S’UNIFIER
Balloté de toutes parts comme un fétu de paille livré à un vent mauvais, l’homme moderne avance les yeux fermés. Disloqué, sollicité continuellement, il a perdu le sens de la vie, de sa vie. Il s’enferme, se pelotonne, s’archipélise, se réfugie loin du monde, de l’autre. Fasciné par le silence des îles et des déserts, inconsciemment il recherche la nature, sa nature originelle. Il recherche le centre qui est partout. Il veut à nouveau s’émerveiller. Personnellement, plus j’avance en âge, plus je deviens sensible comme un enfant, plus je m’émerveille de la nature, des choses simples, plus j’arrête mes pas, sans doute parce que mon allure diminue sous le poids des ans. Je me surprends parfois à mêler mes larmes à la rosée que la lumière de l’aube a déposé sur le velours des pétales de la rose. Ou encore souvent je ferme les yeux pour accompagner le soleil en feu qui disparaît derrière l’horizon dans un monde inconnu.
Toutes les technologies bruyantes semblent désormais sans intérêt, superficielles au regard de l’immensité, de l’absolu, de l’infini. Elles ne sont que des hochets dérisoires agités devant nos yeux, pâles ersatz du monde réel, le seul monde qui vaille celui des poètes. Tous ces objets inutiles, périssables nous tiennent en exil loin de nous-mêmes, de notre être intérieur, notre maître secret.
« Il nous faut sans cesse réapprendre à habiter le monde, à savourer les virgules du temps et les ponctuations de l’espace. » (1)
Il est sûr et certain que même au plus noir de ce monde, il y a la Lumière. Cette lumière au sens propre comme au sens figuré que nos admirables frères ukrainiens maintiennent allumée, pour eux mais aussi pour nous. À nous de faire aussi le choix des forces du mal ou du bien, nos frères dans leur combat contre l’injustice savent que l’on ne peut pas éteindre la flamme qui brille sans cesse dans le cœur des hommes, ils savent que depuis les temps les plus anciens depuis que Thémis la déesse de la justice, s’est assise à côté de Zeus la justice chasse et remplace toujours la barbarie. Nos frères d’Ukraine témoignent de la Force de l’humanité, l’espérance les encourage dans leur lutte pour notre bien commun. Nous sommes tous des enfants de l’Un, de l’universel, c’est pourquoi nous marchons le cœur rempli de Force, de Sagesse et de Beauté. Nous marchons ensemble vers cette grande fête que les grecs appelait théophanie (theophánia) où l’on exposait toutes les statues des dieux à Delphes comme autant de vertus rassemblées. Le Franc-Maçon se rend aussi à cette fête mythique où les Vertus triomphent des vices. Quel beau voyage !
(1) Bernard Chevillai Directeur de la publication. de la revue Ultreïa. Extrait de la revue N°4 Feuille de route.
Jean-François Guerry.
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