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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-François Guerry
OÙ EST LE SOUFFLE DE LA FRATERNITÉ ?

OÙ EST LE SOUFFLE DE LA FRATERNITÉ ?

 

Je dédis ces quelques lignes maladroites à nos anciens.

J’avais l’intention de poursuivre ma réflexion sur Jamblique, mais voyant le jour de la pentecôte s’éloigner du moins pour la plupart des chrétiens, j’ai décidé de vous parler de fraternité. En effet la pentecôte s’éloigne pour ceux qui se réfèrent au calendrier grégorien, pour les orthodoxes qui eux se réfèrent au calendrier julien elle aura le lieu le 23 juin. Ces deux célébrations ont été initiées par la religion juive qui a précédée les autres religions du livre. Pour les juifs la pentecôte c’est Chavouot c’est la remise de la Torah qui fait suite à la libération d’Égypte.

Cette descente du feu spirituel qui se répand en langues de feu, est un message qui dépasse les religions, c’est un message universel pour tous les peuples de la terre, en quelque sorte une fête de la fraternité. Un fête à l’esprit qui pénètre la matière, symboliquement pour les Francs-maçons le Compas se place sur l’Équerre, le feu spirituel les pénètrent ils deviennent plus radieux, plus illuminés du moins plus humblement ils sont sur la voie, vers un au-delà plus lumineux, ils sont au point du jour la grande lumière celle de la Connaissance des hautes sphères spirituelles commence à paraître.

L’esprit de la vie de l’esprit, est un défi, un moteur pour l’homme qui veut dépasser sa simple matérialité, se réunir en corps, âme, esprit. La Franc-maçonnerie s’est bâtie sur l’esprit de fraternité, depuis plus de trois siècles cet esprit souffle dans ses Colonnes, ses Vallées et ses Camps, il souffle de manière permanente. Le combat pour la justice, la liberté, l’égalité n’est rien s’il manque la fraternité l’amour fraternel. Chaque tenue maçonnique est un hymne à la fraternité, les travaux maçonniques sans la puissance de l’esprit fraternel, ne sont que des travaux intellectuels. L’on peut oser dire que la fraternité est la première règle de la Torah maçonnique.

Les politiques sont parfois inspirés et regardent le fronton de nos édifices publics où il voit notre devise républicaine. En 2004 il y a donc 20 ans une vague de chaleur a produit une hécatombe de nos anciens dans nos EPHAD. Il fût décidé que le jour de la pentecôte ne serait plus férié mais travaillé et que le produit de ce travail servirait à l’amélioration de la qualité de vie de nos anciens. Un beau geste de fraternité et de solidarité nationale. Le premier ministre déclara solennellement : Je tiens à dire combien je compte sur ce surcroit de fraternité dans la société française, par cette journée de la solidarité et de la fraternité pour faire face au vieillissement. Ce bel élan, ce Moment fraternité comme le dit Régis Debray, ne dura pas toutes et tous nous devions être à ce rendez-vous. Force est de constater que cela n’a pas fonctionné, manque d’exemplarité sans doute ? On constate que la plupart des administrations publiques, pourtant gérées par l’état ne respectent pas ce geste de solidarité, il en est de même des grandes entreprises privées qui se sont empressées d’aménager les horaires de travail de leurs salariés. Transformant cette belle idée de mise en action en action de la solidarité et de la fraternité en une simple taxe fiscale. Seuls les petits patrons et les petites entreprises les plus fragiles ont été sensibilisées, ce beau geste fraternel au lieu de rassembler toute la société la fracture, il y a ceux qui travaillent et les autres qui les regardent. L’esprit de fraternité, le feu de la fraternité n’a pas franchi la porte de nos administrations. L’esprit de fraternité, aurait pu être la mise en musique de cette fête de la spiritualité où auraient dû se rejoindre les athées, les agnostiques et les croyants, a été enfermé dans les griffes du matérialisme et dévoré par celui-ci. Les hommes sous l’empire du plaisir ont oublié le feu spirituel de la pentecôte et sa loi d’amour qui seule pourtant permet l’approche du réel, cette vraie personne composée de la trinité corps, âme, esprit qui fait de l’homme un humain et qui fait de la société des hommes une société humaniste ; renoncer à la fraternité et la solidarité, c’est oublier de tourner son regard vers les autres.

                                            Jean-François Guerry.  

LIRE : Pierre Vajda. Méditations sur la spiritualité de l'Art Royal.
Dans la Tradition du Rite Écossais Ancien et Accepté.  Préface de Pascal Joudiou.
Éditions de la Tarente.
OÙ EST LE SOUFFLE DE LA FRATERNITÉ ?
J'ai lu de Pierre Vajda son ouvrage remarquable : Savoir et Connaissance Approche herméneutique du Rite Écossais Ancien et Accepté. Un essai qui répond aux interrogations du maçon qui se demande ce qu'il vient faire en loge et sur ce qu'est l'initiation maçonnique au R E A A, un éclairage sur la différence entre les savoirs ou le savoir et la Connaissance. Pierre Vajda répond aux questions de ceux qui confondent l'intellectualisme désincarné et l'initiation maçonnique qui n'est pas non plus un mysticisme inabordable, mais une expérience humaine.

 

​​​​​​​Nul doute que celui qui cherche une élévation de sa spiritualité sera un lecteur de ce nouvel ouvrage, les méditations de l'auteur qui a atteint le sommet de l'initiation maçonnique dans son rite, pourront lui servir de substrat pour ses méditations personnelles et l'accompagner sur la voie de la Connaissance spirituelle qui enrichit et élève l'homme. Comme à mon habitude c'est après une lecture intégrale de ce livre que je reviendrais vers vous.
Je remercie Charles- Bernard Jameux (1) de m'avoir transmis l'information concernant la parution de ce nouveau livre.
Jean-François Guerry.

(1) Charles Bernard Jameux : Poète et auteur de plusieurs livres livres dont le dernier : Paroles de franc-maçon mémoires maçonniques et libertaires est paru aux Éditions le Compas dans l'oeil. C'est en qualité de Directeur de la Collection Pierre Vivante aux Éditions Dervy qu'il fit paraître le premier livre de Pierre Vajda Savoir et Connaissance.

OÙ EST LE SOUFFLE DE LA FRATERNITÉ ?
Note éditeur:

La franc-maçonnerie se définit comme un ordre initiatique traditionnel et universel, fondé sur la fraternité, qui plonge ses racines dans un passé de sagesse humaine transmis par une longue chaîne d'initiés. Dans ce contexte, l'initiation apparaît comme un processus qui engage la totalité de l'être humain, et il n'est jamais question pour un franc-maçon de récuser sa raison ou d'ignorer les avancées de la pensée et de la science. Mais ces avancées, avec les remises en question fondamentales qui en résultent pour notre compréhension du monde et de nous-mêmes, invalident-elles ou non les approches initiatiques ? Où en est la démarche maçonnique par rapport aux nouveaux paradigmes scientifiques qui renouvellent notre vision de l'univers, de la vie et de l'homme et aux questions que se pose (ou ne se pose pas) la philosophie morale contemporaine en rapport avec l'angoisse existentielle de l'homme moderne ? La spiritualité maçonnique telle qu'elle s'exprime dans les rituels, révèle une conception du monde et de l'homme qu'il importe de mettre en lumière afin de montrer comment elle se situe et s'articule avec d'autres représentations comme celles de la science, de la philosophie ou de la religion. Dans cet essai, Pierre Vajda examine quels sont les présupposés philosophiques explicites ou sous-jacents à l'expérience initiatique, à quelles doctrines et à quelles visions du monde l'idéal maçonnique s'apparente ou s'oppose. Il analyse les notions de devoir, de loi morale, de sens de la vie, de transcendance afin de montrer ce qui différencie la démarche initiatique de l'approche philosophique comme ce qui la distingue, à l'opposé de la religion. Pour l'auteur, il est clair que la franc-maçonnerie traditionnelle n'entre en contradiction ni avec la science, ni avec la philosophie, ni avec la religion mais qu'elle est, plus que jamais, une réponse à la demande de spiritualité dans une société sécularisée et laïque car elle offre à celui qui veut bien consentir à l'effort nécessaire, non seulement une voie vers la sagesse mais aussi vers une possible réconciliation non dogmatique de l'homme avec la transcendance et le divin.

OÙ EST LE SOUFFLE DE LA FRATERNITÉ ?

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L
Très Cher et BAF, <br /> <br /> À ce jour, par respect à mon Serment solennel, j'ai quitté mon Ordre, qui pour des raisons fallacieuses et mensonges aura perverti l'Égregore. <br /> 99% de mes Frères m'ont oublié, ainsi que la Fraternité qui est la base, la pierre angulaire et le ciment de notre vieille confrérie. <br /> Franc Maçon je demeure, dans la Grande Loge livrée au chaos des passions et de la folie humaine, je suis porteur de Lumière et Ami du Pauvre et du Riche, s'ils sont vertueux...<br /> Je n'ai donc plus beaucoup d'amis...au moins qu'autant de Frères. <br /> Bien Fratetnellement
Répondre
Mon T C F, <br /> <br /> Je ne connais pas ton récit et ton parcours, mais je ressens ton amertume alimentée par le manque de fraternité. Parfois la fraternité et l'amitié se confondent et s'enrichissent ce n'est malheureusement pas ce qui tu vis semble-t'il ? Notre devoir de FM est de ne pas oublier les frères qui ont quittés nos colonnes, nous affirmons qu'ils restent toujours des Frères puisqu'ils ont été initiés et donc s'ils n'ont pas faillis à leurs serments nous ne devons pas faillir aux nôtres. Mais il ne faut pas non plus quitter l'institution sous prétexte que quelqu'uns dans certaines circonstances se sont mal comportés. L'institution et ses principes demeurent louables même si certains de ses membres le sont moins. Les Frères demeurent des hommes perfectibles, quand il n'y a plus rien ou presque même pas l'espoir il reste l'espérance, c'est aussi un combat que d'être soi-même fidèle à ses serments, prononcés devant ses Frères mais aussi devant le G A D L U (Ou pour certains devant l'institution) mais pour tous devant soi-même, nous ne devons pas renoncer même si les comportements de certains sont critiquables se serait faire offense à la majorité des Frères qui ne sont pas moins vertueux que l'ensemble des hommes. Bien sûr cela demeure ma conviction toute personnelle et donc subjective.<br /> Bien Fraternellement<br /> Jean-François