FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE. PART -I-
« Comme Pythagore, il rattache la chaîne des êtres à la monade à l’être existant seul et par lui-même. » Jean-Pierre Abel Rémusat.
Le terme monade est employé en métaphysique, c’est-à-dire pour la recherche de la connaissance de l’Être et de l’Univers. La Monade est un principe d’absolu, d’Unité, d’infini dans ses deux dimensions, Unité spirituelle. Les monades éléments spirituels multiples mènent à la Monade totalité spirituelle.
La Monade est une image de l’Unité, chemin pour les monades individuelles pour la construction de leur unité, d’une plus grande unité. La Monade suprême, l’Unité suprême contenant la totalité, pourrait donc être rapprochée du principe du Grand Architecte de l’Univers ?
La Monade serait la source de tout. Il y aurait des chiffres, des nombres arithmétiques et des nombres idéaux, ces nombres idéalisés par les Grecs dans l’antiquité, mais aussi dans d’autres cultures ce sont les dyades, les triades, les tétrades, l’on pense dès lors aux nombres d’or de Pythagore et à la Tétraktys symbole central spirituel des élèves de Crotone.
Il faut préciser les monades avec un petit « m », seraient des petites substances, des petits éléments néanmoins uniques d’un grand tout, les ayant engendrées qui serait La Monade avec un grand « L » et un grand « M ». Point au centre du cercle, œil au centre du delta lumineux. Les figures géométriques parlent à nos sens, il en est de même des éléments, nous concevons, nous interprétons, nous découvrons, les idées derrière ces figures et ces éléments, à chacun sa Monade.
La Monade pour Platon représente l’idée du Bien, du Beau, elle est l’image de l’absolu de l’Unité, âme du monde. La Monade plotinienne est le point le plus haut, le sommet de la pyramide, l’endroit idéal pour la contemplation de l’Un. Certes il faut travailler à la connaissance de l’un, imaginer pouvoir le contempler, espérer se confondre avec lui c’est le but des mystiques. Le Franc-Maçon, n’est pas que dans cette démarche, il veut Savoir, Connaître, Comprendre, pour Agir en lui-même et dans le monde. C’est pourquoi il pratique les vertus pour se rapprocher de l’Un et faire le Bien. Plotin : « Car ce qu’on appelle l’ « être », c’est la première chose qui s’est un peu éloignée, pour ainsi dire, de l’Un : elle ne souhaitait pas avancer plus loin, elle s’est retournée vers l’intérieur, elle s’est immobilisée et est devenue réalité et foyer de toutes choses. » (1). Plotin démontre ici qu’il n’est pas dans un platonisme mystique, mais fait conçoit l’immanence de l’être, il est je dirais dans un degré élevé du platonisme spirituel, au sommet de la pensée de Platon, à la pointe élevée de la Tétraktys de Pythagore. Le point du sommet, comme le point au centre du cercle permet d’envisager la périphérie et la totalité, c’est pourquoi le Maître est au centre de la chambre du milieu et qu’il s’éveille à lumière et plus à la grande lumière. Son élévation de conscience lui permet de contempler les hautes sphères de la spiritualité et l’oblige à faire son devoir, guidé par son Maître Secret intérieur. Il n’est pas que dans la contemplation, il est en mouvement, puisqu’il s’initie, l’initiation étant mouvement vers la plénitude de l’Un. Sur le chemin de l’Orient l’on rencontre la lumière du sacré qui mène à la Monade.
« Dieu me garde de faire un système, certainement il y a dans nous quelque chose qui pense et qui veut, ce quelque chose que l’on appelait autrefois une monade, ce quelque chose est imperceptible. » Voltaire.
Jean-François Guerry.
À suivre : Points de vue, le chemin des monades vers la Monade.
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