DE L’ALTÉRITÉ.
La prise en compte de ce qui est différent est l’épreuve d’une extériorité véritable. Pour atteindre une altérité absolue la reconnaissance de la différence de l’autre, doit être visible en actes et paroles. Sinon cette altérité de façade serait une énième philautie de notre ego, une dissimulation de notre narcissisme.
L’altérité absolue peut être comparée à un don anonyme et non pas du mécénat, où le donateur ne s’intéresse finalement qu’à lui-même ou à ses intérêts directement ou indirectement, c’est une présentation valorisante de son ego.
De l’altérité découle la prise en compte de l’autre tel qu’il est, la prise en compte de son étant par rapport à son être qui est le même que le nôtre. Cette prise en compte de l’étant place notre volonté de faire le Bien au-dessus de la simple considération de la prise en compte de l’être, qui serait aussi une prise en compte détourné de moi-même, considérant que tous les êtres ont en commun une partie de leur identité que l’on nomme mêmeté.
Cette manière de penser l’altérité qui place l’étant de l’autre avant le même, est une voie de la justice quand celle-ci est associée à l’amour fraternel.
Faire preuve d’altérité c’est faire mouvement vers l’autre et bien plus exiger son ingratitude. En effet sa gratitude serait une sorte de compensation à ce mouvement vers l’autre, qui nous ramènerait à notre point de départ, annulant notre acte altruiste.
Cette altérité qui refuse la gratitude trouve sa réalisation dès les premiers actes de l’apprenti franc-maçon, quand il lui ait demandé d’aider ses frères sans rien attendre en retour : la bienfaisance ne sera pas confondue avec l’aumône qui abaisse celui qui la reçoit, et qui élève l’orgueil, l’ego de celui qui donne. C’est pourquoi les dons des francs-maçons, quelques qu’ils soient, matériels ou autres se font sans ostentation.
Ainsi celui qui reçoit ne voit pas l’autre comme un puissant, un maître, un dépositaire du savoir qui domine, mais un frère comme lui qui ne fais que son devoir d’homme. Il verra simplement derrière son visage celui d’un simple ouvrier qui veut construire un monde de bonté.
Jean-François Guerry.
Noam Chomsky est un linguiste américain reconnu dans sa discipline, devenu mondialement célèbre pour son activisme politique et ses critiques de la politique étrangère des États-Unis et d'autres pays. Chomsky est souvent décrit comme un anarchiste socialiste, sympathisant de l'anarcho-syndicalisme, et est considéré comme une figure intellectuelle majeure de la gauche américaine. Plus généralement, il est une référence pour bon nombre de courants de gauche et d'extrême-gauche dans tous les pays occidentaux
En général, Chomsky n'apprécie pas d'être catalogué dans une catégorie politique traditionnelle, et préfère laisser ses points de vue parler pour lui. Ses principaux moyens d'expression sont la rédaction de livres et d'articles, ainsi que des conférences aux États-Unis et à l'étranger. Chomsky est également Senior Scholar de l'institut américain d'études politiques.
En septembre 2005, il a remporté « une élection » sélectionnant onze personnalités qui composeraient le gouvernement mondial idéal2. Chomsky est arrivé à la quatrième place, derrière le Dalaï-lama (3e), Bill Clinton (2e) et Nelson Mandela, qui a été élu « Président ».
Chomsky est reconnu comme « un des plus influents critiques de gauche de la politique extérieure américaine » par le Dictionnaire des philosophes américains modernes3.
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