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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
Hubert Reeves

Hubert Reeves

LE PFH……

Putain de facteur humain. Hubert Reeves le célèbre Astrophysicien vient d’être nommé Président d’honneur de l’Agence Française pour la biodiversité.

Cette agence résulte de la fusion de plusieurs organismes travaillant à la défense de notre environnement. Le rôle de l’agence est de préserver la faune, la flore et l’eau, stopper la disparition des espèces animales.

Pour cela son but est de proposer des textes de lois au vote de nos instances représentatives. C’est là qu’intervient le fameux PFH putain de facteur humain, dont les représentants sont les lobbys industriels, qui protègent les fortunes mondiales, les sociétés multinationales, le PFH n’est en réalité que le pouvoir de l’argent accumulé en détruisant notre environnement.

Hubert Reeves un utopiste, mais moi j’aime ceux qui transgressent, ça fait du bien de savoir que nous avons une conscience qui défend nos enfants et nos petits enfants. Faisons de notre mieux pour combattre avec lui ce PFH, puisque la Franc-Maçonnerie doit montrer par l’exemple….

Note : Le PFH putain de facteur humain est une expression d’origine Québécoise.

JF.

Biographie abrégée

Hubert Reeves, astrophysicien, B.S. Université de Montréal, 1953,

MSc McGill University 1955.

PhD, Cornell University, Ithaca N.Y., 1960.

Conseiller scientifique à la NASA Institute for Space Studies, New York, 1960-1964.

Directeur de Recherches au Centre National de la Recherche Scientifique, Paris, 1965.

Sujets de recherches au Service d’Astrophysique de Saclay : origine des éléments chimiques, origine du système solaire, origine de l’univers, astrophysique nucléaire, cosmologie.

Professeur Associé au Département de Physique de l’Université de Montréal.

Président de l’association Humanité et Biodiversité.

LE PFH....

En bonus je vous conseille la lecture du livre de Gilles Vigneault : « Les Gens de mon pays » dont l’introduction est de Rémy le Tallec critique musical de la Revue Chorus il est bien connu au Québec et en Bretagne pour avoir participé à l’essor et au renouveau de la musique en Bretagne sous toutes ses formes. La Préface est de Hubert Reeves. Ce livre est composé de l’ensemble des textes de ses chansons, après le bonheur d’écouter, le bonheur de lire.

Pour aller plus loin : sicavouschante.over-blog.com/article-chorus-vingt-ans-apres-110414722.html

 

JF.

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Publié le par jean françois
UN PAS DE PLUS VERS LA LIBERTÉ
UN PAS DE PLUS VERS LA LIBERTÉ !

Un pas de plus, un pas vers la Liberté, je vous propose la lecture de ce beau poème, suivi d’une réflexion sur la Liberté, la véritable Liberté, la Liberté intérieure conquête de notre volonté. Les paroles de vérité de Nelson Mandela sont une bonne introduction à ce poème et un pas de plus vers la Liberté intérieure, celle qui brille dans les yeux de mon Frère.

JF.

 

Un long chemin vers la liberté de Nelson Mandela

Un long chemin vers la liberté

 

« J’ai toujours su qu’au plus profond du cœur de l’homme résidaient la miséricorde et la générosité. Personne ne

naît haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion.

Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car

l’amour naît plus naturellement dans le cœur de l’homme que son contraire.

Même aux pires moments de la prison, quand mes camarades et moi étions à bout, j’ai toujours aperçu une lueur

d’humanité chez un des gardiens, pendant une seconde peut-être, mais cela suffisait à me rassurer et à me

permettre de continuer.

La bonté de l’homme est une flamme qu’on peut cacher, mais qu’on ne peut jamais éteindre. Un homme qui prive

un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, il est enfermé derrière les barreaux des préjugés et de

l’étroitesse d’esprit. Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu’un d’autre de sa liberté, tout comme je ne suis

pas libre si l’on me prive de ma liberté.

L’opprimé et l’oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité. Quand j’ai franchi les portes de la prison,

telle était ma mission : libérer à la fois l’opprimé et l’oppresseur. Certains disent que ce but est atteint. Mais je sais

que ce n’est pas le cas. La vérité, c’est que nous ne sommes pas encore libres ; nous avons seulement atteint la

liberté d’être libres, le droit de ne pas être opprimés.

Nous n’avons pas encore fait le dernier pas de notre voyage, nous n’avons fait que le premier sur une route plus

longue et difficile. Car être libre ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui

respecte et renforce la liberté des autres. La véritable épreuve pour notre attachement à la liberté vient de

commencer ».

 

(Nelson Mandela)

UN PAS DE PLUS VERS LA LIBERTÉ
Vu sur GADLU INFO : Un pas de Plus…..

 

Ultreïa … un pas de plus ! est un poème de ma composition !

Ultreïa (du latín ultra -au-delà- et eia, interjection évoquant un déplacement) est une expression de joie du Moyen Âge, principalement liée au pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Ce salut de ralliement des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle signifie : aller plus loin, plus haut. C’est l’expression du dépassement physique et spirituel.

 

Le Blog à ne pas manquer

www.gadlu.info.
UN PAS DE PLUS VERS LA LIBERTÉ
La liberté, signifie la responsabilité. C'est pourquoi la plupart des hommes la craignent.
( G.B.Shaw)
La liberté est-elle possible?

 

Il est étrange qu'à une époque où l'on ne parle que de liberté, on nie couramment l'existence même de cette liberté. Il est plus étrange encore que cette négation de la liberté vienne spécialement de cette science moderne qui se glorifie d'avoir proclamé le droit à toutes les libertés.

Les philosophes modernes ne se gênent pas non plus pour nier la liberté humaine. La liberté de la volonté, selon eux, n'existe tout simplement pas. L'homme n'est qu'un animal supérieur dans la chaîne des animaux. La liberté dont on parle tant n'est qu'une grande illusion. L'homme n'a pas d'âme spirituelle et immortelle, et forcément, la volonté libre n'existe pas. L'homme est un machine plus compliquée que les autres machines animales; il n'est qu'un faisceau de tissus et de nerfs, un cerveau plus développé, avec des déterminismes sociaux, familiaux et individuels qui dictent la trajectoire de la vie. Au bout de la ligne, l'être humain ne peut être responsable de ce qu'il est, car ce qu'il est et ce qu'il sera, est déjà pré-déterminé.

1. Peut-on définir la liberté ?

Il est difficile de parler de la liberté.«Quand on se demande quelle est l'essence de la liberté, on est incliné à en faire une propriété, une qualité de l'homme. Ainsi on dira: c'est un fait que l'homme est libre. Mais la liberté ne peut être un fait, ni une qualité, ni une propriété» écrit Louis Lavelle. La véritable liberté ne peut être expérimentée que de l'intérieur. La liberté nous renvoie dans le domaine de l'existence concrète, et il nous faut accepter constamment la déception de ne jamais pouvoir dire adéquatement: la liberté, c'est ceci ou cela. Alain ne disait-il pas un jour que «dans le moment que l'on va choisir, on découvre que le choix est déjà fait».

Le langage populaire affirme cependant que la liberté, c'est l'absence d'entrave et de contrainte. Les entraves ou les contraintes peuvent être de deux catégories: elles sont extérieures d'une part, intérieures d'autre part. Celui à qui les policiers viennent de passer les menottes dira qu'il vient de perdre sa liberté. Celui qui est enfermé depuis dix ans derrière les barreaux pour un crime commis, affirmera qu'il est privé de liberté depuis plusieurs longues années. Le jeune homme empêché de sortir le soir avec ses amis, à cause d'une bévue familiale ou scolaire, crie son manque de liberté. La liberté est vue ici comme l'impossibilité de se déplacer, d'aller d'un endroit à un autre, comme bon lui semble.

Dietrich Bonhoeffer, théologien protestant exécuté par les nazis en 1945 nous donne une toute autre notion de la liberté. Après un bref séjour aux États-Unis, il est arrêté en avril 1943 pour avoir participé au mouvement d'opposition à Hilter dirigé par von Stauffenberg. Il est pendu deux ans plus tard, laissant une Éthique (inachevée) et des lettres de prison (Résistance et soumission) absolument exceptionnelles, publiées en 1951. La prison n'enleva jamais la liberté au théologien allemand: elle lui enleva seulement son pouvoir de se déplacer où il voulait. Il avait bien compris que la liberté était toute intérieure et qu'elle ne consistait pas dans l'absence de contraintes extérieures. Il avait compris qu'il y avait une foule de gens qui peuvent aller où ils veulent, mais qui, dans les faits, ne sont pas des fils et des filles de la liberté. Il avait compris que beaucoup de gens se pensent libres, mais qu'en réalité, ils sont les esclaves, les enchaînés du monde moderne.

Les plus belles pages sur la liberté que je connaisse ont été écrites par un homme qui a passé les dernières années de sa vie derrière les barreaux, et qui, aux yeux des hommes, avaient perdu sa liberté. Bonhoeffer, contraint de ne plus se déplacer là où il le voulait, avait compris que les entraves extérieures ne peuvent pas détruire sa faculté de volonté libre. Les barreaux, les privations, les coups de fouet, les mépris et les humiliations ne pouvaient pas atteindre sa volonté. Sa captivité lui a permis d'écrire ce qu'il n'aurait sans doute pu jamais écrire. Il écrivit sur ce qu'il avait de plus précieux: sa propre liberté. Aux yeux des autres, la liberté lui avait été confisquée. A ses propres yeux, il l'avait plus que jamais retrouvée.

La liberté n'est donc pas liée aux entraves ou aux contraintes extérieures. Elle est cette capacité de donner ou de refuser le consentement intérieur. Toute la question est là: l'être humain est-il libre intérieurement ? Est-ce possible que l'être humain soit lié par d'autres forces déterminées qui l'empêchent de choisir librement ses actions ou ses pensées, qui l'empêchent de se réaliser comme être humain libre ? Autrement dit, est-ce que la volonté humaine, éclairée par la raison, possède le pouvoir de choisir l'action à faire ou à poser, possède la capacité de choisir ceci plutôt que cela ? Le théologien allemand, prisonnier des nazis, affirme,dans son existence concrète, que cela est possible.

 

2. Conscience et liberté humaine

La meilleure preuve de l'existence concrète d'une liberté dans l'homme, ou du caractère libre de sa volonté, c'est sa conscience personnelle. La conscience est la faculté intérieure en vertu de laquelle l'homme perçoit la présence d'actions intérieures. Elle est, selon Louis-Marie Morfaux (Vocabulaire de philosophie et des sciences humaines), un jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. Elle est cette voix intérieure qui me dit que je suis en train de faire telle chose ou qui me dit que je suis en train d'en vouloir une autre.

L'écoute de cette voix intérieure permet à l'être humain de formuler le jugement suivant: « Je suis libre de poser tel ou tel geste; je suis libre de faire tel ou tel acte; je suis libre d'agir face à cette situation de telle ou telle manière ou tout simplement de ne pas agir du tout.» L'être humain est tellement structuré de cette façon que l'histoire nous rappelle l'exemple d' une multitude de personnes qui sont allés jusqu'à accepter la mort parce qu'elles étaient convaincues de la justesse de leurs pensées ou de la bonté de leurs actes.

L'universalité du témoignage de la conscience individuelle n'est pas à démontrer. La conviction qu'à l'homme de sa liberté est un fait reconnu. Les Latins ne disent-ils pas: « Contra factum non valet argumentum » - Aucun argument ne peut infirmer ce qui est un fait.» En plus d'être universel, ce fait semble indestructible dans le coeur humain. Ceux- la mêmes qui nient la réalité de la conscience, démontrent par les faits, que leur négation n'est que théorique. Les actes qu'ils posent inconsciemment dénient leurs propres paroles. Bref, on le voit bien, ceux qui nient la réalité de la conscience ne le font en réalité que pour signifier qu'ils n'ont de compte à rendre à personne (surtout pas à Dieu !) et qu'ils sont dans les faits que les jouets de déterminismes sur lesquels ils n'ont aucune emprise.

Un exemple suffira. Imaginons un seul instant un philosophe ou un écrivain d'ici ou d'ailleurs qui nie la réalité de la conscience et son universalité dans le coeur des hommes. Sa théorie élaborée, il l'écrit dans un livre qu'il publie chez un éditeur de son choix. Lors de la conférence de presse, où il lance son ouvrage, un journaliste s'inquiète de sa position, lui demande des explications supplémentaires, et va jusqu'à lui demander s'il est bien l'auteur de cet ouvrage où cette théorie est longuement expliquée. L'écrivain, sans aucun doute, affirmera que ces longues pages où il élabore sa théorie, sont bien de son cru.

 

Imaginons maintenant, l'ouvrage lancé, qu'un lecteur annonyme s'empare du texte publié, change le nom de l'auteur original pour y mettre le sien, publie l'ouvrage à nouveau sous un nouveau titre, tout en gardant le contenu intact. Croyez-vous que le philosophe félicitera le plagiaire ? Croyez qu'il l'encouragera à continuer dans cette voie? Croyez qu'il affirmera que ce «voleur de texte» n'est pas responsable de ce qu'il fait, qu'il ne mérite pas d'être réprimandé, puni, incarcéré ? Croyez-vous qu'il dira que cette personne ne peut pas être taxée de voleuse parce qu'elle n'est libre de voler ou de pas voler, parce que ses gênes, ses déterminismes, sur lesquels il n'a aucun contrôle, l'ont conduit à poser un geste dont il n'est pas responsable ? La réponse me semble facile à donner: il y a des gens qui écrivent dans leurs livres, qu'ils vendent à gros prix, que la liberté humaine est impossible, mais, dans les faits, font exactement comme tout le monde, vivent et se conduisent comme si le liberté humaine existait.

A chaque instant, l'homme ne fait que poser des gestes de volonté libre, et tout homme qui nie le caractère libre de la volonté se contredit dans ses actes mêmes. Je laisse à chacun le soin de multiplier les exemples.

3. Limites de la liberté humaine.

La liberté humaine bien comprise renvoie donc à une démarche intérieure. Mais, la liberté bien comprise, n'est pas une liberté d'action illimitée et absolue. La vie humaine comporte des moments où la liberté ne peut pas s'exercer. Dans certains cas, l'homme n'exerce pas sa liberté alors qu'il pourrait et devrait le faire. Il ne le fait pas par crainte ou tout simplement par lâcheté. Il arrive même que l'homme n'exerce pas leur liberté, à cause de certaines circonstances bien particulières.

La réalité humaine, d'une part, fait qu'un grand nombre de choses échappent à notre contrôle. La taille humaine échappe à notre contrôle. Certains gestes posés durant le sommeil peuvent échapper à notre contrôle également. Des excès de colère peuvent faire en sorte que certaines paroles prononcées ne le seraient pas dans un état normal. L'activité de la volonté libre est donc liée aux choses qu'un être humain peut faire quand sa volonté est éclairée par sa raison, aux moments où celle-ci est saine et responsable.

La respiration humaine est un phénomène vital. Chacun respire sans penser à l'acte posé. Dans un cabinet de médecin, sous la commande de celui-ci, on peut contrôler, à des fins médicales , l'exercice de la respiration. Marcher est un phénomène humain normal, qui ne commande pas d'acte réfléchi à chaque pas posé. On peut, à cause de circonstances particulière, décider de ne pas marcher, de marcher plus vite, ou de ralentir le pas. Il est préférable, si le feu est en la demeure, de quitter sa position de yoga, laisser rapidement le lieu de l'incendie. Personne n'osera dire qu'il vaut mieux terminer l'exercice commencé, avant de courir plus tard dans la rue.

Certaines circonstances plus difficiles limitent l'exercice de la liberté humaine. Malade, mes pensées et ma manière d'agir peuvent varier, changer, être affectées plus ou moins par mon état. Mais, même dans cet état passager, l'être humain peut toujours choisir d'agir de telle façon plutôt que telle autre, régler ses inclinations naturelles et les orienter vers son bien.

4. De l'instinct à l'esprit

Les tendances ou les inclinations naturelles sont à la base de la construction de l'être humain, donc à la base de la construction de sa liberté. Les tendances en sont le matériau privilégié. Le philosophe Alain compare souvent la condition humaine à un voilier qui louvoie. Les vents sont contraires, mais par une manoeuvre élégante, le marin les fait servir à ses fins «avançant contre le vent par la force même du vent».

Ainsi la liberté n'est pas le pouvoir d'agir sans désir. Elle n'est pas un mouvement d'indifférence qui plane sur nos actions. La liberté émane d'une «volonté» qui ne peut que s'exercer en vue du bien de celui qui pose l'acte. Il n'y a pas d'indifférence vis-à-vis de soi-même. Les gestes que nous posons ne sont jamais indifférents et ils engagent tout l'être que nous sommes.

L'être humain, à la différence de l'animal, émerge des paysages toujours semblables qui caractérisent la vie purement animale. Il peut reconstruire les paysages, les élargir, les modifier. Il peut construire et reconstruire et donc unifier son existence personnelle. La liberté est donc cette possibilité d'interprétation que l'être humain possède par rapport à ses réclamations purement instinctives. L'homme est donc un animal qui valorise. Il sait qu'il n'a pas le droit, de par sa nature, de devenir n'importe quoi et n'importe qui et, par voie de conséquence, de faire n'importe quoi face à lui-même et face à l'autre qu'il côtoie. A chaque fois que l'être oublie cette différence de nature, il redescend vers la pure animalité, où il ne se complaît jamais.

Gaston Berger dans La liberté et le temps (p.72) affirme que l'être humain doit s'élever «en prenant des appétits pour matière première, à la façon du peintre qui fait de la beauté avec des terres et des boues, et non avec de la lumière pure ou de bonnes intentions». La conquête de la liberté doit se faire à partir de la reconnaissance de certains déterminismes connus et exploités. La liberté humaine sera toujours une liberté incarnée dans les tendances qui sont les nôtres. Les philosophes du Moyen âge ont, sur ces questions, bien des leçons à nous donner . L'homme, selon eux, est partie liée avec la nature. Toute la dignité de l'homme lui vient d'autre chose que de ses contacts déterminés avec la matière. Il est matière, mais il n'est pas que matière. Il est lié aux conditions de la matière, mais il n'est pas absorbé par elle. A cet effet, Thomas d'Aquin ne craint pas d'affirmer que l'union de l'âme et du corps ne fait pas plus question que, dans un cachet, l'union de la cire et de l'empreinte, et que corps et âme ne font qu'un. (Somme théologique, IIIa, qu. 62, art. 1 ad 2m; II de Anima, lect. 1).

Comprise ainsi, la liberté humaine, s'édifiant à partir de matériaux bien déterminés que sont les tendances ou les inclinations de la nature, ne peut pas être un absolu. La liberté humaine n'est pas un «produit stable». Elle se réalise en chacun des êtres humains à partir de ce que chacun est, de ce que chaque personne est un être unique au monde. La liberté est donc toujours «en situation» et elle prend forcément des visages à l'infini, conditionnée qu'elle est par un certain nombre de facteurs que sont l'hérédité, le tempérament, l'éducation reçue, les habitudes prises, le contact avec les autres, la culture ambiante, etc.

Personne, par exemple, ne réagit de la même manière face à l'usage des boissons alcooliques. La liberté, bien exercée, se présentera ici sous le visage de la vertu de tempérance. Personne ne réagit de la même manière face à l'épreuve. La liberté, bien exercée, se présentera ici sous le visage de la vertu de courage. Personne ne réagit de la même manière face au respect des autres, de la propriété d'autrui. La liberté, bien exercée, pendra ici le visage de la justice. Et ainsi de suite. La liberté, ça ne trouve pas quelque part, comme un produit, dans un super-marché. La liberté, ça se trouve dans des actes posés, en vue de l'épanouissement de l'être humain.

Chaque être doit donc inventer sa manière d'être humain. Il doit chercher en lui, à partir des forces et des tendances qui l'habitent, sa façon originale d'être. La liberté individuelle prendra donc la forme d'une histoire toute personnelle, remplie d'échecs et de succès, de combats perdus comme de victoires transformantes, de choix valorisants comme de choix destructeurs.

Il arrive, dans notre monde actuel, que cette question du choix prenne toute la place dans l'usage de la liberté. Le choix, selon nous, n'est pas l'élément essentiel de l'usage de la liberté. Emmanuel Mounier affirme, avec raison, qu' «une sorte de myopie philosophique a détourné sur l'acte du choix le centre de gravité de la liberté. Que vaudrait la liberté, si elle ne nous laissait à choisir qu'entre la peste et le choléra? (...) Concentrer l'attention à la liberté sur le pouvoir de choix exclusivement, c'est mettre la liberté en perte de vitesse et la rendre bientôt impuissante au choix même, faute d'élan suffisant(...) La ramasser sur la seule conquête de l'autonomie, c'est encourager cette crispation de l'individu qui le rend opaque et indisponible». (Emmanuel Mounier, Le personnalisme, Presses Universitaires de France, Paris, 1951, pp.81-82).

La liberté, ce n'est pas la possibilité de choisir n'importe quoi. La personne qui choisit cinq fois de divorcer n'est pas forcément plus heureuse parce qu'elle exercé cinq fois le pouvoir qu'elle avait de le faire. La liberté, n'est pas uniquement dans le pouvoir de faire ou de choisir, mais dans le pouvoir de rejoindre, à travers des choix possibles et inévitables, la vérité de son être.

Comme la liberté est à sens unique, chacun choisit, avec les connaissances qu'il a, ce qui lui semble le mieux de faire dans les circonstances. Chacun vit avec le cours irréversibles de ses décisions. Le geste du suicide en est un exemple ultime. Bien des gens hésitent à poser ce geste, parce qu'ils savent bien que tel geste implique une irréversibilité absolue. Dans le courant de la vie ordinaire, chacun peut revenir sur un acte posé, l'approuver ou le rependre d'une autre façon. Dans le cas du suicide, il est assez difficile de penser à ce retour normal sur le geste posé: celui qui était équipé pour le faire n'est plus !

Auteur Anonyme - Texte transmis par Claudius !

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Publié le par jean françois
LA DIALECTIQUE CE QUI EST....EST COMME CE QUI EST....

LA DIALECTIQUE CE QUI EST....EST COMME CE QUI EST....

RÉFLEXION : UN ÊTRE ACCOMPLI

Chacun a son chemin de vie et cherche a s’accomplir, c’est la recherche de sens pour son passage sur terre.

Plotin dans le livre III de sa première Ennéade qui traite de la Dialectique, ou des moyens d’élever son âme au monde intelligible, distingue trois sortes d’homme qui sont en recherche pour atteindre le bien et accéder au monde de la haute connaissance spirituelle. Pour certains cela correspond à des étapes, des passages, l’homme doit être « le plus savant » possible. Il doit donc être descendu ici-bas pour se former en Philosophe, Amant, Musicien toujours selon Plotin.

L’homme doit descendre au plus bas dans sa caverne, pour s’élever le plus haut possible, jusqu’au sommet suprême, qu’il atteindra peut être quand la porte de l’éternel Orient s’ouvrira. Il aura ainsi fait le chemin du monde des sens, du monde matériel au monde de l’intelligible de l’esprit, pour atteindre le monde de la spiritualité universelle.

Plotin décrit les étapes en quelque sorte d’un chemin initiatique. Le Musicien dit il se laisse toucher par le beau, qu’il ne peut atteindre seul, il doit être stimulé, il recherche l’harmonie de l’Unité. Il lui faudra découvrir le beau absolu et non les parties du beau. Il devra donc franchir la barrière de ses instincts.

L’Amant lui est charmé par les beaux objets qui s’offrent à sa vue. Il ne doit pas admirer un seul corps, mais embrasser tous les corps où se rencontre la beauté. Il recherchera le beau, dans les arts, les sciences, les vertus. Il se dirigera vers toutes les choses incorporelles. Il s’élèvera à l’intelligence à son être véritable, il sera alors proche du but suprême.

Quant au Philosophe il est porté naturellement vers le monde intelligible, il est dégagé des objets du sensible. Il cherche simplement la bonne route. Le Philosophe a besoin d’un guide, il faut donc lui montrer la bonne route, comme il est vertueux par nature, on n’aura qu’à élever sa perfection de la vertu. (Libre de bonne mœurs… fuir le vice pratiquer la vertu…  quelle est votre ambition ? Faire de nouveaux progrès en maç….)

Le faire parler avec son âme. C’est par la pratique de la Dialectique processus de l’élévation de l’âme selon Platon, qu’il y parviendra.

Plotin successeur de Platon considérait la Dialectique comme la partie la plus importante de la Philosophie, voire comme le but de la philosophie toute entière, voie vers la sagesse.

Le Franc-Maçon à la recherche du sens à donner à sa vie marche dans les pas de Plotin sur le chemin de l’élévation spirituelle, de l’élévation de son âme. Il sera Musicien, Amant et Philosophe, son guide : le rituel et les Frères de sa Loge, il progresse avec force, sagesse et beauté, comment ? Par la pratique des Exercices Spirituels chers aux philosophes de l’antiquité, exercices qui structurent sa progression initiatique scalaire. Il n’est pas dévoré par l’ambition, l’orgueil ou le fanatisme de vouloir devenir ou redevenir un Dieu, mais aspire à être un homme accompli au service de ses Frères en humanité.

JF.

 

 DE LA DIALECTIQUE : ConverserèParlerèDistinguerèTrierè Véritéè

 

Platon : “La dialectique est la seule qui rejetant successivement les hypothèses, s’élève jusqu’au principe même pour assurer solidement ses conclusions, la seule dont il est vrai de dire qu’elle tire peu à peu l’oeil de l’âme du grossier bourbier où il est enfoui et l’élève en haut” (La République)

 

Hegel : “La dialectique est le mouvement rationnel supérieur, à la faveur duquel des termes en apparence séparés passant les uns dans les autres spontanément, en vertu même de ce qu’ils sont, l’hypothèse de leur séparation se trouvant ainsi éliminée” (Science de la Logique)

 

Marx : “La dialectique se réduit à la science des lois générales du mouvement, tant du monde extérieur que de la pensée humaine, à deux séries de lois identiques au fond, mais différentes dans leur expression” (Le Capital)

 

 

Kant : “Critique de l’entendement et de la raison par rapport à son usage hyperphysique, critique qui doit dévoiler la trompeuse apparence des prétentions sans fondement de cette faculté et rabaisser son ambition” (Critique de la raison pure)

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Publié le par jean françois
INFO

Bientôt dans les Kiosques le numéro 53 de Franc-Maçonnerie Magazine : Les Jésuites, le Pape et les Francs-Maçons les coulisses d'une relation trouble....

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Publié le par jean françois
ACTUALITES MACONNIQUES

 

Cette semaine l’affaire Jean-François DARAUD a agité le monde Maçonnique, le blog la Lumière levait le lièvre. Dans le prolongement de cette affaire, le Blog lafrancmaconnerieaucoeur.com publiait le 05 Janvier le texte d’un auteur anonyme « de l’instinct d’interdiction » ainsi qu’un commentaire, qui suscita la réaction de Cincinnatus, que je vous livre ci-dessous Ce dernier pensais que les discussions politiques étaient interdites en Maçonnerie ou nuance en Loge….. Le Blog la Lumière fait paraître un nouvel article, voire également le Blog la Voûte Etoilée de Gérard Contremoulin. Tout cela nous change de la recherche de plus de spiritualité…

JF.

 

 

Jean-François DARAUD

Jean-François DARAUD

 

BLOG LA LUMIERE DE L’EXPRESS

 

Le 4 janvier 2017, la Chambre Suprême de Justice Maçonnique (CSJM) du GODF a décidé d’exclure le frère Jean-François Daraud, 61 ans, de la loge Les Vrais Amis Réunis (Orient de Carcassonne) en raison de sa candidature sous l’étiquette Rassemblement Bleu Marine (RBM de Marine Le Pen), alors qu’il était membre de l’UDI. Le motif de l’exclusion serait conforme à la plainte de Michel Vorms, le Garde des Sceaux et du Timbre du GODF: le RBM «est un groupement qui appelle à la discrimination, la haine, la violence, envers les personnes en raison de leurs origines ou de leur appartenance à une ethnie ce qui est contraire aux valeurs que défend le Grand Orient De France

Contacté par mes soins, l’avocat de Jean-François Daraud, Me Bernard Kuchikian, m’a indiqué que cette décision ne le surprenait pas et que son client allait la contester devant un tribunal de la République. Dans un communiqué de presse du 21 décembre 2016, jour où le frère Daraud devait comparaître devant la CSJM, son avocat déclarait : «On lui reproche, c’est un comble, d’appartenir à un mouvement haineux, sectaire et raciste, toutes accusations infondées et scandaleuses, de la part d’auteurs d’une pantomime de justice

Jean-François Daraud, qui a été initié le 22 mai 1997 à la Grande Loge de France (GLDF) avant de rejoindre le GODF le 6 mai 2003, reproche à son obédience d’avoir refusé qu’il soit assisté d’un avocat profane lors de l’audience du 21 décembre 2016 de la CSJM. Michel Vorms rétorque que le GODF n’a fait qu’appliquer ses règlements généraux qui prévoient qu’un frère ne peut être assisté que par un membre de l’obédience: «L’audience de la CSJM étant une tenue, le frère convoqué ne peut être assisté que par un frère.»

Avant même de commencer, l’audience du 21 décembre était conflictuelle. Jean-François Daraud n’acceptant pas de choisir un avocat membre du GODF et de comparaître sans son conseil profane, il a préalablement obtenu du TGI de Paris la désignation d’un huissier de justice pour assister à l’audience de la CSJM (et constater son déroulement). Maître Kuchukian compte donc mettre en cause la constitution et le règlement général du GODF parce qu’ils ne permettraient pas, selon lui, la tenue d’un procès équitable (avec le libre choix de l’avocat, conformément à l’article 6-1 de la Déclaration européenne des Droits de l’Homme). Michel Vorms réplique que toute association a le droit d’interdire à ceux qui n’en sont pas membres de participer à ses réunions internes.

Le conseil de Jean-François Daraud affirme aussi que son client a été privé de la phase de conciliation avant l’audience disciplinaire. Michel Vorms soutient au contraire que la CSJM a proposé une phase conciliation, le 21 décembre 2016, qui a été refusée par Jean-François Daraud, en quittant la séance.

Ce n’est pas la première fois que le GODF exclut un frère qui veut faire campagne auprès de Marine Le Pen. Ce fut le cas en 2012 de Valéry Le Douguet, sur lequel j’avais écrit dans L’Express à l’époque, qui a été radié juste avant la présidentielle (lien vers le post récent de Gérard Contremoiulin). Il n’excluait pas de saisir la justice profane, ce qu’il n’a pas fait. Si Daraud porte plainte devant un tribunal de la République, il sera le premier à tenter de faire annuler une exclusion pour un engagement lepéniste.

Voir plus sur le Blog La Lumière et le Blog la Voûte Etoilée.

 

 

POLITIQUE ET FRANC-MAÇONNERIE

Je pensais que....

Je pensais naïvement que les sujets politiques n'étaient pas du ressort de la Maçonnerie, cela ne semble plus être le cas!

Certes, notre blog habituel n'est pas à proprement parler un "blog maçonnique", il ne fait qu'aborder des thèmes qui concernent peu ou prou la Maçonnerie et bien évidemment il lui est loisible de s'interroger sur les relations de cette dernière avec les différents partis politiques, les religions, la science, les moeurs, le statut de la femme, le mariage pour tous, la PMA, le voile islamique, etc....pourquoi pas!

C'est cela la vraie liberté.

Mais ceci devrait se faire avec la plus grande objectivité et surtout sans parti pris, est- ce le cas, je m'interroge!

Dans un article paru en décembre et qui portait sur « Alain Bauer et le Front National » l’ami JFG y allait de son commentaire et disait ceci quant aux « relations » entre les obédiences et le FN:

"La répulsion définit a priori leurs relations. Si le Front national est “franc-maçonnerie – incompatible” pour toutes les obédiences, l’inverse ne serait pas toujours vrai. Certains francs-maçons auraient donc rejoint les rangs du FN. Des tête-à-queue idéologiques opérés non sans crissements de pneus".

La répulsion, et pour toutes les obédiences, en est- on certain?

Car en fin de compte, entre cette répulsion "avouée" et le sentiment profond des frères où est la vérité? Va t'on feindre de croire qu'il n'y a personne chez les frangins à adhérer aux idées du FN, du moins à certaines d'entre elles? Allons, quelle blague, nous connaissons tous des porteurs de tablier qui sont « frontistes » même s'ils ne le clament pas sur les toits ! Aussi la question se pose t’elle de savoir si cette répulsion est réelle et unanimement partagée, ou si elle n’est qu’une simple posture, confortable, adoptée par nombre de frères pour ne pas s’attirer les foudres d’une certaine « bien pensance » ! C'est pourquoi j'apprécie le "à priori " qui nuance quelque peu l’affirmation en question.

Il a été une époque où les communistes Francs- Maçons étaient exclus du parti et où les cathos se voyaient refuser la communion s'ils fréquentaient les loges, allons- nous agir de même, et si oui où est notre légendaire tolérance?

Alors qu'on f...la paix à ceux qui sont "bleus Marine", qu'on fasse de même envers ceux qui ne rêvent que du "drapeau rouge" et pourquoi pas du drapeau "blanc fleurdelysé" à condition toutefois qu'en loge, et conformément à ce qu'exige notre tradition, du moins celle que l’on m’a inculquée, chacun laisse ses outils à la porte du Temple...quitte à les reprendre lorsqu'il rejoint le monde profane.

Je ne souhaite qu'une chose, c'est que s'agissant des idées politiques de chacun, on ait le même comportement que celui que j'ai connu en Afrique à propos des religions; nous étions 50% de Chrétiens, 50% de Musulmans, (et les mauvaises langues disaient qu'en plus nous n’étions pas loin d’être aussi 100% d’animistes!), peut- être, mais s’agissant des convictions religieuses, jamais une parole déplacée, ou seulement désagréable, jamais la moindre querelle qui aurait pu venir troubler notre fraternité, car de toutes ces opinions religieuses il n'en n’a jamais été question sinon ….pour fêter ensemble, Noël et l’Aïd el kébir!

Il y a des frères qui relèvent de tous les partis politiques, certains ne rêvent que de Marine, d’autres de Mélenchon, de Vals, de Juppé, de Sarko, Macron ou autres, et alors, ne nous érigeons pas en « arbitre des élégances » et encore moins en juges, les Frères sont libres parait- il, ils pensent ce qu’ils veulent, qu’on n’aille pas leur dicter leur conduite et que l’on cesse les invectives envers ceux qui ont peut être un peu trop le courage de leurs opinions, cela tant ces dernières ne sont pas en opposition avec la loi républicaine.

Il est si facile de bêler avec le troupeau, voyons ce qui se passera avec le Frère DARAUD qui verra en quelque sorte des « moralistes » statuer sur son cas!

Cincinnatus.

ACTUALITES MACONNIQUES

 

 

TBO / OITAR : VENIR ET FAIRE VENIR EN FRANC-MAÇONNERIE – ALAIN POZARNIK|

Paris – Le samedi 28 janvier 2017 à 14 heures, la Grande Loge Territoriale d’Ile-de-France LES BÂTISSEURS N° 6, sous l’égide de l’ Ordre Initiatique et Traditionnel de l’Art Royal (OITAR) accueillera les personnes intéressées ainsi que les Soeurs et la Frères de toutes obédiences pour une Tenue Blanche Ouverte (TBO) avec Alain Pozarnik qui débattra du thème « Venir et faire venir en Franc-Maçonnerie, Pourquoi et comment« .

  • Dans le temple Lafayette du GODF – 16 rue Cadet à Paris
  • Accueil dès 13h30, inscription obligatoire par mail à : tbo.28janvier2017@gmail.com
  • l’entrée au GODF se fera par pointage à l’accueil.
ACTUALITES MACONNIQUES
LIRE

 

 

3 Minutes pour comprendre l’Islam

Malek Chebel.

 

Depuis qu'il a fait irruption dans l'espace public occidental, l'islam n'a plus quitté les tribunes de journaux et les plateaux de télévision où il est questionné, scruté et jugé par une armée d'experts. Mais l'a-t-on pour autant bien compris ? Cet ouvrage de vulgarisation intelligente propose un déroulé historique et thématique de la civilisation musulmane : l'avènement de l'islam – le Coran, le Prophète – les différentes branches de l'islam – sunnisme, chiisme, soufisme, wahhabisme… – la science et les arts, le symbolisme, etc. Aucun aspect du monde musulman n'est mis de côté, car l'auteur a considéré que le tabou ou la censure sont contreproductifs. Sont donc traités avec la même rigueur et le même souci de précision l'art ou la science et certains sujets dérangeants, comme la violence religieuse…

 

Depuis qu'il a fait irruption dans l'espace public occidental, l'islam n'a plus quitté les tribunes de journaux et les plateaux de télévision où il est questionné, scruté et jugé par une armée d'experts. Mais l'a-t-on pour autant bien compris ? Cet ouvrage de vulgarisation intelligente propose un déroulé historique et thématique de la civilisation musulmane : l'avènement de l'islam – le Coran, le Prophète – les différentes branches de l'islam – sunnisme, chiisme, soufisme, wahhabisme… – la science et les arts, le symbolisme, etc. Aucun aspect du monde musulman n'est mis de côté, car l'auteur a considéré que le tabou ou la censure sont contreproductifs. Sont donc traités avec la même rigueur et le même souci de précision l'art ou la science et certains sujets dérangeants, comme la violence religieuse…

ACTUALITES MACONNIQUES

 

les « Journées Arts Maçonniques, paroles et musiques retrouvées » 
Samedi 28 Janvier 2017

10h30-11h30

1 – Les arts comme langage initiatique. Conférence-Débat : Laurent Robert.

2 – Hommage à Gérard Berliner. Sur des textes de Patrick Carré dits par Gérard Berliner.

3 – « Bartholdi, le sculpteur qui éclaira le monde », Film. Réalisation Dominique Eloudy.

11h45 -12h45

4 – Hommage au poète Jean-Pierre Rosnay – Présentation par Jean-Luc Maxence, poèmes dits par Danny-Marc, Bernard Cousin et Marcelle Rosnay.

5 – Les grands textes de la Franc- Maçonnerie – Conférence- Débat. Raphael Aurillac.

6 – « Jam-session » Concert de Jazz : avec Raphaël Ducasse, François Morin, Benjamin Pras.

12h45 – 14h 30 : Pause-déjeuner – Restauration sur place

14h30 – 15h30

7 – « L’être zodiacal » – Concert de chansons de et par Jean-Philippe Ancelle.

8 – « Jazz, une affaire d’initiés ». Conférence-concert de Raphael Imbert.

9 – « La jeune fille et la mort ». Théâtre. Ariel Dorfman. Adaptation et mise en scène de Massimiliano Verardi. Avec Philippe Pierrard, France Renard, Luc Baboulene.

15h45 – 16h45

10 – Conférence-débat : La musique maçonnique, du 18 ième siècle à nos jours – Jean- Pierre Thomas.

11 – « De midi à minuit » Poèmes de Jacques Viallebesset dits par Jean-Philippe Ancelle, Bernard Cousin, Geneviève Taillade. Présentation : Jean-Luc Maxence.

12 – « Trois gouttes de chant ». Récital de chansons de et par Gérard Chambre.

17h – 18h

13 – Chansons maçonniques et compagnonniques du 19iè siècle. Benoit Riou

14 – « Fémina liber ». Lecture-spectacle avec Céline Duhamel, Nathalie Mann, Maïté Monceau, Elsa Saladin

15 – Quatuor Enesco. Mozart : Divertimento en Ré majeur. .Haydn :Quatuor :op.76 nr 2. Mozart : Petite musique de nuit. Christian Bodganas. Florin Szigeti. Dorel Fodoreanu. Raph Szigeti.

18h15 – 20h15

Cocktail dinatoire. Prix 15 €. Réservation : GLDF-journées-des-artsmaconniques

20h30

« Frères humains, soeurs en humanité ». Représentation théâtrale. Compagnie Théâtre de L’impossible . Prix : 15 € . Réservation : GLDF-journées-des-artsmaconniques

 

Dimanche 29 Janvier 2017

10h – 11h

16 – De l’atelier à la loge. Conférence-débat. Nathalie Kaufman.

17 – La poésie maçonnique. Conférence-Débat. Joël Gregogna.

18 – « L’épopée des initié(e)s » de Patrick Carré. Poèmes dits par Karine Carlier, Nathalie Mann, Maïté Monceau, Elsa Saladin.

11h15 -12h15

19 – « La conspiration de la tolérance 1 ». Grands textes de la Franc-maçonnerie. Présentation : Raphaêl Aurillac.

20 – « Musique et esprit maçonnique » Concert de musique. Yorgos Delphis.

21 – Performance d’artiste. Réalisation d’un tableau par Gilles Jouanny.

12h30 – 14h30 : Pause-déjeuner – Restauration sur place.

14h30 – 15h30

22 – « Les soliloques du pauvre » – Jehan Rictus. Théâtre. Adaptation de et par Serge Dekramer.

23 – « L’atelier des poètes ». Choix de Poèmes symboliques et maçonniques. Présentation : Jean-Luc Maxence.

24 – « Le cabaret de Louise ». Récital de chansons par Louise.

16h00 – 17h00

25 – Concert de musique. Quintettes pour piano, hautbois, clarinette, basson et cor. Mozart ( KV 452). Beethoven ( Op. 16). Sous la direction d’Alexandre Grandé Prix 15 €. Réservation : GLDF-journées-des-artsmaconniques

26 – « Esotérisme et symbolisme ». Concert chansons de et par Eric Kaija Guerrier.

27 – « Valjean ». Théatre. de et par Christophe Delessart. Mise en scène : Elsa Saladin.

28 – « La conspiration de la tolérance 2 ». Lecture : Les grands textes de la Franc-maçonnerie. Présentation de Raphaël Aurillac.

ENTREE LIBRE ET GRATUITE POUR TOUT PUBLIC

Du 28 Janvier au 28 Février, dans les locaux de la GLDF : Exposition « De Midi à Minuit ». Lithographies numériques de Ciril. K, « La traversée du miroir » Lithographies numériques de Jakin. BD « Sculptures et peintures » de Philippe Druillet

Les JAM remercient tous les artistes, comédiennes, comédiens, musiciennes, musiciens, qu’ils soient francs-maçons ou non, qui ont bien voulu apporter leur talent pour la réussite de cette première édition des Journées Arts Maçonniques.

Contact : jam.prog@orange.fr ou sur la page facebook de l’événement.

Jacques Viallebesset

Jacques Viallebesset

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Publié le par jean françois
DE L'INSTINCT D'INTERDICTION
 

 

 

De l'instinct d'interdiction

 

 


Sous le titre Le nouveau puritanisme paraissait dans le numéro de juin (90) de la revue Science, organe de l’American Society for the Advancement of Science, un éditorial inattendu dans lequel l’auteur John Winthrop, lui-même un scientifique, relevait quelques absurdités concernant l’état d’esprit de la communauté scientifique et surtout parascientifique en ce qui touche la santé publique. Cet état d’esprit a inspiré ces dernières années et continue d’inspirer des interdictions innombrables. Les exemples ne manquent pas qui donnent à penser que la prévention est devenue une nouvelle morale.

 

 


Bien sûr que la cigarette, par exemple, est mauvaise pour la santé. Mais l'anti-tabagisme est-il (aussi) une religion? Est-ce du cancer que nous avons peur, ou du diable? Et que dire de la lipophobie, la peur des matières grasses, en particulier du cholestérol? On voit aujourd'hui des choses aussi absurdes que des eaux minérales étiquetées " cholesterol free – sans cholestérol "...

On peut se demander jusqu’où l’instinct d’interdiction va nous entraîner. " Considérez par exemple le ski, la navigation de plaisance, le deltaplane, rappelle Winthrop avec humour, autant de pratiques sportives certainement plus dangereuses pour la santé que l’exposition à la fumée du tabac des autres et qui, par conséquent, devraient être interdites..." Et plus loin, il fait état d'une étude récente sur le sommeil qui indique que beaucoup de gens ne dorment pas assez. Or, des recherches démontrent que ces gens abrègent leur vie et qu’ils sont, de surcroît, peu efficaces. " Comme les enfants de neuf ans, la majorité des individus ne savent pas se mettre au lit. Il nous faudra donc prévoir un couvre-feu national. "

Une vague protectionniste déferle sur nous. Une sorte d'ordre moral suinte, en effet, des injonctions hygiénistes. Je vois dans ce phénomène une manifestation de ce que Michel Foucault appelle dans Surveiller et punir (éd. Gallimard), l’instinct d’interdiction qui serait aussi ancré que l’instinct de conservation.

Un autre iconoclaste, le Dr Petr Shrabanek que l’instinct d’interdiction inquiète aussi, souligne dans son livre Follies and Fallacies in Medecine (Tarragone Press) – Sottises et idées fausses en médecine que les tentatives visant à tromper la mort par une prévention établie sur la peur ne parviennent qu’à gâcher la qualité de vie. Il précise, par exemple, que le gain moyen d’espérance de vie qui résulterait d’une victoire totale sur le cancer ne dépasserait pas sept mois pour chaque individu. Et, par ailleurs, il considère comme très relative l’efficacité des campagnes contre l’obésité, le tabagisme, l’hypertension artérielle, les maladies sexuellement transmissibles, allant jusqu'à affirmer que la disparition des maladies coronariennes ne modifierait guère l’espérance de vie de la population! Il s’agit, selon lui, de croisades quasi religieuses inspirées en fait par une vertueuse intolérance que certains n’hésitent pas à qualifier de fascisme sanitaire.
L’Express lui a consacré un article, repris par L’Actualité (15 mai 1990).


Le Dr Shrabanek, je le précise, n’est pas le premier venu: médecin et toxicologue, il a fait des recherches cliniques en particulier dans le domaine de la cancérologie endocrinienne et poursuivi des travaux sur les neuro-transmetteurs. Il est de plus éditorialiste au Lancet, une des revues médicales les plus prestigieuses. " La vie, dit-il, est une forme de maladie sexuellement transmise. Et dont on ne guérit pas, puisqu’elle s’achève par la mort, inévitable conséquence de la conception. [...] Le temps est certainement venu, non pas de vivre plus longtemps, mais de savoir ce que l’on fait de sa vie."

On observe, en effet, depuis quelque temps une intolérance qui, sous prétexte de favoriser la santé, le bien-être, etc., incite à interdire aux autres tout comportement différent du sien, voire toute opinion au contenu différent. Cet instinct d'interdiction, qui répond au besoin fondamental de sécurité, atteint désormais des limites intolérables, au point d’étouffer l’autre besoin fondamental, celui de stimulation. La qualité de vie repose en fait sur la satisfaction de ces deux besoins: sécurité ET stimulation. J’en viens à penser que l’instinct d’interdiction s’exerce en ranimant chez l’autre, celui que l'on manipule consciemment ou inconsciemment, le sentiment de culpabilité et la peur atavique de mourir qui se traduit en fait par la peur de vivre.

La vie n’est pas sans risques. C’est même ce qui sans doute en fait l’intérêt. Si on souhaite éviter les risques inhérents à la vie, on devrait rester couché... Et encore! Un tremblement de terre est si vite arrivé...

AUTEUR ANONYME

DE L'INSTINCT D'INTERDICTION
COMMENTAIRE HUMEUR !!

Il est interdit d’interdire !

Nous sommes des animaux sociaux, et la vie dans notre société est basée sur une devise qui tient aujourd’hui de l’utopie la Liberté, l’Egalité et la Fraternité sont tous les jours mis à mal. L’audace a été remplacée par des principes moralistes. Le principe de précaution a engendré le principe de prévention, pour ériger à sa suite le principe d’interdiction ; Cela se traduit par la tétanisation, l’immobilisme.

Nos attitudes démontrent cette tendance, observer la mode des fourrures synthétiques qui recouvre les capuches de nos manteaux, enfermés nous ne voyons rien et nous sommes bien au chaud comme en hibernation, notre corps se fige ainsi que notre esprit.

Il est loin « Il est loin le temps des cathédrales » dit la chanson, le temps ou nous levions ensemble transcendés par de grands projets, il est loin le temps où en mai de l’année 68 Dany le Rouge criait sur les barricades : « il est interdit d’interdire ».

Ainsi nous abandonnons le principe de transgression, pour nous mouler dans une uniformisation contrôlée, régentée. Ce principe de transgression bien connu du Franc-Maçon qui lui permet de poursuivre sa progression initiatique par élévation successive de sa conscience, modifiant ainsi ses priorités pour passer de l’avoir à l’être. Le Franc-Maçon connaît bien la maxime : « Frappez et l’on vous ouvrira »encore faut t’il vouloir et pouvoir pousser la porte.

Le refus du risque bien décrit par notre auteur anonyme engendre une stagnation de notre société, pire la tentation des extrêmes, un recul à ne pas confondre avec une régénérescence, un retour aux fondamentaux. Interdire s’est en quelque sorte soigner les symptômes, sans se soucier de la maladie.

Le moralisme, remplace la morale et l’éthique, il détruit l’espérance.

L’article ci-dessus fait référence au domaine scientifique, mais il démontre aussi l’état d’esprit de notre société.

La Franc-Maçonnerie n’est pas exemptée de cette tendance, la justice Maçonnique et ses lois en sont les manifestations. L’interdiction des inter visites faites aux Frères par leur obédience interroge. Certains frères auraient t’ils contractés une maladie honteuse très contagieuse ? Faut t’il mettre des limites à la Fraternité ? Où quand et pourquoi ?

Récemment « l’affaire » du Frère DARAUD membre du GODF et qui sera sans doute exclu par les instances judiciaires de l’obédience pour ses liens avec le FN a suscité au sein des Frères du GODF une polémique. La position de Alain Bauer ancien GM de l’obédience me semble plus constructive, que l’indignation et l’exclusion.

Au lieu d’interdire il est peut être temps de se poser la question du pourquoi ?

S’il est avéré (pour ma part) que les idées développées par le FN sont incompatibles avec la Franc-Maçonnerie c’est sur le plan des idées qu’il faut combattre. Condamner, s’indigner, interdire c’est refuser de voir les véritables problèmes.

Et comment pour ses raisons exclure des Frères que nous avons reconnus comme tels, même s’ils ont déviés que celui qui n’a jamais « péché »…..

Le GODF revendique une influence sur la société, il doit comme le dit son ancien GM « Retrouver le terrain des propositions » puisque qu’il entend intervenir dans la sphère publique.

(Voir Article dans la Franc-maçonnerie au Cœur du 31/12/2016 ‘Actualités Maçonniques’)

L’hiver, les ténèbres du froid, de la solitude, de la précarité se sont abattues une fois de plus sur notre pays : des hommes, des femmes, des enfants dorment dans la rue au cœur de nos villes ou les lumières de l’opulence brillent.

Au lieu d’interdire à nos Frères de rejoindre les extrêmes, l’urgence est peut être dans un mouvement de solidarité, de fraternité maçonnique de secourir nos sans abris, par la création d’une structure simple qui permettrait de les accueillir. Par exemple si 10 000 Loges de toutes obédiences acceptaient de verser chacune 100 € en négociant avec des chaînes hôtelières nous pourrions proposer 33000 nuitées immédiatement, pour recevoir nos Frères humains sans abris les jours de grand froid.

Construire ou reconstruire au lieu d’interdire.

JF.

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Publié le par jean françois
DE LA CONVERSION

De la conversion


Le crédit qu’accordent la plupart de nos contemporains au flot d’informations pour le moins contradictoires dont nous abreuvent quotidiennement les médias a engendré peu à peu une société humaine émotionnellement et intellectuellement labile et instable. Parmi les informations qui nous sont proposées, il est devenu impossible de distinguer celles qui pourraient être réellement importantes de celles qui ne présentent qu’un intérêt très local. C’est ainsi que s’est créée une société dans laquelle toutes les informations ont une importance égale, guerre en Tchétchénie et match de football, épidémie de choléra en Inde et bouchons sur les routes des vacances. Nous vivons l’ère de la communication, et paradoxalement, nous n’avons jamais été aussi mal informés car nous sommes incapables de trier et de prendre le recul nécessaire.

Nous constatons que cette instabilité profonde que nous connaissons profite au fanatisme et au prosélytisme religieux et politiques.

Dans cette tourmente, le seul point fixe reste la spiritualité et sa référence, la Tradition. Etant indépendante des époques et donc des diverses formes religieuses, elle traverse le temps comme le fil d’Ariane de l’humanité. La Tradition nous stabilise parce que tout homme vit dans la forme traditionnelle qui lui correspond. Elle est notre sang parce qu’elle appartient à notre terroir.

Certains la reconnaissent dans tout ce qui nous entoure et se sentent attirés irrésistiblement par elle, d’autres lui préfèrent l’errance, de préférence exotique.

Ces deux attitudes correspondent aux deux sens que revêt le mot "conversion". Le sens originel correspond au grec metanoia, qui exprime littéralement "un changement de nous", c'est-à-dire une "métamorphose intellectuelle". Cette modification profonde de l’être est confirmée par l’étymologie latine du mot (cum-vertere) qui implique un double mouvement de "rassemblement", c'est-à-dire une sorte de concentration de toute la puissance de l’être, et de "retournement" inhérent à tout changement de plan d’existence. Ce double mouvement de concentration et retournement est nécessaire à toute démarche spirituelle puisque c’est lui qui permet à l’homme de détourner son mental des choses sensibles pour s’investir dans l’Absolu. Il s’agit là d’une opération exclusivement et purement intérieure sans rien de commun avec un changement extérieur, relevant simplement du domaine "moral". C’est ainsi que certaines religions traduisent le terme metanoia par "repentir".

Mais, comme tant de mots et de concepts, celui de "conversion" a été profané pour ne plus désigner que le passage extérieur d’une forme traditionnelle à une autre. Et ceci n’a rien de spirituel. Bien qu’il puisse y avoir quelquefois des conversions spontanées, il s’agit le plus souvent du résultat du prosélytisme religieux. Et on peut dire que dans ce cas, le "convertisseur" et le "converti" font preuve de la même incompréhension du sens profond de leurs traditions.

Cependant, le terme de "conversion" est parfois utilisé par erreur pour désigner ceux qui, ne trouvant pas dans leur forme traditionnelle la possibilité d’une démarche initiatique, sont amenés à adhérer à une autre forme traditionnelle que celle à laquelle ils étaient rattachés par leur origine. Dans ce cas, il n’y a pas de comparaison de valeur entre deux formes traditionnelles puisqu’il n’est pas question de "préférence" individuelle. Il est évident que celui qui agit ainsi doit avoir conscience de l’unité fondamentale et essentielle de toutes les traditions. Si de tels cas se présentent, c’est bien souvent en raison des conditions de l’époque actuelle dans laquelle certaines traditions sont devenues incomplètes "par le haut", c'est-à-dire quant à leur côté ésotérique.

Certains hommes parvenus à un haut degré de spiritualité adoptent parfois, pour des raisons qui échappent forcément au profane, plusieurs formes exotériques différentes. Ceci n’a rien de surprenant dès lors que l’exotérisme n’est que le voile qui recouvre l’ésotérisme et que ce voile est susceptible de prendre un nombre indéfini de formes.

Rappelons-nous, lorsque nous voyons parfois des touristes orientaux ou autres prier dans nos églises, que la Tradition est une et que sa forme exotérique n’a qu’un intérêt contingent.

Auteur Anonyme Texte transmis par notre Lecteur Claudius.
DE LA CONVERSION
COMMENTAIRE :

Ne pas recevoir toute les idées comme vraies. Revenir aux sources de ces idées, vérifier ses sources dirait le journaliste honnête. Pour le Franc-Maçon revenir à sa juvénilité comme le disait Henri Corbin spécialiste de la spiritualité orientale « Perse ».

Je ne suis pas totalement convaincu par la notion de terroir mise en rapport avec la notion de Tradition par notre auteur, je relierais plutôt le terroir aux us et coutumes. Qui devront êtres examinées sans êtres rejetées sans êtres forcément adoptées, la notion du bon sauvage de Rousseau a démontré maintes fois ses limites, des explorateurs en ont fait les frais.

Je renforce par ailleurs la conclusion de notre auteur ayant constaté en particulier lors d’un voyage en Inde la facilité et le naturel avec lequel se mélangent les religions, ainsi que l’accueil fait aux visiteurs dans les lieux de culte, ces espaces provoquent l’éveil de la spiritualité.

Je ne puis m’empêcher de faire un parallèle avec nos visiteurs en Loge appartenant à un autre Rite Maçonnique. Ils sont par leur aspect externe différents, mais ils participent de la même démarche initiatique, suivant la formule connue : « Ils sont les branches d’un même arbre. » Cet arbre dont les racines plongent dans la même matéria prima à la recherche de l’unique sève, énergie qui se répandra jusqu’à l’extrémité des plus petits rameaux. Cette sève véhicule une tradition primordiale unique retrouvée.

La Franc-Maçonnerie ouvre la voie vers la recherche de « la Connaissance Suprême » elle est au-delà, des religions, des philosophies. Elle mène par la pratique de ses rituels et la persévérance du travail de l’adepte, à l’espérance de l’élever vers les hautes sphères de la spiritualité, maintenant aujourd’hui. C’est en ce sens une véritable conversion de l’homme.

JF.

LA SUITE DES VOEUX RECUS AU BLOG
DE LA CONVERSION
DE LA CONVERSION
Les Voeux de Serge 

 

Va paisiblement ton chemin à travers le bruit et la hâte et souviens-toi que le silence est paix.

Autant que faire se peut et sans courber la tête, sois ami avec tes semblables.

Exprime ta vérité calmement et clairement.

Écoute les autres, même les plus ennuyeux ou les plus ignorants.

Eux aussi ont quelque chose à dire.

Fuis l'homme à la voix haute et autoritaire

Il pèche contre l'esprit.

Ne te compare pas aux autres par crainte de devenir vain ou amer

car toujours, tu trouveras meilleur ou pire que toi.

Apprécie tes réalisations aussi bien que tes plans

Aime ton travail aussi humble soit-il

car c'est un bien réel dans un monde incertain.

Sois sage en affaires, car le monde est trompeur

Mais ne sois pas aveugle à ce qu’est la vertu.

Beaucoup d’êtres poursuivent un idéal

et l'héroïsme n'est pas chose si rare.

Sois toi-même et, surtout, ne feins pas l'amitié.

N'aborde pas non plus l'amour avec cynisme

car malgré les vicissitudes et les désenchantements

il est aussi vivace que l'herbe que tu foules.

Incline-toi devant l'inévitable passage des ans,

abandonnant de bonne grâce ce qui appartient à la jeunesse.

Nourris la force de l’esprit, qu’elle te protège dans les revers soudains.

Ne te laisse pas accabler par les craintes chimériques,

Qu'engendrent parfois fatigue et solitude.

En deçà d’une sage discipline, sois bon avec toi-même.

Tu es fils de l'univers, tout comme les arbres et les étoiles.

Tu y as ta place, mais quoique tu en penses

l'univers obéit à ses lois.

Sois donc en paix avec Dieu, quel qu'il puisse être pour toi

Et, quelles que soient ta tâche et tes aspirations,

dans le bruit et dans la confusion, garde ton âme en paix

Malgré les vilenies, les instants de grisaille, les désillusions,

Ce monde est magnifique.

Sois prudent. Efforce-toi d'être heureux !

Texte trouvé dans l’église de Baltimore (1693)"""""

Dit Testament de Baltimore.

Pour aller plus loin :

« Votre temps est limité, ne le passez donc pas à vivre la vie d’un autre. Ne vous laissez pas piéger par les dogmes – ce qui revient à vivre avec le résultat de la pensée d’autrui. Ne laissez pas le bruit des opinions d’autrui noyer votre voix intérieure. Et surtout ayez le courage de suivre votre coeur et votre intuition. Ils savent déjà qui vous voulez réellement devenir. Tout le reste est secondaire. »

Steve « I » Job

« Je me sens toujours heureux, savez vous pourquoi…? Parce que je n’attends rien de personne… Les attentes font toujours mal, la vie est courte… Aimez votre vie, soyez heureux, gardez le sourire et souvenez vous : avant de parler, écoutez… avant d’écrire, réfléchissez… avant de prier, pardonnez… avant de blesser, considérez l’autre… avant de détester, aimez… 
Et avant de mourir, vivez ! »

William « Bill » Shakespeare

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Publié le par jean françois
Abbaye Saint-Wandrille de Fontenelle

Abbaye Saint-Wandrille de Fontenelle

LES BONNES RESOLUTIONS DE JANVIER

C’est début Janvier après les bilans, les décisions. Chacun regarde comment faire pour que sa vie soit meilleure à défaut d’être immédiatement la vie bonne promise au croyant dans l’au delà, ou maintenant au philosophe, les deux n’étant pas incompatible, le temps presse pour faire le bon, le bien , le vrai, il y a état d’urgence.

Je prends les bonnes résolutions celles que je suis sûr de pouvoir tenir, je vais commencer par prendre « le temps de me taire. »

Je vais faire un voyage dans le monde du silence, après peut être avoir trop parler de tout et de rien et surtout de rien plus souvent qu’à mon tour.

Après avoir reçu un trop plein d’informations identiques, répétées, non contrôlées qui paraissent indispensables et sont souvent futiles, comment faire le tri de cette abondance.

Vais-je m’enfermer en moi même pour un espace temps de méditation, ou faire le chemin de la retraite, m’éloigner de mes préoccupations profanes pour me recueillir, rentrer dans ma vie intérieure, concentrer mes pensées, sur le principal en délaissant l’accessoire.

Le besoin de se taire est obscur, il exprime un manque, un désir d’essentiel, de remonter aux sources, à l’écoute.

La méthode, est pour certains de pousser la porte d’une abbaye, lieu de silence, refuge. Retrouver les moines ceux que Huysmans appelaient : « Les paratonnerres de la société. »

Pour le Franc-Maçon s’est prendre la ferme résolution d’être assidu aux travaux de sa Loge, venir se régénérer auprès de ses Frères. S’asseoir sur sa colonne, écouter le silence qui monte en lui progressivement, l’envahi, avoir la force, le courage, la modestie et l’humilité de se taire s’il n’a rien dire.

Faire de son silence un acte de respect pour ses Frères. Mettre son corps, ses sens au service de son âme, se taire pour faire monter la spiritualité en lui.

JF.

 

 

WIKIPEDIA

Huysmans naît le 5 février 1848 au no 11 (actuel no 9) de la rue Suger dans le 6e arrondissement de Paris, d'un père néerlandais du nom de Godfried Huysmans, lithographe de profession, et d'une mère française, Malvina Badin, maîtresse d'école. Il passe toute son enfance dans cette maison. Il fit toute sa carrière au ministère de l'Intérieur, où il entra en 1866. Défenseur du naturalisme à ses débuts, il rompit avec cette école pour explorer les possibilités nouvelles offertes par le symbolisme, et devint le principal représentant de l’esthétique fin de siècle. Dans la dernière partie de sa vie, il se convertit au catholicisme, renoua avec la tradition de la littérature mystique et fut ami de l'abbé Mugnier.

Après s'être retiré dans plusieurs monastères (La Salette, Igny, Solesmes, Saint-Wandrille…), Huysmans quitte Paris en 1899 pour s’installer définitivement dans le petit village de Ligugé, près de Poitiers dans la Vienne, où il s’est fait bâtir une demeure à proximité de l’abbaye bénédictine Saint-Martin. Là, il partage la vie quotidienne des moines et se prépare à devenir oblat. Mais en 1901, la loi sur les associations vient dissoudre la communauté de Saint-Martin, poussant les moines à l’exil et obligeant Huysmans à rejoindre Paris.

 

Depuis le Moyen Âge, et encore dans le catholicisme actuel, un oblat (du latin oblatus (offert) et oblatio (don)) est un laïc qui se donne à un monastère et dont il vit la spiritualité monastique

LES BONNES RESOLUTIONS DE JANVIER
COMMUNIQUE

 

Les Vœux du GM du Droit Humain

 

Encore et toujours, ces derniers jours ou semaines,

Et cela ne cessera sans doute pas au fil de l’année qui s’ouvre,

Les terroristes qui tuent, écrasent, mitraillent de Berlin à Istanbul, répliques terribles de Nice ou du Bataclan,

Les guerres dans le monde, les fausses paix en Syrie ou ailleurs,

Les noyés par centaines dans la Méditerranée, des milliers en 2016… Mais quelques cent cinquante hères dont des nouveau-nés, cheminant depuis la côte où ils s’étaient échoués, ont été recueillis dans le Salento hier au petit matin. Leur réservera-t-on plus loin un accueil à bras fermés ?

Face à tout cela, dont nous sommes lacérés, encore et toujours, redire l’appel à la Paix, aux Lumières, aux liens fraternels, à la liberté de penser et de créer, à la justice sociale, à tout ce qui anime le cœur fraternel de l’humanité.

Encore et toujours refuser le discours irresponsable qui voudrait réduire un Idéal d’humanité à des lubies creuses et à une posture vaine.

Sachons voir au-delà de ce qui nous aveugle ! Les francs-maçons de la Fédération Française du DROIT HUMAIN sont aux côtés de celles et ceux qui dans le monde et dans tous les peuples veillent et se dressent contre les ténèbres.

« L’homme est à venir ».

Formons des vœux pour que des voies de lumières se cherchent et se trouvent, pour que là où nous vivons, travaillons et agissons, chacune et chacun de nous prennent part à l’effort d’émancipation qui est bien là, sous des formes parfois différentes de certaines habitudes, mais pas moins porteuses d’espoirs.

1er janvier 2017.

Alain Michon.

Grand Maître National

de la Fédération Française du DROIT HUMAIN.

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Publié le par jean françois
BILAN
L’HEURE DES BILANS

Quelques chiffres sur le Blog en 18 mois d’existence 630 articles soit une moyenne de 35 articles par mois.

De Juillet 2015 au 31 décembre 2016 : 64898 pages vues par 43238 visiteurs uniques.

La progression : en décembre 2015, 1979 pages vues par 1288 visiteurs uniques.

En décembre 2016 : 6573 pages vues par 4806 visiteurs uniques.

Au delà des chiffres qui sont encourageants, merci de votre fidélité et j’espère du bonheur réciproque partagé et une bonne et heureuse année 2017 pour vous et vos proches.

JF

PS : à noter que le Blog est cité chaque semaine dans la rubrique WEB MACONNIQUE de l’excellent et parfait Blog GADLU INFO www.gadlu.info que je vous encourage a consulter régulièrement.

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Publié le par jean françois
Le Passage de la Teignouse en Baie de Quiberon

Le Passage de la Teignouse en Baie de Quiberon

UN AN DE PLUS

L’on sent un certain parfum de nostalgie dans ces quelques mots, comme un regret, comme une branche de bois mort qui se brise et tombe à terre. Une année de perdue diront les éternels pessimistes.

Il y a de nos jours comme une certaine coquetterie qui atteint non plus seulement les actrices, mais l’ensemble de notre société. Il faut rester jeune !

Au début c’est comme le refus de voir apparaître quelques rides, sur notre visage, puis peu à peu cela devient une course à la jeunesse perdue, une obsession de l’apparence, qui tourne souvent au ridicule, de crèmes rajeunissantes en prothèses, de botox en liposuccions, les cheveux tombent et repoussent en implants teintés. L’extérieur se remodèle dans l’espoir de changer l’intérieur, être vieux prendre de l’âge devient une calamité.

Aujourd’hui le vieux n’est plus sage il est senior, car le senior rentre dans un panel de consommateurs.

Il y a pourtant des raisons de se réjouir de vieillir en effet si notre corps perd en jeunesse comme par un effet de compensation notre esprit, notre âme s’éveillent, se gonflent jusqu’à souffler vers l’extérieur. Plus notre corps se rétréci plus notre âme monte.

Nous prenons le temps de mieux admirer, savourer les merveilles de la nature qui nous entourent. C’est la jeunesse, l’expansion, l’essor de notre âme, c’est ce vieillard qui prend par la main son petit fils, dans l’allée forestière quand le soleil du printemps transperce la canopée pour les réchauffer, il fait beau dans leurs cœurs.

Le vieillard et l’enfant ont le temps de jouer avec le soleil et les étoiles, de s’asseoir au bord de l’onde pour admirer les cercles des ricochets, écouter le frémissement, la voix du vent dans les feuilles.

J’ai remarqué que plus je prenais de l’âge, plus j’étais gagné par l’émotion, plus mon cœur battait vite devant la souffrance, l’injustice, plus j’avais besoin que les hommes se parlent et s’aiment.

Le Franc-Maçon est heureux de prendre de l’âge, il avance pas à pas sur le chemin de sa connaissance, il apprend à lire avec son cœur et à écrire sa vie véritable, il reçoit alors son salaire placé au centre de l’étoile flamboyante, il apprend à se comprendre, se redécouvrir, il s’enrichit sur sa route de tous les arts qui parlent à son esprit. Son corps s’efface peu à peu il peut contempler son âme qui se dresse verticale radieuse et son cœur comme le compas s’ouvre de plus en plus en franchissant les degrés de son âge maçonnique. Les petits désagréments du corps vieillissant, ne sont rien comparés aux joies quotidiennes vécues dans la fraternité. J’ai hâte de découvrir les nouveaux mystères, de voir l’âme de mes frères dans leurs brillants.

Victor Hugo disait :

« Le vieillard, qui revient vers la source première, entre aux jours éternels et sort des jours changeants ; Et l’on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens, mais dans l’œil du vieillard ont voit de la Lumière. »

Alors réjouissons nous d’avoir un an de plus.

JF.

UN AN DE PLUS !
Communiqué du Conseil pour 2017

 

Mes Très Chers Soeurs et Frères.

Le Conseil de GLEFU est heureux de vous (et nous) présenter ses meilleurs voeux, individuellement, mais bien sûr plus particulièrement à notre Grande Loge et à tout ce qui l'a constitué.

Tout d'abord, nous remercions toutes les Loges, leurs VM et tous les Frères et Soeurs qui ont permis à GLEFU de progresser en particulier dans les épreuves de 2016.

Mais aussi, toute notre affection aux Loges qui ont voulu connaître une autre FM que celle de GLEFU. Nous leur souhaitons, ainsi qu'à tous leurs membres, de connaître tout le bonheur maçonnique.

L'année 2017 commence par cette Grande Tenue des loges européennes le 7 janvier pour l'année du tricentenaire et dont GLEFU est organisateur avec l'appui de ses partenaires, toujours aussi fidèles.

Les symboliques sont multiples en relation avec l'année du tricentenaire et une numérologie étonnante et involontaire autour de chiffres 1 et 7. (7-1-17)

Cette tenue est un message d'optimisme, d'enthousiasme et de construction, pour nous enrichir maçonniquement.

Les épreuves de 2016 ont renforcé GLEFU et nous voilà face à de belles perspectives pour une Franc-Maçonnerie fidèle aux principes qui ont fondé GLEFU, et à la tradition fraternelle des Franc-Maçons.

L'année 2017 verra dans la foulée de notre Grande Tenue des Loges, la mise en place structurelle de ces principes dans les Constitutions de la GLEFU.

Ce qui est en pratique depuis l'Assemblée Générale du 1er octobre : GLEFU est menée collégialement par un Conseil issu de la volonté des Vénérables Maîtres, seuls "Chefs de l'Ordre".

Nos partenariats se sont solidifiés et vont bientôt s'enrichir et s'approfondir.

Une belle carte transmise par un Frère de la Presqu'île

Une belle carte transmise par un Frère de la Presqu'île

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