Une belle chanson qui aura sa place au moment de la chaîne d'union, proposée par Remy Le Tallec
Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.
Ces quelques lignes sont pour mon frère Philippe, mon frère fondateur de la loge GWEN HA DU à l’orient de Rennes, il marchait comme nous tous sur la ligne qui sépare le blanc du noir, avec la fierté, la persévérance de l’hermine, il est monté sur les ailes du pélican de l’amour, Philippe qui nous as quitté momentanément.
Je suis ce que je suis, une fois cette affirmation formulée, il nous faut entreprendre un long voyage vers nous-même plein d’embûches, mais aussi de belles surprises. Le profane ayant franchi la porte du temple, ouvert ses yeux, quand le bandeau qui l’aveuglait est tombé, a marché vers la lumière de l’Orient par les trois premiers pas hésitants, soutenu par son frère et la rectitude de l’équerre. Il a humblement mis le genou à terre, frappé sur la pierre dure, brute, pour y chercher l’ouverture de son cœur, l’éclat de lumière brille soudain au plus profond de lui-même, de sa pierre. Peu à peu il disperse les aspérités de ses habitudes, ses conditionnements qu’il prenait pour des vérités, ces influences qui constituaient son apparence.
Après avoir été ni nu, ni vêtu, il se présentera entièrement dépouillé de ses préjugés, vidé de toutes ses certitudes, prêt a recevoir enfin la vraie lumière, la lumière première qui éclaira tout homme, cette lumière qu’il a demandé de sa propre volonté. Son ego n’est plus alors que le mauvais souvenir d’un règne tumultueux révolu, où son être était déchiré par la multiplicité. Il marche maintenant en portant en lui la flamme de l’amour divin. Il est un, il voit dans les yeux de ses frères, il ressent dans leurs mains enchainées l’égrégore qui naît, c’est dans ce moment extatique où l’âme, peut, être aperçue vivante dans un bain de lumière divine, l’initié et le principe ne font qu’un, ce qui était épars a été réuni.
Ce degré initiatique rare n’est souvent réalisé qu’à la porte de l’Orient éternel.
JF.
QUE LA JOIE SOIT DANS LES CŒURS !
Comme aime à le dire un de mes frères, je ne sais pas ce que c’est que le bonheur, il est sans doute inatteignable, inconnaissable, mais j’ai tant de joies déjà à être, à être avec vous, proche de vous. C’est comme la flamme de la liberté, a chaque fois ravivée dans mon cœur, en serrant vos mains, je repars plus fort vers moi-même, vers vous.
Notre frère Philippe nous donne cette semaine, un morceau de sa joie, à mettre dans notre cœur. Je ne sais pas s’il évoque, les chants qui montent des plantations de coton du nouveau monde, nourries par la sueur, les larmes et le sang, des enfants, des femmes, des hommes arrachés à leurs terres africaines, jetés à la mer de l’ile de Gorée où leurs cris résonnent encore. Mais c’est bon d’entendre cette explosion de joie, dans leurs cœurs d’hommes libres.
JF.
Des plaintes qui montaient des plantations honnies
On a vu ce matin des sans grades se lever
Puis on a entendu un cri sourd s’élever
Retentir par dessus les chênes endormis ;
Le grondement enflait, magnifique et immense
Les femmes et les enfants s’étaient remis debout
Les hommes poings levés et se tordant le cou,
Incrédules et graves, appréhendaient leur chance;
Ils étaient innombrables attendant le discours
Qui les libéreraient de leurs fardeaux si lourds.
De timides sourires illuminaient leurs faces
Tandis que s’estompaient des craintes plus tenaces.
Alors que la rumeur s’élevait jusqu’aux nues
On pouvait à présent par delà la cohue
Au dessus de la cime des chênes centenaires,
Distinguer l’orateur de tous ses congénères ;
Il se tenait très droit bras tendus cœur ouvert
Solennel et bruyant il leur rendait justice ;
Un pasteur dans un coin accompagnait ce fils
Et ses larmes d’espoir ensemençaient la terre ;
La lumière surgissait du tréfonds de la nuit
Et puis, soudainement, il n’y eu plus un bruit
La voix de l’orateur s’éleva, solennelle,
Et l’histoire gravait en ces instants sacrés
Des siècles d’espérance sur ces terres rebelles;
Le Président se tut et la joie explosa !
Philippe Jouvert.
Avec l'aimable autorisation de l'auteur.
A LA RECHERCHE DU GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS
A la question qui est le grand architecte de l’univers ? Les francs-maçons répondent un principe supérieur, certains affirment il est Dieu, d’autres ont décidé de ne pas répondre, ne pas s’y référer, d’autres encore avouent leur incapacité à le définir, à y croire ou pas, ils doutent.
Le compas étant ouvert largement, il n’ y a pas limites, de frontières, de dogmes qui entravent la recherche spirituelle des francs-maçons. Dès lors nous sommes dans le monde des possibles, les limites sont brisées et ouvrent la voie de l’infini, de l’absolu, du tout.
Le grand architecte peut apparaître comme une abstraction, un concept indéfinissable, si grand qu’il est tout, comme une étendue sans horizon, un univers, une liberté totale, un absolu, une puissance sans contrainte. Néanmoins très concret dans son rapport à la construction ordonnée architecturale, indispensable moteur et carburant sur la route de notre élévation spirituelle.
Pour les croyants, les religieux il est globalité et détail, mais ils en ont en plus une représentation, qui les relie entre eux.
De l’infini, de l’absolu nous avons tous une représentation personnelle influencée et construite par notre milieu, notre éducation, notre culture. Mais dès que nous avons atteint l’âge de raison, que nous avons commencé à réfléchir, fait un pas de côté, un pas à côté des dogmes qui nous ont été imposés par le religieux dans sa forme la plus rigoriste. Nous, nous construisons une image personnelle de notre grand architecte, les images imposées ne nous suffisent plus, il nous faut un autre degré.
La religion relie les hommes entre eux et à Dieu ou aux Dieux. La franc-maçonnerie agit comme une éponge en absorbant toutes les traditions, dans l’espace et le temps, elle propose une voie englobant la spiritualité, un cran au-dessus où avant aurait dit René Guénon, non sans quelque prétention, en tout cas, elle est une porte ouverte, un pont à franchir, mais surtout une échelle à gravir, adossée à la montagne, pour respirer l’air pur des cimes. Elle se défait de toutes les contraintes, créé un espace vide pour accueillir le meilleur de nous-même, exigeant un maximum de travail sur soi, pour se reconstruire, ce travail est difficile et ne peut se faire que par une prise de conscience de l’existence d’un principe supérieur, à qui chacun attribuera le nom qu’il veut. A nous de monter sur les ailes du phénix et du pélican, le phénix qui nous régénère et le pélican qui nous ouvre le cœur pour aller vers l’autre. Cet autre le plus proche de nous, indispensable pour faire grandir notre spiritualité en même temps que notre fraternité.
JF.
Source: WIKIPEDIA
Alep la blanche, celle qui fût la troisième cité de l’empire Ottoman après Constantinople et le Caire est passée de la lumière à l’ombre. Je ne sais pas si son patronyme peut être rapproché avec le Alephde la Kabbale cette lettre du commencement, de la lumière et du verbe. Alep est tombée dans les ténèbres de l’indifférence. Son chemin a été fermé, sa liberté muselée, ses enfants gazés, faut-il détourner le regard, faut-il se coucher, faut-il avoir peur de rester debout, pour dire assez ? Pour dire trop tard, pour dire tant pis, dommage !
Théodore Roosevelt, ancien président du nouveau monde, prix Nobel de la paix, franc-maçon de la loge Matinecock à Oyster Bay affirmait vouloir traiter chaque homme selon son mérite, affirmant ainsi, l’esprit de liberté, d’égalité et de fraternité qui anime chaque franc-maçon et chaque homme épris de justice. Les actes de fraternité sont indissociables du glaive de la justice, le franc-maçon tient ferme dans sa main le maillet et l’épée.
Roosevelt disait : « Mieux vaut tenter de grandes choses remporter de glorieux triomphes, même au prix de quelques échecs, que de se mettre au rang de ses pauvres esprits qui ne jouissent ni ne souffrent beaucoup, parce qu’ils vivent dans ce terne crépuscule qui ne connaît ni victoires, ni défaites.
Il faut avoir sans cesse le courage de ranimer la flamme de la liberté du frère Bartholdi, pour que la lumière brille de l’orient à l’occident. Pour rester digne et ne pas avoir dire à ses enfants, je savais et je n’ai rien dit, je n’ai rien fait. Les enfants gazés d’Alep méritent mieux que notre indifférence, ils sont aussi nos enfants et notre avenir.
JF.
ACTUALITES
SUR LE BLOG LA LUMIERE L’EXPRESS
La Grande Loge de France va rendre hommage au colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, l’un de ses Maîtres Maçons initié il y dix ans, au cours d’une cérémonie. Organisée le 19 avril au siège de l’obédience, Rue Puteaux à Paris, à l’invitation du Grand Maître Philippe Charuel, elle aura lieu dans le Grand Temple Pierre Brossolette (qui fut un édifice religieux).
Philippe Foussier, élu Grand Maître du GODF le 24 août 2017 (photo François Koch)
Le 9 avril 2018, Le président de la République Emmanuel Macron était l’invité des évêques de France. Il a notamment affirmé que le lien entre L’Etat et les catholiques était abîmé et qu’il fallait le réparer. Le grand mystère, qui plonge dans un abîme de perplexité, c’est en quoi le lien Etat-catholiques s’est abîmé… et en quoi ce discours relève du chef d’Etat. J’ai interrogé ce 10 avril à ce sujet Philippe Foussier, Grand Maître du GODF. Voici sa réponse.
«Le lien entre l’église catholique et l’Etat est très précisément défini par la loi du 9 décembre 1905. S’il doit être «réparé», c’est donc que cette loi l’aurait abîmé.
On nous promettait depuis plusieurs mois un grand discours présidentiel sur la laïcité. Celui qui a été servi aux évêques de France est bien au contraire un discours emprunt d’un fort cléricalisme.
De tout les dépositaires de l’autorité publique, on est en droit d’attendre une position de neutralité vis à vis des cultes. Si le président de la République enfreint lui-même cette règle, comment l’exiger dès lors des fonctionnaires ?
Ce discours comme un certain nombre d’autres précédents révèle de la part du président de la République une forme de nostalgie pour la période concordataire, pendant laquelle l’Etat se mêlait du fonctionnement des cultes et inversement. C’est la loi de 1905 qui a mis un terme à cette confusion entre le spirituel et le temporel.
Comment le président de la République peut il enjoindre les catholiques à s’engager politiquement ? La leçon de 2012-2013 avec la montée en tension du débat sur le mariage pour tous n’a t il donc pas servi d’exemple ? La société française est assez fragmentée pour ne pas en rajouter en termes d’affrontements, notamment de la part de ceux qui affirment tant de positions péremptoires et dogmatiques sur de nombreux sujets. »
Deux initiés au GODF ont aussi réagi avec virulence. Jean-Luc Mélenchon a qualifié Macron de sous-curé. Manuel Valls, beaucoup plus modéré, critique aussi le discours du chef de l’Etat, affirmant qu’il faut s’en tenir à la Loi de 1905.
Le 10 avril 2018, à 16 h 41, le GODF a transmis un communiqué intitulé « L’État chez lui, l’Église chez elle ».
Le 10 avril 2018, à 18 h 41, la FFDH a publié le communiqué «“L’Église chez elle. L’État chez lui”»
NOTE EDITEUR
Les références à la symbolique alchimique sont nombreuses dans la graduation initiatique maçonnique, ce qui apparaît même au néophyte. En fait, la graduation maçonnique, qui comporte plusieurs cycles, correspond au "Grand Oeuvre Alchimique", dont le mode opératoire comporte plusieurs régimes, c'est-à-dire la répétition, à des niveaux différents, d'une même manière d'opérer. Alchimie et franc-maçonnerie ont des origines très anciennes, alimentées par les mêmes sources ou ayant subi les mêmes influences. L'une et l'autre, en tant que langage symbolique et système philosophique ont une prétention initiatique. Leur finalité est la même : donner à l'homme des outils de connaissance pouvant lui permettre de trouver le sens des origines et ce faisant, le propre sens de sa vie.
FLEUR DU PRINTEMPS
Narcisse,fils du fleuve et d’une nymphe dont Ovide nous relate la vie dans ses Métamorphoses, amoureux de sa sœur et sans doute de lui-même, n’a pu réaliser son amour. Le drame de Narcisse est souvent représenté comme le danger de l’égoïsme, de l’égocentrisme, c’est une vision raccourcie de l’image de ce personnage à la recherche de lui-même. Socrate nous encourage en quelque sorte à être Narcissique avec son « Connais-toi-même», tout comme Marc Aurèle qui nous demande de prendre soin de notre soi.
S’accepter tel que l’on est, se connaître est une première étape de la construction de son soi, en quelque sorte un état des lieux avant de se construire.
Narcisse serait donc un exemple ? Dans la recherche de soi-même, dans le désir de la connaissance et de l’amour de soi-même, comme ce profane qui frappe à la porte du temple, à la porte de son cœur, à la recherche de la vérité et de la lumière qui brille en lui-même.
Ce profane est donc une fleur qui va renaitre au printemps, au milieu de sa vie, en plein midi, un homme neuf tout en beauté comme Narcisse.
Nous faisons souvent peu de cas de nous-même, il y a une sorte de maltraitance infligée à notre moi profond, au profit de notre apparence. Comment alors aimer notre prochain comme nous-même ?Comment reconnaître dans l’autre une partie de nous-même, la partie la plus belle. Comment faire vivre cette compassion apaisante qui permet l’harmonie, cet enseignement du bouddhisme.
Il nous faut faire la paix avec soi, pour pouvoir se regarder dans le miroir et ne plus y voir un ennemi, c’est le premier pas de l’initiation maçonnique. Pour pouvoir vivre en fraternité, il faut d’abord s’accepter soi-même, se faire du bien, faire bien, se faire beau, être digne, être tout simplement, pour aller vers les autres. Dépasser le monde des apparences, faire un travail sur la beauté intérieure qui rapproche.
Comment pourrions-nous connaître notre prochain, celui qui est le plus proche de nous sans nous connaître nous-même ?
Le franc-maçon sait que la fraternité n’est pas donnée, qu’il faut travailler sans cesse la terre où elle fleurira comme la Narcisse au printemps.
JF.
On parle aujourd’hui de biens communs au pluriel ou de vivre ensemble dans une bienveillante tolérance, à ses frères et à tous les hommes de bonne volonté. Tous ceux qui ont suivi le même chemin savent ce que cela veut dire, ils n’ont pas besoin de cours de civilité ou de morale, ils ont appris à rectifier sans cesse avec l’équerre de la raison, tout en pratiquant l’ouverture du compas. C’est par le travail que leurs mains s’unissent pour tirer dans le sens de ce bien commun.
COMMUNIQUE
Communiqué du 10 avril 2018 - « L'État chez lui, l’Église chez elle ».
Date parution : 10/04/2018
Cet article est reposté depuis L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset.
à René-Guy Cadou De bas brouillards tremblaient aux vallées de l'automne Les chiens jappaient sans fin sur le bord des ruisseaux On entendait rouiller leurs abois dans l'écho A des lieues et des lieues, sur des pays sans borne. Le vent sentait la pierre rêche et le gibier Il était dur et vif nous trancher la gorge. Nous nous hâtions vers quelque grange dont le porche Offrait déjà l'abri
JF.
Notre nostalgie indienne
Elle fut nécropole, abbaye, monastère, forteresse, prison, puis rendue à sa vocation originale. Aujourd’hui parcourue chaque année par plusieurs millions de visiteurs venus du monde entier, l’iconique abbaye du Mont-Saint-Michel a traversé quinze siècles d’une histoire mouvementée. Mais, miraculeusement bâtie entre ciel et mer, elle a pu préserver sa dimension spirituelle. En son sein continuent de s’élever les chants et les âmes…
EXTRAIT: « Mille fois reproduite, l’image a fini par devenir un cliché. Pourtant, l’émotion qui vous saisit à l’approche du mont Saint-Michel émergeant d’écharpes de brume tel le Vaisseau fantôme pris dans les rais d’un sortilège, elle, ne faiblit pas. Rocher tout à la fois souverain et fin équilibriste, il apparaît à l’horizon, flottant plutôt qu’ancré, entre ciel, océan et cendre de mer, cette tangue qui s’ouvre, humide et souple, sous les pieds des marcheurs ; territoire toujours redessiné par l’une des plus fortes marées de la planète, sanctuaire ornithologique et désert marin de 500 kilomètres carrés battu par tous les vents – et ici, combien ils soufflent, tout autant que l’Esprit ! »
EXTRAIT: « Qui pourrait avoir oublié, s’il l’a vu et entendu à la radio et à la télévision, cet homme aux allures de professeur Nimbus parlant de l’œuvre de saint Augustin ? Et qui, à l’aube du XXIe siècle, aurait parié dix sous sur la résurrection d’Augustin d’Hippone, philosophe chrétien du IVe siècle ? Il suffit que Lucien Jerphagnon apparaisse chez Bernard Pivot pour que les spectateurs adoptent tout son charme et toute sa joie, et son autorité qui fit d’une curiosité un best-seller. Sidérés, ils virent encore cet érudit aux allures si élégantes, avec je ne sais quoi de léger et d’aérien, deviser avec Isabelle Huppert comme s’ils avaient tourné dans le même film. Comédien, et même grand comédien, Lucien Jerphagnon l’était assurément. Après tout, il avait été un professeur culte pour des générations d’étudiants à l’université de Caen. Et jusqu’alors, ses bons mots, ses aphorismes, ses flèches et ses foudres se répétaient d’étudiant en étudiant, au point de donner l’impression qu’il existait une communauté, élue entre toutes, des initiés du Maître. »
Pierre d’angle du mode de pensée chinois, le Yi Jing, le “Classique des Changements”, est un ouvrage unique, étrange et utile. Longtemps les Occidentaux l’ont méprisé, n’y voyant qu’une sorte de brouet divinatoire prélogique ayant la prétention d’expliquer le fonctionnement du monde par sa propre respiration, c’est-à-dire sans l’intervention d’aucun Dieu créateur. Aujourd’hui, le Yi Jing(on l’écrivait naguère “Yi King”) retrouve sa place parmi les diamants de l’intelligence humaine, à la fois en tant qu’éclairage de la dialectique des situations changeantes et aussi en tant que manuel stratégique d’aide à la prise de décision individuelle.
EXTRAIT: « Livre sans âge et sans auteur, le Yi Jing est un tout petit fascicule, son texte complet en chinois tiendrait moins de place que cet article. Ce mince livret est le résultat d’un étonnant processus de distillation intellectuelle qui a accompagné l’histoire chinoise depuis le XIIIe siècle avant l’ère commune (premières traces de l’écriture idéographique) jusqu’à la fondation de l’empire, mille ans plus tard. Fixé à l’époque de la dynastie Han (– 206 à + 220), le Yi Jing allait être placé au premier rang des “Cinq Classiques Confucéens” que tout lettré devait connaître par cœur pour concourir aux examens impériaux ouvrant la voie aux emplois mandarinaux. Pendant deux millénaires, il servira de vocabulaire et de référence intellectuelle à quasiment tout ce qui sera pensé aux abords du fleuve Jaune.
« Pour éprouver une émotion métaphysique devant une œuvre d’art, l’homme a besoin de se perdre dans plus grand que lui. Devant une immense étendue de pigments, comme le bleu Klein, l’âme se connecte à ce grand mystère qui nous entoure. »
Peintre habitée cherchant sans cesse à établir un lien entre deux mondes, formée à l’art ancestral de la peinture chinoise, Fabienne Verdier est l’une des actrices majeures du monde de l’art contemporain. Avec son pinceau géant gorgé de 80 à 100 litres d’eau, elle explore un nouvel art de la calligraphie pour continuer à vivre la poésie dans son essence. Aliette Armel l’a rencontrée en octobre dernier.
Edward S. CURTIS
Ultreïa ! En vente libre, totalement libre a consommer sans aucune modération, trois à quatre fois par jour, du lever au coucher du soleil, pour voir la grande lumière qui commence à paraître. Le numéro 19,90 € parution trimestrielle aux quatre saisons.
Le prochain numéro en Juillet : Dossier Contemplation, Art, Louange, Bonté.. La beauté un chemin de vie ?
JF.
Christine And The Queens ~ Christine {paroles}
Je commence les livres par la fin Et j'ai le menton haut pour un rien Mon œil qui pleure c'est à cause du vent Mes absences c'est du sentiment Je ne tiens pas debout Le ciel coule sur mes mains J...