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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
RECENSION : ORIGINES ET FONDEMENTS SPIRITUELS ET SOCIOLOGIQUES DE LA MAÇONNERIE ÉCOSSAISE. De Jean-Jacques GABUT.

RECENSION : ORIGINES ET FONDEMENTS SPIRITUELS ET SOCIOLOGIQUES DE LA MAÇONNERIE ÉCOSSAISE.

De Jean-Jacques GABUT.

 

Jean-Jacques Gabut nous propose une exploration du Rite maçonnique écossais dans son livre : Origines et fondements spirituels et sociologiques de la maçonnerie écossaise édité dans la collection PIERRE VIVANTE, dirigée par Charles-Bernard Jameux chez Dervy.

 

C’est un voyage « au centre du cercle » pour retrouver « l’éternel présent mythique »selon les mots de Mircea Eliade.

 

L’auteur met l’accent sur les liens du Rite avec la magie et la religion, en précisant : « que le rite magique vise à incliner le destin en commandant aux forces de la sur- nature, tandis que le religieux s’adresse à ces forces de manière passive, par la prière et l’invocation. »

 

Le Rite nous indique l’auteur suivant Durkheim : « servait essentiellement à marquer le passage du profane au sacré ; à distinguer le sacré et le profane et surtout à faire pénétrer le sacré dans la vie profane collective. »

 

 

Le Rite maçonnique support de l’initiation permet donc au profane de se métamorphoser  pour participer au monde du sacré. L’auteur précise que si le Rite maçonnique présente un caractère social, ce caractère « est vite transcendé par son caractère métaphysique. » D’où l’impérieuse nécessité du respect de la perfection, de l’exécution du Rite et du maintient de sa pureté originelle.

 

Chaque Rite est spécifique, le Rite maçonnique se distingue des autres Rites de simples passage, son caractère réside : « dans la prééminence du mythe. Instrument révélateur du mythe par les symboles, le Rite nous parle, nous confie des secrets, c’est son rôle de transmission par la parole. » Secondairement il agit sur nous, sur notre conscient comme sur notre inconscient, il nous transforme, nous façonne.

 

J’ajouterais que cette transformation est lente, progressive, il ne peut y avoir d’illumination brutale, qui ne serait qu’aveuglement, la Lumière monte, s’intensifie peu à peu en nous. Cela impose au myste un travail assidu en loge, la parfaite manipulation des outils, la pratique de cette cosmogonie sacrée, permet seule la réalisation du grand œuvre. Malheur aux curieux, vigilance et persévérance sont indispensables, d’où le soutient nécessaire de la fraternité, pour sa réalisation spirituelle individuelle, et quel bonheur de participer, de partager ensemble cette évolution spirituelle, qui élève l’individu et le groupe.

 

Cela donne un véritable caractère universel à la démarche initiatique et comme l’exprime Jean-Jacques Gabut, le triomphe de l’Ordre sur le Chaos en nous reliant à l’éternel.

 

L’auteur conclu l’introduction de son livre ainsi : « le but de la vraie maçonnerie est de faire que la lumière soit…Qu’elle illumine la vie des hommes ! Le Rite est le chemin qui mène vers cette Lumière. »

 

Puis se déroulent les chapitres de son livre, où il évoque, les fondements sociologiques et métaphysiques du Rite, les origines du Rite Écossais, l’arbre opératif et ses greffons, la nécessité du maniement de la truelle et de l’épée, les héritages des anciens, un gnose non gnostique, en terminant par un couronnement, le mythe du Saint-Empire et le Rite Écossais.

 

 

Dans les dernières lignes de son ouvrage, il voit le franc-maçon sur le chemin du paradis de Dante, muni de son bâton de pèlerin en main droite qui refleuri et qui l’assiste dans ses pérégrinations.

Il ambitionne que le Rite Écossais, le plus pratiqué, soit dans notre monde, je dirais un phare universel projetant sa lumière sur toutes les familles spirituelles et religieuses, le centre de l’union fraternelle.

 

Ce livre qui fait apparaître la Lumière, est a mettre en toutes les mains, des francs-maçons et des profanes qui aspirent à mettre dans leur vie une part de spiritualité de plus en plus intense, qu’ils soient croyants, agnostiques, ou athées vertueux. Il sera une aide, un levier précieux, pour comprendre la vie ses mystères et lui donner du sens, car après tout, comme disait à peu près Saint-Exupéry on ne peut pas vivre seulement, de frigidaires, de voitures etc…

 

JF.

 

« Origines et fondements spirituels et sociologiques de la maçonnerie écossaise. » Collection Pierre Vivante dirigée par Charles-Bernard Jameux chez DERVY Éditions. Prix 18 €

code ISBN : 979-10-242-0217-4

NOTE DE L’ÉDITEUR 

 

Les origines, au XVIIIe siècle, du Rite Ecossais Ancien et Accepté ne peuvent être dissociées de l'Histoire de la France et de l'Occident. Pour les francs-maçons de cette époque, comme pour la plupart de leurs contemporains, la spiritualité était essentiellement religieuse. On était théiste, déiste, panthéiste, rarement athée ou agnostique. Le "Grand Architecte de l'Univers" représentait alors le "Dieu" des religions ou, pour les philosophes, le "Dieu" d'une "religion naturelle" susceptible d'unir tous les humains. L'apparition des Hauts Grades, dès la première moitié du XVIIIe siècle, introduisit dans les rituels maçonniques de nouvelles sources de spiritualités en marge des religions officielles mystique, hermétisme, gnosticisme, kabbalisme, Rose-Croix, templarisme, sans que soit contestée l'existence d'un "Grand Architecte de l'Univers". Ainsi, en puisant sa substance dans la Bible et dans ce qui survivait de l'ésotérisme des anciennes traditions, s'élabora progressivement la spiritualité du Rite Ecossais ancien et Accepté.

Collection Pierre Vivante Éditions Dervy.

Biographie

Jean-Jacques Gabut est né le 9 août 1934 à Chalon-sur-Saône. Deuxième de la fratrie. Fils d’un professeur de français, latin, grec, il est bercé dès le plus jeune âge par les Lettres. Il décroche le baccalauréat de Lettres et Philosophie en 1951, puis poursuit ses études de Droit. Il effectue deux ans de service militaire notamment en Algérie entre 1956 et 1958.

Journaliste

En 1954, Jean Jacques Gabut débute sa carrière de journaliste à Chalon-sur-Saône. Il est successivement journaliste, reporter, chef de service et rédacteur en chef au Groupe Le Progrès, à Chalon-sur-Saône, Annecy et Lyon à partir de 1968. Il est directeur de la formation du groupe Dauphiné Libéré de 1980 à 1983. Directeur adjoint de l’agence « Aigles » du groupe Progrès de 1977 à 1980. Enfin, il termine sa carrière en étant nommé directeur de « Lyon-Matin » (Groupe Hersant) de 1983 à 1992. Il prend sa retraite en 1992 comme directeur délégué du Groupe « Le Progrès »1.

Jean-Jacques Gabut préside également eux radios libres, « Happy Radio » et « Fun Radio » entre 1983 et 1992. Durant sa carrière, il enseigne à l’École française des attachés de presse (EFAP), puis a été chargé de cours à l’Université Jean Moulin (licence de l’information et de la communication) de 1978 à 19851

Vie Publique & Associative

Jean-Jacques Gabut est président et/ou animateur de plusieurs associations à but humanitaire et philanthropique (Lyon-Brazzaville, S.O.S. Sahel, Enfants de Recas, principalement), ou de caractère civique (Cercle Montségur). A ce titre, il est en collaboration avec Lyon-Matin et les Hospices Civils de Lyon, à l’origine du financement et de la réalisation de la totalité de l’équipement d’une maternité à Brazzaville.

Membre de 1992 à 2000 du Grand Jury du concours de sortie des commissaires de police à l’École nationale supérieure de la Police.

Administrateur depuis 1975 de l’École des aveugles Gallieni.

Membre du comité des Fêtes de la ville de Lyon et dignitaire de la Compagnie des Pennons.

Jean-Jacques Gabut de façon régulière à des rencontres ou dîners-débats œcuméniques avec les représentants des grandes religions.

En tant qu’ancien combattant d’Algérie, il a été président de l’UNC-AFN de Haute-Savoie de 1960 à 1968, vice-président du Rhône, membre du Comité directeur national de l’UNC-AFN.

Il a enfin contribué à la création du festival du cinéma d’animation à Annecy.

Franc-maçonnerie

Jean-Jacques Gabut est un ancien dirigeant national de la Grande Loge de France, en 2017 il est toujours grand-maître Honoris Causa. Membre du Suprême Conseil de France il est titulaire du 33e degré du Rite écossais ancien et accepté. Il préside à Lyon-Villeurbanne depuis 2012 le « Cercle culturel Franklin » qui organise conférences, expositions, concerts, dans le grand temple de la Grande Loge de France.

Jean-Jacques Gabut organise deux importants colloques nationaux à Lyon, en 1999, sous l’égide de la Grande Loge de France sur le thème « La dignité de l’homme : apport des traditions et religions dans la société Moderne ». En 2002, en collaboration avec l’association « religion, laïcité, citoyenneté » (ARELC) sur « l’enseignement du fait religieux dans l’école aujourd’hui ».

Distinctions

 Chevalier de la Légion d'honneur le 14 juillet 2005 ;

Jean-Jacques Gabut a également reçu également la médaille d’honneur de l’Assemblée nationale en 1994, la médaille d’argent de la Société d’encouragement au progrès en 1997, la médaille d’or du Sénat en 1999 et la Croix du combattant de l’Europe.

 

SOURCE ETIQUETTE WIKIPÉDIA

HUMOUR

 

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Publié le par jean françois
NUIT D'ÉTÉ

NUIT D’ÉTÉ

 

Les nuits d’été sont propices aux songes, ces instants où soudain l’on redécouvre les mystères de la création mis sous yeux, voilés par les ténèbres de l’hiver. Guidés par notre imagination, nous montons sur ce chariot d’étoiles ou nous nous accrochons à je ne sais quelle branche de l’étoile flamboyante, alors la nuit s’éclaire comme par magie.

 

Nous ne sommes plus comme cette fée qui erre dans le palais de Thésée, nous avons trouvé la porte du cœur.

 

Philippe Jouvert c’est arrêté lui aussi sans doute, sous cette voûte étoilée de nombreuses fois, pour contempler les cieux, pour monter le long du fil à plomb. Comment rester insensible à ces nuits d’été ! Quand il est minuit…

 

« La langue de bronze de minuit a compté douze… »

 

« Que chaque fée erre dans le palais de Thésée.

Et que nous le bénirons

Et la famille engendrée là sera toujours heureuse (….)

Fées répandez partout

La rosée sacrée des champs ;

Bénissez chaque chambre,

En remplissant ce palais de la paix la plus douce.

 

Spectateurs de la nuit recevez ces mots de Puck qui ferment la porte du Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare :

 

« Ombres que nous sommes, si nous avons déplu, figurez –vous seulement que vous n’avez fait qu’un mauvais somme. »

William Shakespeare- Songe d’une nuit d’été.

 

JF.

NUIT D'ÉTÉ

 

De la Perpendiculaire au niveau

 

J’avais levé les yeux pour contempler les cieux

Les étoiles scintillaient sur la voute sacrée

Je m’étais allongé sur les herbes d’un pré

Epuisé, attendri, par la magie du lieu

 

Avais-je à cet instant donné l’entière mesure

De ma quête sacrée ? Etais-je parvenu

A vaincre mes passions, la tête dans les nues

Pour mieux encrer ma foi, pour que l’amour perdure ?

 

Le fil à plomb cessa son lent balancement,

Un précaire équilibre envahissait mon cœur.

Je devins cohérent, bannissant les rancœurs

Qui souillaient ma raison, autant que mon serment.

 

Le zéphyr infini reliait le nadir

J’appréhendais enfin la rectitude des lieux

Les méandres de ma quête m’avaient appris à lire

Tandis que la lumière éclaboussait mes yeux.

 

Je descendis encore au plus profond de moi

J’y découvris la paix et des résolutions

Elever à mon tour, témoignage de ma foi,

Une bâtisse digne d’apaiser mes tensions.

 

J’avais atteint, je crois un niveau ambitieux,

Celui de croire toujours en l’alchimie des choses

Celui d’appréhender la justesse des causes

Pour que l’équerre apport son pouvoir prodigieux.

 

PHILIPPE JOUVERT.

 

Avec l’aimable autorisation de l’Auteur.

Quiberon Port Maria 4h 00 du Matin

Quiberon Port Maria 4h 00 du Matin

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Publié le par Jacques Viallebesset

Cet article est reposté depuis L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset.

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Publié le par jean françois
L'INITIATION AU-DELÀ DE LA RAISON

L’INITIATION AU-DELÀ DE LA RAISON

 

Le symbolisme, la méthode de l’initiation maçonnique, est le levier qui permet de briser le carcan de la science et des savoirs, pour ouvrir la porte de la Connaissance.

Notre raison, nous permet d’analyser les symboles universels, et leurs définitions morales, mais le véritable initié ne saurait s’arrêter là, il est sur le chemin de mystères bien plus grands, que la simple raison, que la science ne peut pas expliquer, au risque d’imposer des limites, de rester constamment à la frontière de l’inexprimable, de l’inconnaissable.

Vouloir tout expliquer avec sa simple intelligence, par la raison et la science, c’est au-delà des capacités humaines, c’est se mettre dans un état  de déception et de manque permanent, puisque réduit à son simple savoir, c’est méconnaître que la science n’a pas de fin, que ses limites sont repoussées sans cesse, le scientiste est un ignorant perpétuel.

 

Comprendre qu’il est bien choses qui dépassent notre entendement, c’est prendre conscience de l’incontournable transcendance, quel que soit le nom que l’on lui donne. L’homme est un dans cette unité, c’est sa part spirituelle qui en grossissant le rend meilleur, moins mauvais pour les plus humbles.

Son perfectionnement moral, puis spirituel, lui permet de s’abolir de la dictature du matérialisme, la Connaissance n’est pas accumulation des savoirs.

 

Le franc-maçon connaît la force, des symboles, ce qui pour les profanes apparaît comme de simples objets inertes, éveille en lui le désir de voyages extraordinaires, voyages ou chaque pas est une découverte de lui-même, de ses possibilités de perfectionnement, de cette lente ascension spirituelle.

Dès le premier pas le franc-maçon reçoit la lumière, en silence regarde les symboles, le second pas le libère sur la voie des connaissances en suivant son étoile, le troisième pas unit les deux premiers, vers une verticalité qui illumine la porte d’entrée de son temple intérieur où il trouvera les idées cachées derrière les symboles.

Son chemin initiatique, est borné par les mots transmis qui ouvrent les passages secrets, sacrés, ces mots sont la réponse au comment, ce comment qui peu à peu le mènera vers l’évidence du pourquoi. Ce chemin est l’œuvre de toute une vie, l’œuvre de sa vie. Ce qui est au-delà du raisonnable pour le profane, n’est pour le franc-maçon que le simple accomplissement de son devoir envers lui-même et les autres. La franc-maçonnerie n’est pas une sorte d’occultisme ou de mysticisme, elle ouvre la porte vers un monde de lumières ou la joie se répand dans les cœurs. C’est complètement déraisonnable diront certains, tant pis pour eux ! Ils n’auront pas ce bonheur.

 

JF.

HUMOUR !!

Celui qui a la vue basse et marche le front haut a toute les chances de rouler dans la poussière et de se retrouver à plat ventre, au pied du Parthénon, après en avoir brutalement dévalé les degrés, et avant même que la Pythie de Delphes ait pu le prévenir à temps de ce qui lui pendait inéluctablement au nez.

Pierre Dac

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Publié le par jean françois
L . E . A . EN TOUTE CONSCIENCE.

L-E-A- EN TOUTE CONSCIENCE.

 

Puisque que les francs-maçons sont à la recherche de la Lumière et de la Vérité, ils doivent en toute conscience reconnaître, les mots véritables, qui furent trop souvent remplacés, substitués, empruntés et c’est d’ailleurs ainsi que l’on s’enrichit, que l’on avance serein vers l’avenir avec les lumières du passé.

Il faut aussi avoir le courage de rendre à césar ce qui est à lui…

 

Nos loges résonnent de beaucoup d’acclamations, empruntées, appropriées à l’idéal maçonnique, de nombreuses loges celles qui ne pratiquent pas le Rite Écossais Rectifié, ont remplacé les Vivat, Vivat, Semper Vivat par la devise républicaine Liberté, Égalité, Fraternité que les francs-maçons ont emprunté à la République et non l’inverse comme certains se plaisent encore à le dire.

 

Il eut été préférable avec les réserves évoquées ci-après, de suivre les conseils du philosophe Paul Rosen qui proposait de remplacer l’Égalité par l’Équité, et la Fraternité par l’Amitié, ces deux mots selon plus conformes à l’idéal maçonnique selon Jules Boucher. Paul Rosen a écrit: Dans le revue la Chaîne d’Union en 1946-1947. (Attention voir note en fin d’article.)

 

« S’il peut paraître, à première vue, incontestable que nous soyons tous égaux devant la mort, ce qui reste encore à prouver d’ailleurs---car toute philosophie réelle et digne d’être énoncée n’est que la contestation de notre très humble et très imparfaite connaissance des choses--- l’égalité, dis-je, n’existe ni en puissance, ni en valeur, ni en dimension, ni en durée. Dans la forêt, le brin d’herbe ne peut prétendre aux mêmes privilèges et à la même importance que le chêne centenaire ; notre société est constituée par des êtres d’un âge différent ; en dépit de l’instruction voulue obligatoire par d’excellents esprits, peut-être trop téméraires, à mon humble avis, un individu vraiment borné et rudimentaire-----il en est de trop nombreux----n’aura jamais la même valeur, la même influence que l’être doué, d’intelligence par la seule nature ; il ne sera jamais qu’un imbécile instruit, dont l’imbécillité aura été multipliée par la somme de connaissances qu’il aura péniblement acquise et nous n’en voyons que trop d’exemples.

Il demeure évident qu’il y a, dans la société, des élites qui se superposent, donc des degrés nécessaires. On pourrait donner des exemples à l’infini de cette inégalité flagrante des hommes et des choses.

 

Je crois que, dans sa rédaction, l’inventeur de la devise fameuse, rempli d’enthousiasme créateur à une époque de grandes transformations, s’est tout simplement trompé de terme quant à l’Égalité et que dans son esprit il a voulu dire : Équité. Les deux termes ont une étymologie et par conséquent une origine identique. Remplacez l’un par l’autre les deux mots et la devise, ainsi transformée : Liberté, Équité, Fraternité représentera bien mieux l’idéal inattaquable, presque aussi grand que la triade  des vertus théologales. »

Si force est de constater que l’Égalité n’existe pas dans la réalité, il en est de même du véritable et complet libre arbitre, trop soumis au hasard de la naissance, de l’espace, notre libre arbitre s’il existe partiellement il est plus facilement applicable dans les faits, par ceux qui sont nés, dans un pays dont la civilisation est évoluée, dans une famille aisée, dans un quartier qui inspire le goût pour l’art, la culture, c’est là aussi une forme d’inégalité naturelle.

 

Comme le disait le poète Maxime Le Forestier né quelque part…sur les trottoirs de Manille…

 

La Justice, l’Équité est bien noble à défendre que l’Égalité, souvent de façade et qui faute de pouvoir totalement se réaliser on lui substitue sa déviance l’égalitarisme qui n’est qu’une apparence d’Égalité et abaisse l’homme au lieu de l’élever.

 

Le concept d’Égalité ne pèse pas lourd si j’ose dire face aux vertus théologales de la Foi, de l’Espérance et de la Charité. Que j’entends par foi maçonnique, par espérance qui ne peut se confondre avec espoir, et charité qui est amour.

La devise maçonnique pourrait donc être : Liberté, Équité, Amitié comme le suggérait Jules Boucher dans son livre sur : La Symbolique Maçonnique dont la première édition parut en 1948 peu de temps après la dernière guerre européenne.

C’est bien cette Équité qui manque encore quelque 70 ans après la fin de cette guerre et quelque 228 ans après la déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen, notre société reste inégalitaire.

 

JF.

 

Demain : Fraternité ou Amitié ?    

 

MISE EN GARDE : PAUL ROSEN

 

Il est considéré comme un ancien Rabbin militant anti-maçonnique, ses propos sont donc a prendre avec la plus grande réserve. Le diable se cache souvent sous le masque du bien. Paul Rosen a écrit dans la revue maçonnique « la chaîne d’union. » Paul Rosen pratiqua sans doute l’entrisme pour mieux combattre la franc-maçonnerie. La proposition de devise Liberté, Équité, Amitié ne peut donc pas lui être attribuée mais plutôt à Jules Boucher.

 

JF.

 

Samuel Paul Rosen (1840 à Varsovie en Pologne - 1907) est un ancien rabbin, imposteur et militant des milieux antimaçonniques1 qui joua un rôle d'inspirateur autour de Léo Taxil.

Rosen et le milieu antimaçonnique|

Il se marie en 1872. Connu aussi sous le nom de « Moïse Lid Nazareth » il est l'un des inspirateurs de Léo Taxil et de son célèbre canular antimaçonnique, selon lequel la Maçonnerie comploterait en secret pour le satanisme et la destruction du Christianisme. Il se présente comme converti au catholicisme romain (en 1866), quoique cette conversion soit douteuse. Son titre maçonnique de « Souverain grand inspecteur général du 33e degré maçonnique » semble avoir été fabriqué de toutes pièces et est pour le moins fortement sujet à caution2. Le 14 janvier 1882, Paul Rosen passe un accord avec le chanoine Brettes dans lequel il prétend lui révéler les "secrets" de la franc-maçonnerie, selon la mode de l'antimaçonnisme de l'époque. C'est à ce moment qu'il quitte définitivement sa loge (ou pseudo-loge) et décide de collaborer avec l'ecclésiastique à la rédaction d'ouvrages controversés.

Rosen accuse la maçonnerie de posséder une direction suprême à Berlin. Son but serait l'anarchie sociale et la destruction du catholicisme ainsi que la glorification de Satan.

Dans son ouvrage L'ennemie sociale, il prétend dresser l'histoire de la franc-maçonnerie de 1717 à 1890. Il indique avoir répondu, au travers de cet écrit, à une encyclique papale invitant à faire connaître cette organisation. Dans Satan et Compagnie, il invente un système d'interprétation totalement imaginaire des grades maçonniques. Ainsi, on peut y lire que le 1er degré signifie "l'exploitation vicieuse de la curiosité", et le 9e degré constitue "la guerre à la chasteté" ou le 33e degré (le plus élevé même si selon lui il existe un 34e degré caché) "la glorification de Satan".

On a écrit que Paul Rosen ne serait qu'un des nombreux noms de plume de Léo Taxil4 mais pour la majorité des commentateurs, Paul Rosen et Léo Taxil sont deux individus distincts. René Guénon rapporte qu'il avait l'habitude de porter une "houpelande" spéciale contenant des poches cachées, dont il se servait pour voler des livres dans des bibliothèques et pour se constituer à peu de frais sa propre bibliothèque. Guénon précise qu'à côté de cet aspect pittoresque du personnage, Paul Rosen avait une face réellement sinistre notamment pour le rôle qu'il a joué dans les campagnes anti-maçonniques et son importance dans l'entourage de Léo Taxil, à côté d'autres personnages suspects comme Louis Le Chartier. Son parcours s'apparente à celui de Jacob Brafmann qui a publié 20 ans avant lui. Paul Rosen a joué un rôle important dans la genèse de la théorie selon laquelle la franc-maçonnerie serait une organisation perverse sans cesse à la recherche de la domination mondiale, c'est-à-dire atteinte de travers que d'autres attribuent volontiers aux Juifs, aux Anglais, ou, plus récemment (et selon un modus operandi assez similaire à l'anti judéo-maçonnisme du début du xxe siècle) à l'Islam et aux musulmans.

Le Chartier crée, à la fin de sa vie, à Toulouse, un « institut d’étude cabalistique » qui, selon Marie France James5 « semble avoir été fréquenté par Léo Taxil [...] Henri de Guillebert des Essars » (ce dernier habitait Bram, entre Toulouse et Carcassonne) et probablement aussi Paul Rosen, qui dut avoir une action assez importante dans ce « centre d'étude ». Henri de Guillebert des Essars fut pendant l'entre-deux guerre le directeur de la Revue Internationale des Sociétés Secrètes (RISS), une revue anti judéo-maçonnique. Marie France James déclare qu’au lendemain de sa mort, tous les papiers de Le Chartier avaient disparu, hâtivement achetés par des inconnus. On peut retrouver un peu de son "enseignement" dans les différentes études (pseudo) cabalistiques parues dans la R.I.S.S.

Il semble que l’action de ces individus (Rosen, Taxil et Des Essars) a eu pour but de créer, entre ce qui restait de valable dans la Franc-Maçonnerie de l’époque et l’Église catholique, un climat de suspicion puis de haine farouche qui finit par réduire à néant, ou à peu de chose, les tentatives de revivification de l’Église par la sève d’un ésotérisme encore sain. Louis Le Chartier est également le traducteur du chant pseudo hébraïco-maçonnique, le « Gennaith Menngog » sur la fabrication duquel Paul Rosen a dû avoir un rôle important. Les rituels de Le Chartier sont fortement teintés de magie sexuelle.

 

SOURCE WIKIPEDIA.

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Publié le par jean françois
LE PANTHÉON MAÇONNIQUE

PANTHÉON MAÇONNIQUE

 

Le panthéon temple de tous les dieux, est un lieu sacré, secret où vivent toutes les spiritualités. Chacun a son panthéon personnel, les francs-maçons de tradition accueillent dans leur panthéon un dieu à la fois unique et multiple, a qui chacun attribue le nom qu’il souhaite, sans le prononcer si tel est son désir.

 

Une cérémonie récente, fait réfléchir sur notre proximité avec le concept de la divinité. Certains humains ayant atteint un degré de perfection moral élevé s’apparentent à des demi-dieux comme le pensait déjà les grecs, ils entrent ainsi dans un panthéon.

C’est leur vie exemplaire qui nous inspire et nous incline à dépasser le commun, l’ordinaire de notre condition, ils nous révèlent l’ampleur de la force spirituelle et morale, qui sommeillent en chacun de nous. L’espérance de notre perfectionnement individuel, pour servir l’autre. Que nous soyons des athées vertueux, des agnostiques cherchants, ou des croyants sincères.

 

 

Ils ne sont pas pour autant suivant l’expression populaire des « dieux du stade », ces derniers déifiés par comparaison avec leurs semblables dans une lutte fratricide où le physique surpasse le moral, ils sont dans une compétition entre humains. Les dieux du stade grecs eux se souciaient autant de leur corps que de leur esprit. Ils étaient des hommes debout : « Stand » (de stade)

Revenons à nos dieux du panthéon, d’un récent voyage en Inde, je suis revenu avec un énorme panthéon, à mettre en rapport bien sûr avec les 1 300 000 000 d’Indiens, chacun d’entre eux a son interprétation des dieux, un peu comme les francs-maçons. Cela donne une vision vivante du céleste, du spirituel qui s’insère bien dans la vie quotidienne, il y a une proximité avec les dieux. Il y a en Inde 18 ou 19 langues officielles, et pas moins de 300 000 000 de dieux, cela peut faire sourire un esprit occidental, c’est pourtant la preuve que le spirituel est présent partout, tout le temps, il est inséparable de la vie des Indiens, chacun dans ce catalogue spirituel peut trouver son bonheur. Les dieux ne sont pas bons ou mauvais ils sont souvent les deux à la fois, à l’instar de la déesse Kali par exemple qui peut être représentée avec deux ou quatre bras, chacun se débrouille avec le ou les dieux qu’il a choisis, le divin est associé à la liberté.

 

Les Francs-Maçons spiritualistes présentent des analogies avec les Indiens, ils ont une interprétation libre du Grand Architecte de l’Univers, il n’y a pas de limites à leur recherche de spiritualité.

 

 

Les dieux de l’Inde ne sont pas trop exigeants, ils ne demandent que des offrandes raisonnables, un peu de nourriture, quelques fruits, quelques fleurs, quelques roupies.

L’inde démocratique vit paisiblement avec tous ses dieux, la multiplicité des religions et de leurs interprétations rend impossibles les conflits entre elles, sauf quelques exceptions qui appartiennent au passé, il n’y a pas de conflits ouverts non plus entre les religions et la politique, la politique ne se sert pas de la religion, cela mènerait au fanatisme.

LE PANTHÉON MAÇONNIQUE

 

Les Indiens ont une sorte de génie du syncrétisme, passionnés du divin ils font leur marché dans toutes les religions, la tolérance est donc naturelle.

 

On trouve là surement la raison de cette passion de l’Inde de René Guénon et son concept d’une religion universelle, d’une tradition primordiale, centre d’accueil de toutes les traditions secondaires, ne cherchant pas à les dominer, mais au contraire à y puiser toute la spiritualité.

 

Cette conscience polythéiste, tolérante, explique sans doute pourquoi l’on ne revient jamais tout à fait le même après un séjour aux Indes comme se plaisait à le répéter mon dernier guide indien tamoul, comprendre l’Inde, c’est d’abord comprendre qu’il y a plusieurs sortes d’Indes, que les religions, la spiritualité font partie de la vie des Indiens, ce sont des centres d’union.

LE PANTHÉON MAÇONNIQUE

 

Le frère Franc-Maçon Rudyard Kipling initié en Inde, a bien exprimé l’Inde et la Franc-Maçonnerie dans son poème « ma loge mère. »

Chacun a donc son Panthéon.

 

JF.

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Publié le par jean françois
Simone Veil jeune

Simone Veil jeune

78651…

 

Celle que ses amis surnommaient  Balkis, la Reine de Saba, venue d’Éthiopie ou d’Érythrée, jusqu’au temple du Roi Salomon. Simone Veil va rentrer avec son mari Antoine au Panthéon temple de la mémoire de la république, après bien d’autres voyages.

C’est au camp de la mort d’Auschwitz que fût gravé dans sa chair et son esprit 78651 son numéro de déportée, peu d’hommes et de femmes ont résistés au-delà de l’indignation à cette barbarie.

 

A l’instant, où, baissant les yeux submergés par la honte, nous nous apprêtons a ouvrir des camps de réfugiés, qualifiés d’humanitaires, pour « trier » et pourquoi pas bientôt numéroter des hommes, des femmes, des enfants, comme les simples objets de cet inventaire ethnique.

 

 

 

Simone Veil, Reine de Saba, Reine courage, ne céda rien durant toute sa vie à l’intolérance, à l’injustice, elle va reposer, à sa place, parmi les justes.

 

L’œil du franc-maçon discerne en cette femme, l’exemplarité de la rectitude, de la force de l’équerre et l’ouverture du compas de l’esprit.

 

Elle nous montre la voie de l’espérance pour préserver l’Europe des forces du rejet, de l’égoïsme, celle qui veut reconstruire les murs et détruire les ponts. Cette Europe des marchands de frigidaires, de pesticides, d’ordinateurs, celle de ces traders dérisoires, qui vendent notre liberté, notre fraternité dans les salles de marchés temples de l’argent.

Ces traders qui pour quelques euros de plus, sont prêts à brader les valeurs de l’Europe. Encore quelque pas de plus et ils seront prêts à numéroter  les réfugiés qui fuient l’oppression et la misère.

 

Simone Veil a été, et sera pour toujours, le symbole de cette force, de cette volonté de dire NON.

Non à toutes les formes d’oppressions de l’homme, non pour qu’aucun être humain ne soit qu’un numéro dans les mains de la haine.

 

Avec l’humilité de mon plus profond respect Madame.

 

JF.

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