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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
Lisbonne Portugal

Lisbonne Portugal

TOUJOURS RECHERCHER LA CONCORDE

 

Le 10 décembre je vous parlais de la Concorde, en complément de mes réflexions, je vous propose celles du Frère Yves Véret avec son aimable autorisation sur le même thème.

Cette Concorde qui est le titre de l’hymne national du Gabon, ce texte fût écrit après la réélection très controversée du Frère Ali Bongo à la Présidence du Gabon.

JF.

 

La Concorde (hymne national gabonais), Davantage qu’un hymne, une Grande idée…

Principes du droit et de la nature des gens de Mr De Wolf (Amsterdam) – 1737 - traduction Mr Former

« La concorde est l’identité des sentiments. La discorde leur diversité. Il y a concorde soit dans l’unanimité, soit dans la pluralité, lorsque ceux qui ont été d’avis différents, acquiescent, conformément aux lois de la société, à ce que le plus grand nombre décide. Mais il y a discorde lorsque les « associés » contreviennent aux lois et refusent de se soumettre à la pluralité bien qu’il soit édicté qu’elle est suffisante pour décider. La concorde doit régner dans les sociétés, et elle en est le plus ferme soutien.

Quand les forces d’un seul ne suffisent plus pour arriver à un but fixé, la nature elle-même nous y invite et nous en trace la route, ayant véritablement formé les hommes pour la société ».

Uni dans la Concorde et la fraternité
Éveille toi Gabon, une aurore se lève,
Encourage l'ardeur qui vibre et nous soulève !
C'est enfin notre essor vers la félicité.
C'est enfin notre essor vers la félicité.

Éblouissant et fier, le jour sublime monte
Pourchassant à jamais l'injustice et la honte.
Qu'il monte, monte encore et calme nos alarmes,
Qu'il prône la vertu et repousse les armes.

Uni dans la Concorde et la fraternité
Éveille toi Gabon, une aurore se lève,
Encourage l'ardeur qui vibre et nous soulève !
C'est enfin notre essor vers la félicité.
C'est enfin notre essor vers la félicité.

Oui que le temps heureux rêvé par nos ancêtres
Arrive enfin chez nous, réjouisse les êtres,
Et chasse les sorciers, ces perfides trompeurs.

 

 

Nous FM.°. proclamons dans nos loges que les questions politiques et/ou religieuses n’ont pas leur place ; que chaque frère est libre de penser et d’agir selon sa conscience et son cœur hors de notre enceinte sacrée, pourvu qu’il soit en toute circonstance libre et de bonne mœurs.

 

La concorde donc, l’hymne de tous les gabonais, est pour nous, FM.°., bien davantage qu’un chant d’espérance et d’unité, c’est aussi et surtout une idée, une grande et belle idée. C’est l’idée d’un immense chantier où tous les ouvriers épris du même amour de liberté, d’égalité et de fraternité, se lèvent ensemble pour fustiger l’échec et la médiocrité. Pour diffuser dans le monde profane des rais de lumière chargés d’espoir et de promesses.

 

Sommes-nous encore des bâtisseurs ? L’étincelle qui nous réunit en ce temple sacré continue-t-elle de briller dehors ? Au-delà des polémiques, des différends, qui secouent nos cités, ne devons-nous pas être à la tâche ? Projeter notre esquisse d’un monde solidaire ? Diffuser au travers de grandes et généreuses idées dans l’espace profane, des recettes de bonheur ?

 

Une nouvelle année Maçonnique commence. Le chantier fut interrompu. Le vent de la discorde a quelquefois soufflé sans parvenir pourtant à nous décoiffer. Nous devons ramasser nos outils et nous remettre très vite à l’ouvrage avec encore davantage de pugnacité.

 

L’homme profane et le maçon doivent se réconcilier pour poursuivre le chantier.

 

Notre hymne annonce l’essor et la félicité, soyons des acteurs engagés à construire. Ramenons les pavés descellés au sein de l’édifice pour fortifier le temple que nous entrevoyons ; devenons des exemples pour nos frères profanes, la référence première garante d’unité et de prospérité.

 

C’est au-delà d’un vœu une nécessité absolue, et nous devons nous résoudre, plus que jamais, à avancer unis et solidaires vers la lumière, le front levé, l’affront lavé diront certains, mais la tâche est colossale et nous devons retrousser nos manches.

 

Nous sommes des bâtisseurs, et notre regard porte bien au-delà de la ligne d’horizon, vers un devenir qui garantira la liberté et l’épanouissement des hommes.

 

La concorde est donc une grande, une très grande idée.

 

Cependant, rien de grand ne se construit sur le sentiment de l’échec. Dans et grâce au travail nous relevons de nouveaux défis, nous fabriquons de nouvelles fondations, plus grandes, plus solides, plus prospères, sur lesquelles s’érigera dans un futur proche une solide bâtisse pour abriter durablement un monde nouveau, harmonieux et prospère. Voilà l’idée qui affleure sous le symbole de l’hymne. Voici le chantier sur lequel nous devons plancher.

 

Que cette année nouvelle, mes BAFF, soit celle de la concorde et du rassemblement afin que nous redevenions enviables et dignes dans la cité, afin que resplendissent encore nos trois luminaires, Sagesse, Force et Beauté…

YVES VERET

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Publié le par jean françois
LA FRANC-MACONNERIE VOIE DU MILIEU
LA FRANC-MACONNERIE VOIE DU MILIEU 

Je me suis interrogé suite à la démission de trois jeunes Frères proches de moi, pourquoi une telle décision après quelques années d’initiation et pratique maçonnique ? Au delà du sempiternel mea culpa : nous n’avons pas su les entourer, les aider ! Ou de la relégation à une erreur leur incombant : ce n’était pas leur voie ! Fermer le ban, il n’y a plus rien à dire, plus rien à voir.

Force est pourtant de reconnaître, qu’ils ont pendant plusieurs années garnis les colonnes et travaillés à leur perfectionnement individuel. Le constat, est donc qu’ils n’ont pas trouvé dans l’initiation maçonnique le sens qu’ils souhaitaient donner à leur vie. Pourtant nous répétons à l’envie, que la Franc-Maçonnerie est belle, vivante, après trois siècles d’existence alors tout cela est t’il bien normal, il y a des Frères qui partent et des profanes qui arrivent, et nous ne sommes pas là pour faire de la quantité, mais de la qualité, certes.

Mais si l’on pousse un peu la réflexion, pour savoir de quelle Franc-Maçonnerie nous parlons ? Je sens comme un embarras, le même que j’ai face à un profane qui m’interroge, la discussion se termine après quelques généralités, par un pour comprendre il faut être initié !

Malheureusement l’état de la Franc-Maçonnerie est à l’image de notre société, comment pourrait-t ‘il d’ailleurs en être autrement nous sommes  dans la société et nous le revendiquons. Il y a plus de multiplicité dans notre société, que ce soit les partis politiques, les centres de réflexion, les associations et c’est bien. Mais cela manque cruellement d’un centre ou de centres d’union où au-delà de la nécessaire expression des différences, il pourrait y avoir une réunification harmonieuse, fraternelle.

Il y a, dans notre société, plus de droits que devoirs, comment dans ces conditions faire régner l’ordre. Je sais que l’ordre maçonnique se situe sur un autre plan, plus universel, plus spirituel, donc appelle aussi la tolérance, mais tolérance n’est pas renoncement.

En réalité la Franc-Maçonnerie n’a plus d’influence dans et sur la société, c’est la société qui a de l’influence sur la Franc-Maçonnerie. Les obédiences suivant leur sensibilité propre, sont des commentatrices des faits de société, elles diffusent bientôt journellement des communiqués pour affirmer leur présence et éviter de tomber dans l’oubli, dans une société hyper médiatisée et chronophage. Nos obédiences, s’insurgent, s’indignent et s’arcboutent sur des traditions, mais proposent peu. Leurs commentaires exposent au grand jour leurs divergences.

Notre société est fracturée entre un matérialisme mondialisé que rien n’arrête l’économie ayant pris depuis longtemps le pas sur la politique, qui gère les problèmes au jour le jour. Le matérialisme promet de nous transformer en demi dieu en prenant possession de notre cerveau, après tout, tout s’achète et tout se vend, c’est l’avènement du transhumanisme.

De l’autre bord les religions traditionnelles en manque de fidèles pratiquants tout du moins en occident, regardent impuissantes la montée des intégrismes, des phénomènes sectaires refuges des plus fragiles d’entre nous, on connaît les dérives.

La Franc-maçonnerie est divisée entre les humanistes attaqués par le trans humanisme et spiritualistes assaillis par les extrémismes, qui accueillent ceux qui sont en recherche de plus de spiritualité, et qui n’ont pas la patience de gravir les marches de l’initiation une à une, ils veulent du prêt à porter spirituel tout de suite ils sont souvent la proie facile des Gourous.

La voie du milieu est certes étroite, mais elle est, celle qui tient compte de la condition humaine entre terre et ciel, celle qui reconnaît l’homme dans sa position intermédiaire, fait de chair et d’esprit. Le point de divergence de cette voie est la reconnaissance d’une transcendance nommée Grand Architecte de l’Univers ; par un phénomène de compensation certains Francs-Maçons humanistes parlent de spiritualité laïque, ils ne reconnaissent que l’homme qu’il place au centre de l’univers.

Ces deux courants on du mal à s’imposer dans une société de la performance, de la compétitivité, où l’individuel prime sur le général, c’est le monde de l’ego et de la célébrité érigés en vertus.

Il faut que la Franc-Maçonnerie clarifie son offre comme disent les commerciaux. Les actions entreprises auprès de la jeunesse peuvent êtres des leviers de la renaissance de cette vieille dame, qui a encore tant de vigueur, elle peut, elle doit être une source de joie et d’espérance dans l’homme, pour les jeunes générations. La voie du milieu est la seule voie de l’équilibre et de l’harmonie, la seule capable de donner du sens à notre vie. Il n’y a pas qu’au Bouthan que le bonheur existe ! Il est dans l’univers en général et en France en particulier. Je termine sur un extrait du billet écrit par Jean d’Ormesson dans l’Express du 28 septembre 1995.

« S’il y a un endroit où il est encore possible de vivre, non pas sans doute comme coqs en pâte ni comme anges du paradis, mais enfin sans trop de honte ni de ridicule, c’est peut-être bien chez nous (…) Nous avons fini par mettre au point quelque chose d’assez rare dans le monde d’aujourd’hui : une sorte d’art de vivre fondé sur la tolérance et où les legs d’un passé qui en remontre à tout le monde ne se mêlent pas trop mal aux espérances de l’avenir.

(…) Répétons-nous plutôt, en tâchant toujours d’aider la divine providence, qui en a souvent besoin, un vieux dicton allemand qui n’a pas trop perdu, malgré tant de malheurs, de son actualité : « Heureux comme Dieu en France. »

JF.

LA FRANC-MACONNERIE VOIE DU MILIEU
LA FRANC-MACONNERIE VOIE DU MILIEU
LA FRANC-MACONNERIE VOIE DU MILIEU

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Publié le par jean françois
NEWS GRANDE LOGE DE FRANCE

Après une première au Palais Brogniart à Paris, le 2 avril 2016, et une nouvelle édition à Aix-en-Provence le 14 novembre 2017, le colloque La jeunesse #monavenir, organisé conjointement par la Grande Loge de France (GLDF) et la Grande Loge Féminine de France (GLFF), fera étape à Lille, le mardi 12 décembre 2017.

En présence de la Grande Maîtresse de la GLFF, Marie-Thérèse Besson, et du Grand Maître de la GLDF, Philippe Charuel, ce colloque aura pour vocation de présenter la franc-maçonnerie sous son vrai visage, afin de balayer les fameuses idées reçues, et, bien sûr, de donner la parole aux jeunes sur des thèmes qui leur sont chers au travers de deux tables rondes :

- Le dépassement de soi
Avec Marie-Amélie Le Fur, championne paralympique

- À la rencontre de l’autre
Avec David Galley, réalisateur et journaliste

 

De passionnants échanges en perspective, au féminin comme au masculin, en paroles profanes comme maçonnes, sous le signe de la spontanéité, mais aussi de l’écoute, afin de réfléchir sur le dépassement de soi, le lien à créer et les actions à conduire pour un monde meilleur.

Carnet pratique :
Le Nouveau Siècle - 17, place Pierre Mendès France - 59800 Lille
Entrée libre et gratuite - Inscription recommandée : Opens external link in new windowcliquer ici

Opens external link in new windowwww.gldf.org - Opens external link in new windowwww.glff.org

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Publié le par jean françois
National Stadium, Kuala Lumpur Malaysia

National Stadium, Kuala Lumpur Malaysia

MATCH !

Récemment, j’étais à Liège chez nos cousins Belges, j’allume la télé, il y avait un « match de foot ». Deux anglicismes à suivre en terre francophone, sauf que le journaliste commentateur parla de partage et non de match, cette compétition sportive entre deux adversaires, deux camps, moi qui ne suis pas un « fan » de « foot », à l’écoute de ce mot partage évocateur non plus d’une adversité, mais plutôt d’une communion rejoignant ainsi le célèbre credo de Pierre de Coubertin qu’il aurait emprunté à l’évêque de Pennsylvanie Ethelbert Talbot, démonstration que la langue n’a d’importance qu’au regard de la signification des mots. Ce credo de Pierre de Coubertin doit être pris dans son intégralité : « Le plus important aux jeux olympiques n’est pas de gagner mais de participer, car l’important dans la vie ce n’est point le triomphe mais le combat ; l’essentiel ce n’est pas d’avoir vaincu mais de s’être bien battu. »

L’essentiel est donc de participer au partage, il y a dans ce texte une connotation chevaleresque qui me va bien. Je regarderais maintenant « les partages » plutôt que les matchs avec d’autres yeux, en particulier ceux qui se déroulent dans les petits stades de nos communes chaque semaine ou parents, enfants, bénévoles partagent ensemble.

Nous mettons souvent longtemps dans notre société à comprendre les choses essentielles, cependant, nous ne devons pas culpabiliser, je dirais que nous avons des circonstances atténuantes à faire valoir. Vivre dans une société qui en permanence nous pousse vers l’ego, la possession, la performance, la compétition , la concurrence contre autrui ; cela peut nous faire penser que la vie est un « match » et non un partage, que ce partage est un concept abstrait, désuet.

De temps à autre une étincelle, un mot permet de remettre le partage ce témoignage de l’amour  au centre de notre vie et de notre société, nous allons bientôt dans cette période de fêtes pouvoir partager quel bonheur !

Bonne semaine !

JF.

 

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Ce qui est bouleversant, c’est que, quand tout est détruit,

Quand il n’y a plus rien, vraiment plus rien, il n’y a pas

La mort et le vide comme on le croirait, pas du tout.

Je vous le jure. Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour.

Il n’y a plus que l’Amour tous les barrages craquent.

C’est la noyade, l’immersion. L’Amour n’est pas un sentiment.

C’est la substance même de la création.

Christiane Singer.

Catherine Singer

Catherine Singer

CATHERINE SINGER

 

Biographie.

Son père était d'origine juive hongroise et sa mère moitié russe et moitié tchèque. À cause de la persécution des juifs, ses parents fuient la Hongrie, puis l'Autriche, et s'installent en France, à Paris, en 19351. Elle naît huit ans après, en 1943, à Marseille.

Elle est lycéenne et élève du conservatoire de diction et d’art dramatique à Marseille, puis suit des études de lettres à Aix-en-Provence, où elle obtiendra un doctorat de Lettres Modernes2.

En 1968, elle rencontre le Comte Georg von Thurn-Valsassina2, architecte, qui deviendra son mari, et s'installe en 19731 dans son château médiéval de Rastenberg (Autriche), non loin de Vienne, et y élèvera ses deux fils. Ce château lui inspirera l’œuvre romanesque éponyme en 1996 Rastenberg. Elle organise également sur son domaine des séminaires de développement personnel, dans une maison qu'elle a conçue, et que son mari architecte a construite2.

À la fin des années 1970 elle fonde avec l’éditeur Victor Trimondi le Dianus-Trikont-Verlag à Munich.

Elle a suivi l’enseignement de Karlfried Graf Dürckheim (Approche des sagesses orientales telle que le Zazen)

Elle fut notamment, en Suisse, lectrice à l'université de Bâle, puis chargée de cours à l'université de Fribourg.

Son œuvre et sa réflexion personnelle sont tout entières centrées sur la prise en compte nécessaire du spirituel qui couve dans le cœur de chacun. Elle est un écrivain relativement prolifique, de sensibilité chrétienne imprégnée de sagesse orientale, qui s'abstient de donner des leçons de morale et exclut tout dogmatisme. Elle a obtenu plusieurs prix littéraires, dont le prix des libraires pour La Mort viennoise en 1979, le prix Albert-Camus pour Histoire d'âme en 1989, et le prix de la langue française en 2006 pour l'ensemble de son œuvre.

Elle dira à la radio : « J'ai écrit un livre sur Les Âges de la vie. J'ai tenté de montrer ces métamorphoses de l'être au cours de la vie. Il est évident que tout cela ne vaut que si l'on a appris en cours d'existence à mourir. Et ces occasions nous sont données si souvent ; toutes les crises, les séparations, et les maladies, et toutes les formes, tout, tout, tout, tout nous invite à apprendre et à laisser derrière nous. La mort ne nous enlèvera que ce que nous avons voulu posséder. Le reste, elle n'a pas de prise sur le reste. Et c'est dans ce dépouillement progressif que se crée une liberté immense, et un espace agrandi, exactement ce qu'on n'avait pas soupçonné. Moi j'ai une confiance immense dans le vieillissement, parce que je dois à cette acceptation de vieillir une ouverture qui est insoupçonnable quand on n'a pas l'audace d'y rentrer. »3

En septembre 2006, lorsque son médecin lui annonce qu'il lui reste six mois à vivre4, à la suite d'un cancer, elle écrit un journal au cours de ses derniers mois, qui sera publié sous le titre Derniers fragments d'un long voyage. Christiane Singer est décédée en avril 2007, à l'âge de soixante-quatre ans.

 

SOURCE WIKIPEDIA

Savoir partager !

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Publié le par jean françois
LE SILENCE SE FAIT AUTOUR DU TABLEAU DE LOGE
LE SILENCE SE FAIT AUTOUR DU TABLEAU DE LOGE

 

Quand les Frères se tournent vers le tableau de Loge, le silence se fait naturellement, comprenant la sacralité du moment, le chemin se dévoile sous leurs yeux. Nous devenons lucides et dans un état de maturité, jusqu’alors inconnu, le langage devient inutile, car il vient de l’extérieur, nous comprenons que nous portons en nous-mêmes notre propre enseignement.

Tant que nous errons à la recherche de la connaissance, nous éprouvons le besoin de bavarder, mais nous prenons progressivement conscience que la vérité est au-delà du symbole, elle se vit, elle s’expérimente, nous devons à cet instant là, compter sur nous même.

Les symboles mis sous nos yeux agissent comme des guides spirituels, ils nous montrent des chemins, mais c’est à nous de les parcourir, de faire notre propre travail intérieur.

Quand nous avons compris que les symboles ne se pensent pas, nous accédons à une sorte de purification de notre mémoire, il se fait un vide en nous. Nous sommes libres alors, prêts à accueillir la Vérité, qui nous embrasse, nous embrase dans un feu de joie et d’amour. Avec la Vérité et la Lumière le temps disparaît, il est remplacé par l’éternité.

JF.

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Publié le par Jacques Viallebesset

Cet article est reposté depuis L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset.

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Publié le par jean françois
Saint-Pierre Quiberon Samedi à 8h 30

Saint-Pierre Quiberon Samedi à 8h 30

LES SYMBOLES DE LA CONCORDE.

Il est dans notre vie, des moments privilégiés, magiques, symboliques, dont nous tirons force et profit. Je viens de vivre un de ces moments, non pas seul, mais avec les autres. Mes Frères d’abord vendredi au banquet d’ordre de ma loge de Saint Jean, dans l’endroit où il règne la joie et l’harmonie, à plus de 90 nous avons partagé le pain et le vin, entre hommes ayant la même disposition de cœur et d’esprit, c’était la concorde.

Le lendemain dans les champs Élysées, dans cet espace inaccessible où séjournent les héros et les hommes vertueux selon les Grecs.

J’ai vu des milliers d’hommes et de femmes porter avec leurs voix un cercueil blanc vers la place de la Concorde, pour un ultime voyage le corps de l’un d’entre nous, symbole d’une humanité vivante. Plus loin à quelques pas, un frêle crayon posé sur un autre cercueil celui d’un académicien reposant dans la paix, incite tous ceux « qui ne savent ni lire ni écrire » a prendre le chemin de la Connaissance.

Ce samedi, jour de shabbat, jour du repos, j’ai vu une place, un pont, un viaduc de la Concorde, j’ai vu des mains tendues et acceptées.

C’était aussi la journée de la laïcité, pourquoi seulement la journée ? Cette laïcité tolérante, celle qui ne nie rien, qui accepte les différences, qui respecte, qui protège, qui unie croyants agnostiques et athées, qui n’impose que de vivre ensemble dans l’harmonie et le respect mutuel.

Il y a aussi, ce devoir, de Concorde avec le téléthon annuel, se réunir et aider les plus faibles, ceux qui souffrent. Nous avons tant de raisons d’êtres dans la Concorde, mais nous avons parfois tant de mal à la faire vivre, à la faire voir, à l’exprimer. C’est alors que les symboles viennent à notre secours, ces symboles qui expriment ce qui est inaccessible à notre raison.

C’est un chemin difficile que celui de la Connaissance, par la méthode symbolique, il faut s’y préparer, être capable, de faire le vide en son cœur, de bannir la dualité, pour recevoir les symboles, ouvrir les yeux, pour pouvoir comprendre que ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, se mettre dans un esprit de Concorde, de réunification, laisser passer en soi la lumière qui traverse le vitrail et pénètre le cœur.

Être ainsi, dans la grâce de l’esprit, dans la vie de l’esprit, travailler sa vie durant a rejeter l’ignorance et le fanatisme, pour accéder à la véritable Connaissance, faire monter sa conscience, vers une plus grande objectivité source d’apaisement et d’harmonie.

Quand le langage est impuissant à exprimer ce que l’on ressent, contempler en silence le symbole. Alors apparaît la route, le premier seuil après les trois premiers, puis les portes s’ouvrent une à une lentement, étapes après étapes jusqu’à l’Orient éternel, jusqu’à l’inépuisable jeunesse de l’âme. Vers le centre, vers la Concorde, « où se fait l’union des cœurs ou des esprits. » (1) 

 

Note : (1) définition du Littré.

 

JF.

LES SYMBOLES DE LA CONCORDE
LES SYMBOLES DE LA CONCORDE
LES SYMBOLES DE LA CONCORDE
LES SYMBOLES DE LA CONCORDE
LES SYMBOLES DE LA CONCORDE
LES SYMBOLES DE LA CONCORDE
LES SYMBOLES DE LA CONCORDE
LES SYMBOLES DE LA CONCORDE
LES SYMBOLES DE LA CONCORDE
LES SYMBOLES DE LA CONCORDE
LES SYMBOLES DE LA CONCORDE

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Publié le par jean françois
MON ALCHIMIE
MON ALCHIMIE

D’abord sans la connaître, c’est avec un préjugé que je l’ai rencontrée. Je voyais à travers un soupirail un vieillard empressé, au fond d’une cave au milieu de ses cornues, et tubes à essais, d’où s’exhalaient des fumées blanches et bleues, il écrivait des grimoires. Ce magicien aux allures d’ermite me semblait désuet.

Puis sans le savoir, celui, qui remplit d’orgueil. J’ai vu, dans le cabinet noir, dans cette caverne inscris en lettres blanches sur le mur noir, la formule magique de l’alchimiste V I T R I O L, cet acronyme de la connaissance, près du coq chantant vers l’est, vers le soleil levant de l’espérance.

En sortant de la caverne, plus tard, bien plus tard, après le temps de la maturation, assis sur ma colonne du Nord dans l’ombre, j’ai vu la Lumière dans les yeux de mes Frères en plein midi.

C’est donc cela l’alchimie, la fabrication de l’or spirituel. Comment pouvais-je avoir été endormi à ce point, avoir les yeux si voilés. Je sortais de mon sommeil tel ce prince du conte, enfin j’avais retrouvé ma véritable vue, j’apercevais le secret de mon âme. Tel le Yogin qui voit la perfection de l’esprit.

Un transfert était en train de s’opérer en moi-même, j’étais dans le vase sacré, la magie s’opérait, je quittais le pays de l’avoir, je poussais la porte du pays de l’être. Je laissais ma part infime du monde, pour devenir copropriétaire, cohéritier de l’Univers entier.

Cette symbolique cosmologique transforme la matière, pour lui rendre sa pureté originelle, c’est l’assomption de la matière décrite par Maurice Ariane dans « Yoga science de l’homme intégral. » Ce qui est en bas devient semblable à ce qui est en haut.

Je compris, ce que ce vieillard regardait dans sa cornue, il cherchait la fontaine de jouvence, il avait compris que «  la contemplation de la nature non reliée à son créateur fait apparaître une nature abandonnée à elle-même. » (…) « Si l’homme la voit dans sa véritable filiation originelle, alors l’œil du cœur peut voir l’Or dans le plomb et le cristal de la montagne. »

Il y a là une transfiguration cosmique difficile à percevoir dans la matière inerte, mais tellement visible dans la lumière qui brille dans les yeux de mes Frères, sur leur colonne face à moi. Après avoir reçus la Lumière, ils sont dans le soleil du midi, au plus haut de leur ascension, bientôt ils vont resplendir radieux au centre,  en découvrant le Cœur qui  parle.

Maurice Ariane écrit à propos de l’alchimiste : « Son but était d’unir si intimement son âme à celle des métaux qu’il puisse rappeler à ceux-ci qu’ils sont en Dieu, c’est à dire qu’ils sont de l’Or. »

Ainsi l’alchimiste peut rentrer en rapport avec autrui, passer du Je au Nous.

JF.     

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Publié le par jean françois
Image le livre scolaire

Image le livre scolaire

LA LAÏCITE ET LE FAIT RELIGIEUX.

Francs- Maçons de tradition héritiers des traditions ancestrales ou Francs-Maçons se revendiquant du siècle des lumières. Adeptes de l’esprit d’ouverture et de tolérance nous nous rejoignons pour la protection de notre république et de l’une de ses institutions fondamentale notre école publique ouverte à tous sans limites, elle est laïque. J’ai la faiblesse peut-être de penser que cela n’est pas un rejet de l’école libre, celle-ci étant d’ailleurs sous contrat avec l’état, et au sein de laquelle l’enseignement de la religion n’est pas obligatoire.

Cette école que nous appelons libre, chez nos cousins Belges correspond à notre école laïque. Ce sont nos Frères Belges qui sont à l’origine chez eux de la naissance de l’école non confessionnelle et même de l’université. Quand la Belgique devient libre en se séparant des Pays-Bas, l’église catholique voulant conserver la main mise sur l’éducation décide d’ouvrir écoles et universités, les Frères de la Loge Les Amis Philanthropes décident alors la création de l’Université libre de Bruxelles, entrant en concurrence avec l’Université Catholique de Louvain, Il est intéressant de noter qu’ils se sont interdits de prendre les postes de direction, respectant ainsi les différentes opinions, lire à ce sujet l’excellent livre de Philippe Liénard : L’Histoire de la Franc-Maçonnerie Belge.   

Alain Bentolila, nous donne dans un article de l’Express de cette semaine le N°3466, une réflexion sous le titre « L’École doit réconcilier la spiritualité et la laïcité. » Le sujet est chaud brûlant comme dirait nos jeunes.

Bentolila nous incite à ne pas fuir la question spirituelle et la bannir de l’école, fut-elle laïque. Ce serait, dit-il à peu près, nourrir l’intégrisme. Je cite : « C’est dans une école éclairée et non dans le repli d’une révélation obscure que les élèves apprendront dès le collège à tisser ensemble les fils de récits fondateurs différents qui les rassemblent au lieu de les opposer. » il ajoute propos de ces récits : « les récits se répondant les uns aux autres pourront participer à l’élévation spirituelle ouverte et tolérante de nos élèves et les éloigneront de la révélation messianique. »

Ainsi alors que nous nous déchirons sans cesse sur les signes extérieurs des religions sans en comprendre ou en refusant d’en comprendre le sens. Nous refusons en même temps le fait religieux, cette ignorance nourrit la vengeance, le sentiment d’injustice et la haine qui en découle.

Il conclut : « Si l’école renonçait à donner un sens spirituel à la laïcité, elle laisserait s’avancer de plus en plus nombreux cachés sous le masque du sacré recruteurs et marchands de mort. »

Enseigner le fait religieux, son caractère universel, n’est pas enseigner une religion, ni imposer une religion, c’est simplement faire le constat de l’existence des religions, de la part quelles ont prises dans les fondements de notre société et dans tous les pays du monde. Rassembler ce qui est épars, regarder les points communs et s’enrichir des différences, c’est repousser l’ignorance et « ringardiser » le fanatisme, c’est un véritable combat pour les citoyens en général et les Francs-Maçons en particulier.

JF.   

 

Lire : L’express N°3466 semaine du 6 au 12 décembre 2017. Page 133 « Bentolila : L’Ecole doit réconcilier spiritualité et laïcité. » Selon le linguiste, l’enceinte scolaire se devrait d’accueillir la quête spirituelle à travers l’étude des textes qui la portent. Une tâche qui n’est en rien contradictoire avec les principes de la république.

Couverture de l'Express et Alain Bentolila
Couverture de l'Express et Alain Bentolila

Couverture de l'Express et Alain Bentolila

Biographie.

Alain Bentolila a d'abord travaillé sur des langues « exotiques » (africaines, créoleskitchua) : il a dirigé l'élaboration dictionnaire élémentaire créole haïtien-français (1976) et a publié une dizaine d'articles sur les langues créoles dans des revues internationales. Sa thèse de troisième cycle décrit les structures communes aux langues créoles et aux langues africaines. Sa volonté de donner un sens social à ses travaux de description linguistique l'a amené à diriger les campagnes nationales d'alphabétisation en Haïti et en Équateur (1978-1985).

Dès 1980, ses recherches se sont orientées vers la genèse de la conscience sémiologique chez l'enfant de 3 à 6 ans : c'est le sujet de sa thèse d'État soutenue en 1984. Elles se sont ensuite étendues aux questions relatives à la maîtrise de la langue orale et écrite chez les élèves de l'école primaire et les jeunes adultes. Alain Bentolila est professeur de linguistique à l’université de Paris Descartes dont il a dirigé le service de formation continue de 1981 à 1985.

Il a créé et préside depuis 2010 le Centre international de formation à distance et d’élaboration d'outils pour les maîtres (CI-FODEM), à l'université Paris Descartes qui construit des dispositifs en ligne pour les enseignants et les éducateurs : Télé formation Français et Mathématiques (TFLM), Réseau des observatoires locaux de la lecture (ROLL) et Réseau des observatoires des mathématiques (ROMA). Il a créé et dirige depuis 2013 La Machine à lire avec la ville du Havre et la Fondation SNCF.

Il a développé un dispositif national (Savoirs pour réussir) de remise à niveau pour les jeunes adultes repérés lors de la journée défense citoyenne avec la Fondation des caisses d'épargne et l’Agence nationale de lutte contre l'illettrisme.

Il fut de 1998 à 2006 le directeur scientifique du projet « medersat.com » qui a créé dans toutes les régions du Maroc plus de 500 écoles rurales dotées d’un dispositif éducatif adapté aux besoins du monde rural et périurbain marocain.

Il fut conseiller scientifique de l’Observatoire national de la lecture de 1997 à 2008, administrateur et vice-président de la Fondation d’utilité publique des Caisses d'épargne de 1999 à 2011 et administrateur de la fondation de la SNCF de 2012 à 2016. Il est conseiller scientifique de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme et fondateur et président des « Controverses de Descartes » depuis 2011. Il est membre du conseil scientifique de la DGESCO.

En 2007, il est candidat à l'Académie française2.

Alain Bentolila est officier des Arts et lettres et chevalier des Palmes académiques. Jacques Chirac lui a remis personnellement les insignes de chevalier de la Légion d'honneur le 6 décembre 2002 et ceux d'officier de l'ordre du mérite national en 2006. Il est docteur honoris causa de l’université catholique de Paris. Il a obtenu, en 1997, le grand prix d'Académie française pour son livre De l'illettrisme en général et de l'école en particulier, en 2007 le prix essai de France Télévisions pour Le verbe contre la barbarie et le prix de la forêt des livres pour Urgence école en 2008.

Source WIKIPEDIA

Philippe Lienard
Philippe Lienard

Philippe Lienard

HISTOIRE DE LA FRANC-MACONNERIE BELGE

 


À destination de tous, francs-maçons ou pas, l’auteur lève le voile sur l’Histoire assez méconnue de la Franc-Maçonnerie dite « symbolique » sur les territoires belges ; il en rappelle origines, légendes, méandres, et, en brosse le portrait au XXIe siècle. Des tableaux et listes, fruit d’une recherche précieuse du Frère Paul Vanderlinden, 33e (ayant atteint l’ultime degré du Rite qu’il pratique), reprennent des informations relatives à 600 francs-maçons ayant influencé la société belge, depuis 1789, année de la révolution française et des troubles révolutionnaires belges, pendant une centaine d’années.

La Franc-Maçonnerie belge, en expansion, et majoritairement « libérale », compte en 2017 près de 27.000 membres répartis surtout dans six Obédiences mixtes ou non (groupes de Loges) ; elle comporte autant de laboratoires fraternels de pensée libre que de Loges, soit environ 440, où l’on travaille
sur des sujets de réflexion tant spirituels que sociétaux, dans l’égalité et le respect de l’autre.

De la Gaule Belgique à l’improbable État belge né en 1830, la Franc-Maçonnerie belge fut et reste à la croisée des chemins des options maçonniques. La Belgique fut autrichienne (1714), française (dès après 1794) et hollandaise (1815), ce qui imprégna la spécificité de la Franc-Maçonnerie belge, d’origine
britannique.

La Franc-Maçonnerie perpétue un état d’esprit ancestral teinté notamment des corporations compagnonniques ; « art de bâtir » une société meilleure par l’amélioration de soi, elle fut aussi une ressource politique active à travers certains de ses membres, voire de loges. Des anglo-saxons d’avant ou d’après 1717, en passant par les périodes d’administration civile et militaire par les puissances d’Europe, jusqu’à la Belgique « neutre et indépendante » de 1830, et, de son roi franc-maçon Léopold Ier, une pensée maçonnique active vigilante traverse la société belge.

La Franc-Maçonnerie continentale reste discrète mais pas secrète ; elle s’avère beaucoup moins interventionniste ou sollicitée, voire affaiblie ; appréciée ou vilipendée pour les valeurs qu’elle véhicule, elle s’inscrit dans la lignée bienfaisante des écoles initiatiques de sagesse, demeure la cible de préjugés, suscite curiosité ou antimaçonnisme ; l’auteur entre dans les couloirs du temps, dans les coulisses des Loges ; il visite l’histoire maçonnique belge à travers son action, sa pensée et son « influence ».

Editions : Jourdan ISBN : 978-2-87466-462-5 Prix TTC : 25,90 € Date de parution : 15/06/2017

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Publié le par jean françois
IL EST MIDI

 

IL EST MIDI

 

Allez tant pis laisser-tomber vos Tweets, vos SMS, vos envies de tout, tout de suite, vos envies d’avoir, pour votre envie d’être, une seconde, une minute, une heure, une heure seulement, pour être heureux seul, beau et peut-être c… mais tellement bien. Dans votre immeuble, au fond de votre campagne, près de votre bord de mer, écouter le piano de votre cœur. Vous êtes soudain le Maître au centre de votre Loge, avec votre désir d’apprenti silencieux.

Écoutez la musique qui monte lentement de la colonne d’harmonie. Allez jusqu’à l’impudeur d’être heureux avec vos frères, de le faire voir, de le dire,  déchirez toutes vos certitudes, respirez, écoutez, méditez, vivez enfin le monde il est sans limites, il est à vous, il est midi.

JF.

IL EST MIDI
IL ETAIT UNE FOIS JOHNNY

Il avait la gueule, il avait la voix, il l’était l’idole ma jeunesse, de la jeunesse. Il a rempli l’espace de mes premières surprises-parties. Il était de Memphis Tennessee, de la Courneuve, du XVIème arrondissement, de Guéret, de France, il voulait allumer le feu partout, le cow-boy élégant vivre le présent.

Il avait le cœur tendre sous son blouson noir.

Il y avait du ciel dans les yeux bleus de cette vieille canaille, il chantera encore longtemps dans toutes nos boîtes à musique. A bientôt Johnny….

JF.

IL EST MIDI

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