QUE LA SAGESSE PRÉSIDE À LA …
Au moment où le feu du soleil brille encore au zénith et va amorcer sa lente descente. Après avoir reçu les bienfaits de la plénitude
de sa chaleur, qui a vivifié en nous le désir et la force de pratiquer le bien. Après avoir arrêter un instant le cadran de notre montre et fixer la beauté de la nature qui nous entoure, après avoir partager avec nos enfants, nos petits-enfants, nos amis quelques moments volés à l’urgence de l’inutile. Après avoir bu les rasades jusqu’à plus soif de leurs rires, de leurs joies sans pourquoi, qui effacent les souffrances. Après tous ses joyeux tumultes qui résonnent encore dans nos cœurs, chargés de ces petits bonheurs qui sont de grandes joies, nous aspirons à la reprise de nos travaux.
Sommes-nous un peu plus sages, un peu plus éclairés au déclin de l’été, avons-nous assez respiré les senteurs délicates des chemins de montagne, la force du parfum iodé de l’océan ?
Nous étions, instant bien loin des demandes pressantes de réactivité de vitesse d’exécution des inflexibles injonctions d’être en « marche » sans but, sans avoir ni décidés, ni réfléchis où nous allions, nous avions, un instant renoncé aux diktats de la mobilité pour la mobilité, pour produire et accumuler à tout prix. Nous étions peut-être, au commencement du chemin de la sagesse sans le savoir ?
Lao Tseu nous enjoint d’apprendre à être désœuvré pour ouvrir le livre de la voie de la vertu, ce livre qui permet de nous dépouiller de nos ambitions et nos égoïsmes, qui permet de se concentrer sur nos souffles intérieurs apaisants. Nous pouvons dès lors être émerveillés, éveillés, immobiles et méditatifs devant la beauté de la nature, juste derrière les persiennes de nos yeux. C’est là peut-être aussi que se trouve la sagesse qui préside à notre vie, cette sagesse qui fait battre notre cœur et résonne dans notre âme.
Parfois à midi, nous avons l’impression que le jour s’achève, aurions-nous oublié de vivre, ou est-ce le commencement d’une autre vie ?
Nous avons tendance à penser que le temps passe trop vite, que la vie est trop courte, mais c’est peut-être une illusion ? En réalité, nous ne nous posons pas la question qu’avons-nous fait de notre vie, de cette vie qui nous as été donnée ?
Le stoïcien Sénèque dans La brièveté de la vie, disait : « La vie n’est pas trop courte, c’est nous qui la perdons. » À force de gaspiller notre temps, il ne nous en reste plus pour l’essentiel : voir ses enfants, ses amis, tous ceux que l’on aime et prendre le temps de leur dire qu’on les aime sans pudeur.
Le chanteur criait : j’ai oublié de vivre. Un autre chanteur nous regardant en souriant derrière sa moustache nous disait aussi Quand on est con on est con le temps ne fait rien à l’affaire…Le même chanteur refusait de souscrire aux trompettes de la renommée et méditait en père peinard sous son arbre.
Décidemment je m’égare, quoique, il est temps d’être sage et reprendre nos travaux.
Jean-François Guerry.
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