la plume pour décortiquer, de manière assez précise, tous les méfaits des religions et les impasses dans lesquelles elles ont pu conduire dans l’histoire de la pensée. Ce scientifique a entamé une croisade contre les croyants, allant même jusqu’à créer une association pour soutenir les prêtres qui n’auraient plus la foi.
« La foi est une immense curiosité et la transcendance, ce qui donne du goût à la vie »
Mais autant sa critique des religions s’entend parfaitement, elle est argumentée, autant me semble-t-il être dans l’excès et tomber dans un certain dogmatisme lorsqu’il pose la question de l’existence de Dieu. Cela contribue, d’une certaine manière, à alimenter les contre-réactions des créationnistes. Dawkins est le plus connu mais il n’est pas le seul. Il y a un discours, encore vivace, dans la sociobiologie par exemple, consistant à dire que la science va tout expliquer, qu’elle va diriger le monde, remplacer les religions, voire la philosophie. Mais sur quels arguments une telle prétention repose-t-elle ? Absolument aucun.
La science reste incapable de démontrer l’existence de Dieu, comme de la nier. Les scientifiques appartiennent au monde, ils ne pourront jamais en sortir et prendre suffisamment de recul pour l’observer tout entier. Il restera toujours du mystère. Pour paraphraser William Blake (1757-1827), aucun scientifique ne pourra jamais« tenir l’infini dans la paume de [sa] main » ni voir « le monde dans un grain de sable » [Auguries of Innocence].
Votre livre fait un vibrant éloge du doute. Nos sociétés ont-elles oublié ses vertus ?
L’absence de doute ouvre la porte aux gourous, aux hommes providentiels, et l’histoire nous a maintes fois montré à quels drames cela pouvait nous mener. Le doute est ce qui nous meut, y compris en science. Ce qui anime un scientifique, c’est l’idée de répondre à la question : « Ma théorie tient-elle le coup ? » Cela me paraît être le moteur principal de toute recherche.
Cela vaut pour la foi aussi. Le doute est inhérent à notre vitalité humaine, intellectuelle, spirituelle, même psychologique. L’absence de doute signifierait s’inscrire dans un ordre parfait, immobile. Je ne connais qu’un seul état ainsi fait : la mort. La foi est selon moi une immense curiosité. Cela nécessite de reconnaître que nous ne savons pas tout. Et que nous ne saurons pas tout dans cette vie.
Je partage le malaise de certains catholiques, qui se demandent où vont nos sociétés, notre monde, qui estiment que le doute domine d’une manière exagérée, qu’il n’y a plus aucune certitude ni aucun repère. Mais la solution consiste-t-elle pour autant à se contenter de « réaffirmer les dogmes et s’y tenir », comme on peut entendre parfois ? Selon moi, c’est une vision mortifère du dogme.
Le dogme est un phare. Il est bon de l’avoir en vue, pour nous guider. Mais nous pouvons nous en éloigner, nous en rapprocher, partir et revenir, explorer, naviguer. Le risque est, certes, de parfois perdre le phare de vue, de sortir de la zone catholique, voire chrétienne, de manquer de repères au moment de prendre des décisions fortes. Mais nous ne devrions pas avoir peur de l’hérésie, ni pour nous-mêmes ni pour les autres. Même si, malheureusement, les procès et les condamnations existent encore aujourd’hui. Rien ne nous oblige à nous immobiliser.
Selon moi, sortir de nos certitudes pour nous laisser la possibilité d’être touché par quelque chose que nous ne maîtrisons pas, qui nous dépasse, c’est le cœur même de l’idée de transcendance. Et c’est ce qui donne du goût à la vie.
Dans cette optique, vous mettez en garde contre les dangers du « concordisme », et citez en exemple une célèbre bourde commise par le pape Pie XII (1876-1958). Pouvez-vous nous expliquer de quoi il s’agit ?
Ce que j’appelle le « concordisme », c’est la tentative de faire concorder ses croyances avec une vérité scientifique. La bourde de Pie XII en est l’une des illustrations les plus célèbres. En novembre 1951, il reçoit un groupe d’astronomes au Vatican. Devant eux, il se félicite des dernières découvertes scientifiques sur l’émergence de l’univers et il évoque le Big Bang. Il conclut en disant, en substance : « Voilà ce que nous attendions de la science. » Selon lui, le Big Bang venait démontrer le récit de la Genèse, le Fiat Lux [« Que la lumière soit »] divin.
Georges Lemaître (1894-1966), chanoine catholique, astronome et père de la théorie du Big Bang, eut beau mettre le pape en garde, rappeler que l’on ne parvient pas à expliquer comment le Big Bang a pu avoir lieu, que cela ne reste qu’une hypothèse mathématique, rien n’y fit : Pie XII n’est pas revenu sur ses propos.
Ce type de discours s’entend encore aujourd’hui. D’ailleurs, je comprends très bien qu’on puisse être enthousiasmé, émerveillé par la beauté de l’univers. Le mythe du Big Bang constitue une magnifique histoire. Mais n’oublions pas que nous ignorons tout du temps zéro de l’univers. Nous ne sommes même pas certains qu’il y en ait véritablement un. Y placer Dieu reviendrait à faire de lui un « bouche-trou », un deus ex machina qui viendrait pallier notre ignorance.
Que l’idée du Big Bang nourrisse la foi d’un croyant qui, par un acte de foi, y confesse une action divine, est une chose. Mais vouloir l’imposer aux autres comme une preuve de l’existence de Dieu en est un autre. S’il existait une preuve de l’existence de Dieu, tous les scientifiques seraient croyants. Or, il y a certes d’éminents scientifiques qui ont la foi, mais il y en a aussi beaucoup qui ne l’ont pas.
Qu’en est-il des miracles ? Ne sont-ils pas perçus, par ceux qui y croient, comme des preuves de l’existence du divin ?
De nombreux médecins m’ont dit qu’ils rencontraient tous les jours ou presque des cas de guérison inexpliquée, sans qu’ils aient eu besoin d’intervenir. Parmi eux, certains vont attribuer cela à la chance, d’autres à une raison que nous ne connaissons pas encore ; d’autres enfin attribueront leur guérison à Dieu, à la Vierge ou à une intervention divine. Je ne vois aucun mal à cela : si cela vient d’eux-mêmes, que cela les aide à grandir dans leur foi, tant mieux. Mais nous ne pouvons pas affirmer ensuite que cela prouve que Dieu existe.
Au fond, qu’est-ce qu’un miracle ? C’est quelque chose que la science ne peut pas expliquer dans l’état actuel des connaissances, suivi d’une démarche croyante. Cette dernière est la donnée la plus importante : c’est l’acte de foi qui fait le miracle. Dans les Evangiles, Jésus guérit une dizaine de lépreux. Mais il n’y en a qu’un seul qui remercie Dieu. Les miracles ne sont des preuves que pour ceux qui y décèlent une action divine ; pour les autres, ils ne sont qu’un événement encore inexpliqué par la science.
Qu’est-ce que la neurothéologie, que vous évoquez dans votre livre ?
Les neurobiologistes s’intéressent depuis longtemps à la religion, à la manière dont le cerveau réagit lorsque nous nous mettons en état de prière ou de méditation par exemple. Ils ont constaté que ces pratiques nous plongent dans des états de conscience particuliers, que des lumières bien précises s’allument à ces moments-là dans le cerveau.
« Notre cerveau est remarquablement adapté à la pratique religieuse »
Certains en ont conclu que Dieu est une invention de notre cerveau. Les tenants de la neurothéologie proposent quant à eux une autre conclusion : selon eux, notre cerveau est remarquablement adapté à la pratique religieuse. Il y a des tuyaux dans notre cerveau qui sont particulièrement opportuns pour aborder le rapport à Dieu et à la transcendance. Est-ce l’œuvre d’une intelligence supérieure ?
Encore une fois, selon moi, c’est une question de foi. La neurologie ne peut ni prouver ni nier l’existence de Dieu. Elle nous aide à mieux nous connaître nous-mêmes, et c’est déjà remarquable !
La pensée du prêtre jésuite Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955) est, selon vous, précieuse pour penser les liens entre science et religion. Pourquoi ?
Il a vécu à une période-clé, la première moitié du XXᵉ siècle, qui a vu s’élaborer de nombreuses théories scientifiques décisives : le Big Bang, la génétique, l’évolution, la préhistoire, etc. Il a lui-même contribué, en tant que paléontologue, au développement de ces sciences qui, aujourd’hui, nous permettent d’avoir une idée un peu plus claire sur l’origine de notre espèce.
Il n’a pourtant jamais cessé d’être croyant. Face à ce monde que nous savons désormais potentiellement infini, en évolution, vieux de plusieurs milliards d’années, offrant la possibilité d’existences extraterrestres et mettant ainsi en cause le sens littéral des récits de la Genèse, il n’a pas cessé de développer une réponse chrétienne. Comme Paul de Tarse [né au début du Ier siècle et mort vers 67] ou les Pères de l’Eglise avant lui, il va se demander : quelles sont les limites de l’œuvre de Dieu ? Lui n’en voyait aucune.
Son idée était de ne jamais réduire l’action de Dieu à ce que nous percevons de nos petits problèmes de terriens aujourd’hui. Qui sommes-nous pour dire ce que Dieu a les moyens de faire ou non ? Ne sommes-nous pas, apparemment, insignifiants au regard de l’univers ? Sans tomber dans le dogmatisme, restant dans une démarche de foi, non de preuve, Pierre Teilhard de Chardin est utile pour comprendre comment la science peut interroger la tradition, ouvrir des perspectives nouvelles ou en redécouvrir des oubliées.
Ce très beau tableau, qui ornait autrefois la chapelle Saint-Charles du couvent des Carmélites de la rue Saint-Jacques, n’a pas encore trouvé son attribution exacte. Il a été réalisé par un élève de Le Brun, d’après les dessins du maître. L’ensemble de la chapelle, dédiée à la sainte, avait été conçu par Le Brun lui-même à la demande de l’abbé Le Camus, libertin converti grâce aux écrits du cardinal de Bérulle, figure éminente de la Contre- Réforme en France. Marie-Madeleine, dont la dévotion était particulièrement importante dans le milieu des Carmélites, est ici représentée dans la grotte de la Sainte-Baume où elle se serait retirée après sa venue en Provence. Madeleine méditant sur la vanité de la vie terrestre incarne la pénitence aux yeux des fidèles. La discipline, petit fouet avec laquelle elle se flagelle, ainsi que le cilice, étoffe de crin qu’elle porte à même la peau, sont les instruments de sa mortification. Le visage baigné de larmes, elle tient un crucifix et un crâne, symbole de vanité. L’expression d’extase de la sainte est en tous points conforme au canon fixé par Le Brun pour exprimer les passions. Sa longue chevelure dorée, répandue sur ses épaules, ainsi que le drapé de son habit, savamment disposé, expriment tout autant que son visage l’abandon de la sainte. Mais cette œuvre vaut surtout par son merveilleux paysage montagnard qui occupe la presque totalité de la composition. La grotte, plongée dans l’obscurité, s’ouvre par degrés successifs sur un ciel éblouissant, métaphore de la lumière divine. Le magnifique chardon au premier plan, véritable nature morte, est par ailleurs chargé d’une riche valeur symbolique. Recouvert d’épines, il évoque d’abord la Couronne qui ceint le front du Christ sur la Croix. Mais, ne se fanant pas une fois coupé, le chardon est aussi un symbole d’immortalité. Saisi à la Révolution, ce tableau est envoyé à Grenoble dès 1799.
Analyse
Publié le 08 mars 2023
De fait, les religions du Livre sont très marquées par une pensée patriarcale, où les femmes sont considérées comme inférieures aux hommes, auxquels elles doivent être soumises, tandis que le pouvoir religieux et l’accès au sacré sont réservés aux hommes.
Il faut souligner que ce sort peu enviable réservé à la gent féminine n’est pas exclusif aux monothéismes : force est de constater que toutes les grandes traditions religieuses, y compris le bouddhisme tibétain, que l’on a tendance à idéaliser, sont empreintes d’un vieux fonds de misogynie plus ou moins latent.
Des textes à contextualiser
Cependant, les textes religieux sont le fruit de leur époque. La notion d’égalité entre l’homme et la femme est récente. La première Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, due à Olympe de Gouges, date de 1791 et de la Révolution française, période peu favorable à la religion (en l’occurrence catholique).
Par ailleurs, le message des grands livres religieux est loin d’être exclusivement misogyne. Ainsi, Jésus était très proche des femmes, à une époque où elles étaient pourtant reléguées au second plan. Marie-Madeleine, premier témoin de la résurrection du Christ, selon les Evangiles, n’est-elle pas parfois surnommée l’« apôtre des apôtres » ? Quant à Paul, il a une affirmation très forte, affirmant qu’« Il n’y a plus ni homme ni femme » (Galates 3, 28), exprimant là l’idée qu’hommes et femmes sont égaux en Christ.
Mahomet, de son côté, a limité à quatre le nombre d’épouses pour chaque homme (Coran 4, 3), alors qu’il n’y avait pas de limite de nombre auparavant. Ce faisant, il énonce une règle sociale destinée à protéger les femmes de la promiscuité et les hommes du célibat forcé.
Par ailleurs, lorsque le Coran fixe la part d’héritage des filles à la moitié de celle des fils, (Coran 4, 11 et 12), il oblige les familles à verser une part aux filles, ce qui pouvait ne pas être le cas du tout à l’époque. Quant au fameux voile dit « islamique », la coutume de se voiler remonte à l’Antiquité, donc bien avant l’islam, et n’a initialement rien à voir avec la religion.
Une conception occidentale du féminisme
Malgré la structure patriarcale des trois religions monothéistes, des femmes ont pu accéder à des possibilités d’action, dans un cadre religieux ou grâce à leur culture. Moniales musiciennes du Moyen Age, religieuses missionnaires, supérieures de congrégations catholiques du XIXe siècle aux pouvoirs parfois importants, femmes protestantes et juives engagées vers 1900 dans le combat pour l’émancipation du « sexe faible » et, plus près de nous, théologiennes féministes revisitant la Bible, le Talmud ou le Coran, rabbines ou imames : ces situations incitent à nuancer la vision critique du rôle des religions dans l’asservissement des femmes.
A l’heure actuelle, si le voile, parfois imposé aux femmes contre leur volonté, reste un symbole d’oppression pour beaucoup, certaines musulmanes le portent tout en affichant leurs convictions féministes, bousculant les conceptions occidentales traditionnelles du féminisme.
Au fond, les traditions religieuses n’ont fait que sacraliser des usages séculaires. Les textes sacrés sont le fruit d’une époque et d’un contexte, et leur lecture ne saurait être immuable.
Cet article a initialement été publié dans la Lettre Laïcité & Religions n ° 1, septembre 2015, éditée par « Le Monde des religions »
Virginie Larousse
Etty Hillesum.
Juive hollandaise.
1941.
Elle vit à Amsterdam, où les mesures restrictives sont de plus en plus austères contre les juifs.
Elle se met à écrire un journal, qu'elle tiendra pendant trois ans.
Puis des lettres écrites depuis le camp de Westerbork où elle est déportée en 1942.
Plus d'un an plus tard, elle meurt à Auschwitz ;
mais de son passage sur cette Terre, son journal reste une trace indélébile.
Il était pressant pour moi de porter cette parole sur un plateau de théâtre, au travers d'un 'seule en scène' d'une durée d'une heure.
Depuis plus d'un an que je travaille sur ce texte, "la voix" d'Etty et son message d'espérance qui jaillit de son journal ne cesse de m'animer.
Il ne manque plus qu'une dernière résidence de création pour mettre ce spectacle sur pied, et qu'il puisse inspirer à son tour des spectateurs!
" Ce matin en longeant à bicyclette le Stadionkade, je m'enchantais du vaste horizon que l'on découvre aux lisières de la ville et je respirais l'air frais qu'on ne nous a pas encore rationné. Partout, des pancartes interdisaient aux Juifs les petits chemins menant dans la nature. Mais au-dessus de ce bout de route qui nous reste ouvert, le ciel s'étale tout entier. [...] Je suis une femme heureuse et je chante les louanges de cette vie, oui, en l'an de grâce 1942, la énième année de guerre. "
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