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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Joe... Bri...
COMMENTAIRE SUR L'ARTICLE  LES ARCHIVES DE LOGE
J'ai trouvé très intéressant cette évocation du plateau de secrétaire, d'Archiviste et de passeur de mémoire. Je fus longtemps secrétaire d'un atelier et il m'arrive de relire les colonnes de l'époque relatant une Tenue. Je revois les scènes, car je ne contentais pas de dire " la parole circule par le F.°; Pierre, Paul et Jacques ", je reprenais les thèmes évoqués par chacun et dans 30 ans ou 100 ans, on saura que le " F.°. Paul a pris telle position sur tel problème " etc....
Ainsi l'évocation du travail du secrétaire est fondamentale dans l'histoire d'une Loge. Mais le travail n'est abouti que le jour où cela ressort par l'exploitation des Archives. Dans les années 2010, j'avais passé plusieurs après-midi dans la bibliothèque de la Grande Loge de France à fouiller dans les cartons de notre Loge. J'y ai rapporté des trésors. Tous ces bijoux, ajoutés aux archives de la Loge se trouvent aujourd'hui tracés dans l'ouvrage de mémoire que la Solidarité Bretonne (GL Lorient) propose à ceux qui s'y intéressent.
 
Bien fraternellement à tous,
 
JB le bien nommé,
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Publié le par Jean-François Guerry.
LA RECHERCHE DE NOTRE BOUC ÉMISSAIRE.

LA RECHERCHE DE NOTRE BOUC ÉMISSAIRE.

                                                  Quand ils sont venus chercher….

                                                                         Martin Niemöller.

 

Il est constant d’observer que dans toutes les situations de crise, il nous faut un bouc émissaire. Ce n’est pas nouveau, Abel fut le premier à le payer de sa vie. Il fut le bouc choisi pour être sacrifié, paradoxe il fut à ce titre un élu, capable de donner sa vie. Accablé de toutes les fautes, permettant de nous délier de toutes nos responsabilités. Ce n’est pas ma faute, et suis-je le gardien de mon frère ?

Il est récurrent d’observer notre promptitude à jeter aujourd’hui ce que nous adorions encore la veille et sans le moindre regret ou remord. Notre « tous pour un » sans réflexion, devient spontanément « un tous contre un », je ne suis ni coupable, ni responsable.

Ceux qui ont eu la chance de pouvoir se regarder un soir d’humilité dans le miroir et non pas en se rasant le matin, ont pris conscience de leur possible responsabilité.

En ces temps où le sacré, le spirituel quitte progressivement nos sociétés occidentales, en ce temps de déchristianisation, de violence, de développement des intégrismes religieux, des outrances politiques, du déferlement des mouvements sectaires, du bouleversement des valeurs morales, de la désuétude de la pratique des vertus. Il surgit toujours des femmes et des hommes porteurs d’espérance de ferveurs nouvelles. Des humbles conscients que le mal qui est en eux peut et doit être combattu, ceux-là tracent chaque jour à leur mesure des chemins d’éternité. Ce sont : des penseurs, des sages, poètes, des artisans, des artistes, ils frappent à la porte mystérieuse à la recherche de la réalité spirituelle. Ces initiés savent que le mal, cette banalité du mal de Hannah Arendt est en eux, mais aussi ce bonheur du bien, de l’amour du bien. Ce sont des êtres qui ont reçus avec humilité la lumière, elle les a éclairés, puis illuminé provoquant en eux un élan de vie et de joie même dans les moments les plus sombres, car ils ont foi en l’homme. Ceux-là savent que l’échelle qui monte vers la Connaissance repose sur deux montants qui sont l’Amour de Dieu, du principe et l’Amour des hommes.

Etty Hillesum

Une jeune femme juive Etty Hillesum, qui fut exterminée à 29 ans dans le camp d’Auschwitz. Emportée par les laves de la haine qui coule au fond de nous, la violence et la folie de la barbarie, qui nous guette et nous entraine dans les profondeurs de notre Hadès. Etty Hillesum nous demande de nous regarder sans complaisance, de ne pas être arrogants face à ses « salauds ». Elle nous demande, de ne pas les prendre pour des individus avec lesquels nous n’aurions rien de commun, mais plutôt de les voir comme des excroissances de nos tumeurs cachées. Etty Hillesum persécutée par les nazis écrit : La saloperie des autres est aussi en nous. Et je ne vois pas d’autre solution, vraiment aucune autre solution que de rentrer en soi-même et d’extirper de son âme toute cette pourriture. Je ne crois plus que nous puissions corriger quoique que ce soit dans le monde extérieur, que nous n’ayons d’abord corrigé en nous. L’unique leçon de cette guerre est de nous avoir appris à chercher en nous-mêmes, et pas ailleurs.

Si nous pouvions l’écouter à chaque fois que nous sommes tentés de chercher un bouc émissaire à nos maux, si nous pouvions mettre fin à notre arrogance et reconnaître nos fautes pour pouvoir les expier et être en harmonie avec nous-mêmes, apaisés. Alors, nos rapports avec les autres seraient plus emprunt du désir d’Amour, que de la souffrance de la haine.  

                                            Jean-François Guerry.

Crypte du Fort de Penthièvre où les résistants aux nazis furent assassinés.

Crypte du Fort de Penthièvre où les résistants aux nazis furent assassinés.

Le 17 avril 2019 je publiais dans le blog cette lettre qui est à l'entrée de la caverne de la mort au Fort de Penthièvre à Saint-Pierre de Quiberon dans le Morbihan. Avec en avant-propos ce texte.

Régulièrement j’accompagne mes petits-enfants vers une crypte creusée dans le roc du fort de Penthièvre qui domine l’isthme de la presqu’île de Quiberon, cette crypte ruisselle toujours du sang  versé, d’abord par les émigrés, les chouans de Cadoudal et les républicains du général Lazare Hoche, là, eu lieu l’épilogue sanglant des guerres de Vendée.

 

Les nazis ont repris ce funeste flambeau lors de la dernière guerre, en massacrant au même endroit 54 jeunes hommes qui avaient le malheur d’êtres des Français. Cet assassinat eut lieu en mai 1945 presque un an après le débarquement de Normandie.

 

A l’entrée de cette crypte des témoignages écrits des photos rappellent cette horreur. La dernière lettre d’un père à son fils, inspire au-delà de nos divergences combien est précieuse la paix mise en place en Europe.

Le mois prochain notre mémoire devra guider notre choix de citoyen européen.

 

Jean-François.

 

À MON PETIT GARÇON CHÉRI…

 

 

En ce jour anniversaire de la mort de ton frère, mon petit gars, ton père t’écrit pour la dernière fois du fond d’une cellule dans une prison.

 

Je vais mourir mon petit, je vais mourir pour la France, comme ton oncle Marc est mort tous les deux nous avons été assassinés par les mêmes bandits sans honneur et sans scrupules.

 

Le 12 de ce mois je suis passé au tribunal et condamné à mort : j’attends mon recours en grâce, mais je n’ai aucun espoir, ta maman aussi est en prison, elle souffre.

 

Aussi mon petit garçon quand elle sortira et quelle apprendra cette chose terrible, il faut la consoler, sois doux et gentil avec elle ainsi qu’avec tes grands-parents qui n’ont plus que toi à compter pour leurs vieux jours.

 

Il faudra me remplacer auprès d’eux, les chérir, comme ils le méritent ta mère t’expliquera pourquoi ton oncle et ton père sont morts, pour quel idéal et quand plus tard, tu verras la France forte et belle et débarrassée de ces brutes, tu pourras te rendre compte de la grandeur de notre sacrifice.

 

Je suis peut-être un martyr, mais d’autres ont souffert plus que moi. Certes je souffre de me séparer de ta mère, de toi mon petit. Ainsi que de mon père et de ma mère. Sois courageux devant eux, puise dans le malheur qui te frappe la force nécessaire pour me venger quand tu seras grand et fort. Plus tard quand tu comprendras bien pourquoi je suis mort, pourquoi ton oncle est mort, il faudra tout faire pour éviter ces maudites guerres qui font tant de victimes. Il faudra aider ton pays, c’est-à-dire la France, pour qu’elle devienne forte et pour qu’avec d’autres pays aussi loyaux qu’elle puisse imposer au monde ses volontés de paix.

 

Je souhaite que cette guerre soit la dernière, que plus jamais les peuples s’entretuent et c’est pour cela qu’il faut croire en mon idéal, c’est pour cela qu’il faut que la France soit forte et elle compte sur toi comme sur toute la jeunesse française : quand le fascisme sera mort et détruit, le monde entier pourra vivre librement et sans guerre.

 

Quand tu liras cette lettre, tu ne comprendras pas bien, car tu es jeune, mais plus ta  rd, quand tu auras appris, tu sauras, que mon sacrifice n’auras pas été vain.

 

Depuis le 12 j’attends la mort vois-tu c’est pour cela que le plus dur est d’être enfermé dans une prison et que la sortie pour moi sera l’exécution. Devant le peloton je serai brave et ces brutes verront une fois de plus comment va mourir un français.

 

N’abandonne jamais ta mère mon petit, fais des sacrifices pour elle car elle le mérité et, ce que je te souhaite plus tard, c’est d’avoir une compagne comme elle ; aussi mon petit ne sois jamais ingrat pense aux autres qui souffrent sans espoir.

 

Je vais te quitter et quand dans la vie tu auras des moments de découragements lis cette lettre, tu puiseras des forces pour lutter car la vie est ainsi.

 

J’aurais voulu une dernière fois te serrer dans mes bras, mais je sais cela impossible, crois et fais aux dernières volontés de ton père qui va mourir et qui souffre de te laisser orphelin, je penserais à vous jusqu’au dernier moment.

 

Ton père. Robert.

À la recherche de la Lumière

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Publié le par Thierry Didier
LES ARCHIVES DE L'ORDRE
Comme à son habitude Thierry Didier, nous délivre une réflexion puissante sur un sujet trop souvent relégué et pourtant d'importance fondamentale pour la progression de la transmission de la connaissance initiatique. La parole circule dans la loge et est donc par nature volatile. Le rôle du secrétaire en Franc-maçonnerie est comparable à celui d'un scribe dans l'Égypte ancienne. Il transcrira le condensé, la substance, l'essence du travail spirituel, de l'exercice spirituel de ses Frères. Fixant, cristallisant ainsi les moments intenses de la tenue maçonnique, en s'interdisant de modifier, d'altérer le fonds. Les frères présents et les futurs frères pourront bénéficier de ce travail, la Franc-maçonnerie a cette spécificité de l'amélioration, du perfectionnement individuel, grâce au collectif que forme la loge. Sans l'aide des autres, je ne peux rien faire. Le secrétaire de la loge et l'archiviste de l'ordre participent ensemble à la transmission des messages d'amour donnés par les frères qui forment ensemble une chaîne d'or pur.
Ce qui donne une responsabilité importante au secretaire qui participe avec l'archiviste à faire vivre la tradition.
Jean-François Guerry. 
LES ARCHIVES DE L'ORDRE

                                      LES ARCHIVES DE L’ORDRE

 

Nous le savons, la loge maçonnique est composée de frères et structurée autour d’officiers. Les officiers forment avec le Vénérable Maître différents axes, à même de faire fonctionner ladite loge : par exemple avec les deux surveillants un axe pédagogique ; avec l’expert et le maître des cérémonies un axe rituel ; avec l’hospitalier un axe fraternel et humaniste. Il existe aussi un axe dont on parle moins, que l’on pourrait qualifier d’informationnel, celui constitué du Vénérable Maître, qui dirige donc les travaux, du frère secrétaire, qui trace les travaux, et du frère archiviste, qui dépose et conserve les travaux. On peut filer la métaphore informatique, en décrivant le secrétaire comme la mémoire vive de la loge, tournée vers le mouvement et la dynamique, qui est une mémoire de transit, temporaire ; et l’archiviste comme la mémoire appelée à tort mémoire morte en informatique, mémoire non volatile qui stocke les instructions de manière permanente et contient des données qui peuvent être lues mais pas modifiées. On peut filer une autre métaphore, hydrologique celle-là, où les archives seraient assimilables à ce qu’on appelle les nappes inertielles, de cette eau très profonde lentement mobilisable, mais également insensiblement constituée au cours du temps. C’est vrai que l’on parle très peu de cette mémoire particulière que constitue les archives, qu’on associe péjorativement dans l’imaginaire collectif à un endroit glauque, une pièce borgne et souterraine, où opère un agent en mal de rédemption. Il s’agit là d’un biais d’attribution, par lequel les archives seraient porteuses d’une forme d’ennui, de banalité et de « sombritude », discréditées à l’heure de cette violence ordinaire que constitue le relativisme de l’immédiateté et de l’éphémère.

La franc-maçonnerie, art initiatique par excellence, devrait se sentir protégée de ce biais, elle ne l’est pourtant que partiellement, renvoyant souvent l’archive à sa condition poussiéreuse, n’accordant au mieux qu’une indifférence polie à son égard. Les archives sont pourtant fondamentales, en particulier dans l’esprit maçonnique : celui-ci est naturellement porté par l’élan spirituel, la circulation de la parole et la mise en avant d’actes très ostensibles comme l’oralité du verbe, la déambulation et la triangulation du débat. L’art initiatique étant holistique, il convient ainsi de « contrebalancer », et de compléter l’Esprit du verbe, léger et volatil, par cette Lettre que représente l’archive, qui est par essence régulatrice, modératrice et pondératrice, car insensible à l’esprit du temps. L’archive est nécessaire, d’abord parce qu’à la façon dont le Talmud cumule à l’infini les commentaires de la Torah, il s’agit de rendre la franc-maçonnerie à son histoire. Mais la mentalité juive est que rien ne doit se perdre ; la mentalité maçonnique, qui n’est pas une confession, ne réclame pas cette contrainte, c’est pourquoi elle passe par l’étape indispensable du tracé du secrétaire qui, au-delà d’évoquer à la loge le contenu et le climat de la tenue précédente, ne conservera que le fonds, la forme ne répondant qu’au style particulier du secrétaire : c’est pour cette raison que des modifications du tracé ne peuvent être faites que sur la forme et non sur le fond: cette exigence inscrira encore plus dans le marbre un tracé qui aura été entériné ensuite par l’assemblée présente. Il s’agira ici, en validant le tracé, de l’enregistrer pour l’éternité. Ainsi, si un frère est tenté de relire un jour telle ou telle archive, il ne partira pas de zéro, mais bénéficiera inconsciemment des strates de connaissance fabriquées par ses prédécesseurs. Ces strates sont inscrites dans les archives, mais aussi de façon plus subjective et plus sélective, portées dans la mémoire des anciens. L’autre vertu de l’archivistique est de pondérer  la parole, naturellement incisive, volatile, solaire, labile : ces caractéristiques ne sont pas des défauts, mais simplement les à-côtés inévitables de toute manifestation ouverte .L’archive recompose cette parole en lui appliquant un ordre nouveau, plus pérenne, somme toute très égalitaire quel que soit la teneur de ce qui y est produit : cet ordre nouveau sera foncièrement objectif , car rattaché à la provenance et à l’époque du document, et non à la personnalité du locuteur. Ce principe de provenance, général et moins exposé aux circonstances de l’instant permettra de respecter l'intégrité matérielle et intellectuelle de chaque archive. D’ailleurs le simple fait d’entasser les tracés dans un carton leur confère d’office une importance très égalitaire, très paritaire, gommant leur éventuel caractère discriminatoire, qui porterait éventuellement à polémique. En sédimentant les tracés comme les simples strates d’un ensemble plus global, nous ne verrons plus dans ces couches successives que les témoins transitoires d’une époque. Cet ordre général met donc sur un même plan, sans distinction d’importance supposée, l’ensemble des documents. Ainsi, quand un élément initiatique est archivé, c’est vrai qu’il perd de sa puissance initiatique du moment, mais il rejoint un fonds commun. Car le temps de l’archive est un temps long, structuré différemment du temps court, borné et jalonné de l’exercice maçonnique que nous pratiquons en loge.

Bibliothèque de la Grande Loge de France

Le travail maçonnique est en effet soumis à la flèche du temps : C’est une des raisons pour lesquelles les travaux sont sacralisés, c’est-à-dire délimités dans le temps et dans l’espace.  Si les travaux maçonniques nécessitent d’être ouverts et fermés, c’est que ce qui s’y déroule est en substance volatil : on ne sait pas d’avance ce qui va en être dit et conservé. Certains rituels maçonniques évoquent ce qu’on appelle « les archives de l’Ordre », qui seraient conservées dans un endroit mythique qu’on appelle Kilwining, région légendaire située en Ecosse. L’incertitude concernant la localisation de ces archives légendaires contribue symboliquement à leur transcendance et à les situer en amont de toute connaissance contemporaine. Ce caractère elliptique suffit donc à lui seul à qualifier ces archives, l’inconnu sur leur origine participant largement à leur caractère fondateur. D’ailleurs la loge légendaire considérée comme la plus ancienne au monde porte le titre distinctif Kilwining et le numéro zéro au matricule de la Grande Loge d’Écosse : ce nombre est très signifiant, il valide l’idée d’un principe créateur transcendant à toute interprétation. Le simple fait d’évoquer, dans un rituel « les archives de l’Ordre » témoigne de notre degré d’avancement, qui nous autorise à être capable de nous retourner sur ce qui nous a fondé.  Ainsi, prendre conscience qu’il existe des archives signifie initiatiquement que nous avons suffisamment progressé pour être apte à visibiliser le passé. Lorsqu’un document, une description d’attitude ou d’action passent de la lumière à l’archive, ils changent de statut, c’est-à-dire qu’ils sont soumis à un arrangement, un ordre différent de ce qui régit la vie en temps réel. Le fait de citer les « archives de l’ordre » a aussi pour objet l’établissement de « ponts » entre les différents viatiques de la Connaissance, viatiques que sont la symbolique, l’égrégore, l’exemplarité, l’exposition, la circulation verbale, la construction hiérarchique, et d’une façon générale tout ce qui donne sa coloration aux planches .Tout ce foisonnement se résoudra ensuite en  un pont ultime, celui établi entre le tracé, solaire, du secrétaire, et l’archive, lunaire, de l’archiviste bibliothécaire. La qualification de « bibliothécaire » associée à celle d’archiviste n’est pas anodine, car le but premier de l’archive est d’être possiblement exhumée afin de nourrir la réflexion des contemporains : le bibliothécaire est celui qui est apte à établir des ponts entre la contemporanéité d’une idée, et son lignage, sa généalogie possible. En quoi l’importance des archives est-elle centrale dans l’idée maçonnique ? Eh bien déjà, elles ne se situent pas dans l’espace sacré de la loge, ce qui d’ailleurs serait rédhibitoire : l’être humain n’est pas, en effet, un pur esprit, et a besoin, tel l’ange de l’Apocalypse, de ses 2 jambes pour exister. Ap.10 : 2 : « Dans sa main, il tenait un petit livre ouvert. Il posa son pied droit sur la mer et le gauche sur la terre. » la mer, symbolisant ici les mouvements de l’Esprit viables uniquement dans un endroit sacralisé, et la terre portant l’empreinte archivistique, donc très matérielle desdits mouvements. Le tracé du secrétaire est donc à la fois une façon de conserver la teneur et les propos de l’ordre du jour, mais aussi d’effectuer naturellement un travail de filtre, de tamis, ne conservant que ce qui lui semble important. Car une archive se doit, pour être pérenne, d’être calibrée dans le temps et dans l’espace. Le respect des fonds impose de les classer et de les inventorier sans perdre de vue leur lien organique avec l'entité qui les a produites.

Ce critère est très important en franc-maçonnerie, car il permet de s’abstraire d’une « culture du moment », d’une « orthodoxie » fatalement temporaire, cela permet de conserver au maximum l’objectivité de ce qui est archivé, et donc de lutter contre tout fait contemporain qui tend par essence à reconsidérer le passé à l’aune du moment présent. Les archives sont cumulatives : elles s’ajoutent et ne se remplacent pas ; elles ne cèdent donc pas à l’air du temps, et, une fois archivés, chaque valeur et document a la même importance. C’est fondamental dans le souci que peut avoir l’initiatique de ne pas privilégier une époque, ou, un courant particulier. L’archive suprême est celle de l’Orient Èternel, où les frères partis occupent une place irréfragable, déterminée souvent par la date de leur disparition ; chaque nom en vaut un autre. Le mot archive renvoie à différentes étymologies possibles , mais fondamentalement l’arche est entendue comme une boite, un  coffre, un contenant, où sont déposées des choses : c’est par exemple le dépôt comptable des animaux de l’Arche de Noé, où celui des lois mosaïques gravées sur les 2 tables de la Loi contenues dans l’Arche d’Alliance: l’Arche sous-entend l’endroit d’un dépôt, dont le contenu est nommé et énuméré, à la façon dont l’Ancien Testament nomme et énumère les faits et les personnages pour ne rien en oublier. L’Ancien Testament procède périodiquement à l’énumération fastidieuse des lignages généalogiques de tels ou tels patriarches, avec l’objectif avoué de n’oublier personne. Ce dénombrement biblique, qu’on appelle recensement, est une sorte d’archive horizontale, comme celle qu’ordonna le Roi David à son général Joab. Mais le recensement, qui puise dans la contemporanéité a, tout comme la tenue maçonnique, un caractère majeur et sacré, avec lequel il ne faut pas jouer. David s’en mordit les doigts, et il dut subir une punition divine, car privilégiant, du point de vue de Dieu, plus l’aspect quantitatif que qualitatif de l’humain. Le recensement ne pouvant, du point de vue de l’Ancien Testament, n’être prescrit que par Dieu. L’archive permet donc de déposer, de conserver, et éventuellement de commémorer ce qui a été classifié : commémorer signifie « rappeler le souvenir ». Rappeler sous-entend de ramener à la surface quelque chose qui a été enterré, mis de côté, mais en aucun cas oublié : ce qui est archivé n’est jamais perdu, mais simplement placé à un endroit d’où il peut revenir périodiquement, avant d’être de nouveau archivé. Les archives, sont donc, au sens large, des jalons et des passages, commémorateurs car posés à travers l’histoire par des mythes fondateurs. Commémorateurs aussi car la légende de nos grades conditionne, comme dans tout mythe, le fait que tout est présent dès le départ, et que l’initié s’ouvre à la connaissance de faits qui ne peuvent être qu’antérieurs, dans la mesure où tout, dans un mythe, est déjà inscrit dans notre patrimoine mémoriel.Lorsque les alchimistes parlent de « fixer le volatil », les archives sont de ce tonneau, elles constituent une banque de faits et gestes moins soumises que la transmission aux velléités particulières de l’être humain. La tradition consiste donc en un savant mélange entre la transmission, qui en constitue le bras armé, l’élément mobile, et les archives, sorte de condensat intemporel inscrit dans la masse. C’est pourquoi toute évaluation a posteriori de l’art initiatique doit s’établir à partir d’un exercice mêlant archives et transmission.  

Lorsqu’on évoque la Tradition, nous avons coutume de nous référer à l’étymologie, et d’y voir un flux d’informations qui a su transcender les époques, et nous apporter des valeurs « intemporelles », immuables et indémodables. En fait, il en est de la Tradition, comme du reste, c’est-à-dire que le temps fait toujours son œuvre et bâtit sa réalité du moment sur un terreau qui a subi les injures du temps. C’est pourquoi la Tradition est quelque chose de beaucoup plus complexe qu’on ne le pense. La Tradition peut être entendue comme un trait d’union entre passé et présent, là où l’archive représente en elle-même la continuité. L’archive conservera son caractère autonome, indépendant, là où l’élément de tradition se verra immanquablement modelé a posteriori par celui qui le reçoit. C’est pourquoi la tradition prête souvent à discussion, car il y a finalement autant de traditions qu’il y a d’individus différents pour la recevoir et l’épouser. Le souvenir est darwinien, il subit les affres de cette sélection naturelle qu’est l’évolution des idées et des principes de la société dans laquelle il exerce ses prérogatives. La transmission n’est donc pas suffisante pour exprimer à elle seule la teneur d’un souvenir : la transmission est une dynamique sélective qui, comme telle, emmène dans son sillage des pensées et des actions, qui ont le plus grand mal à conserver dans le temps leur intégrité, et c’est normal : la sélection impose une violence qui est à l’aune de sa nécessité : pour survivre, seuls les principes les plus ancrés demeureront accrochés à cette orthodoxie mouvante. Avec un brin d’ironie, nous voyons bien là que la Tradition est quelque chose de trop sérieux pour être mise entre les mains exclusives de la transmission. La transmission est émaillée des imperfections et des caractéristiques de celui qui donne, mais aussi au miroir déformant que de celui qui reçoit. C’est pourquoi la Tradition ne peut uniquement s’appuyer sur cette transmission, des archives lui sont nécessaires. L’être humain est en effet fragile, dans sa constitution, mais aussi dans ce qu’il crée, pense ou subit : les archives apportent leur pondération, à savoir qu’elles régulent la pensée traditionnelle, et en même temps, elles constituent une référence universelle.

                                                                                   Thierry Didier.

Livre de Thierry Didier

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La lumière des anciens éclaire l'avenir

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Publié le par Jean-François Guerry
Jamblique

Jamblique

JAMBLIQUE – L’universalisme de Pythagore et le Symbolisme. Part VII.

La plupart d’entre nous identifie Pythagore à son célèbre théorème, une proposition démontrable qui résulte d’autres propositions déjà posées. Un des synonymes du théorème est doctrine, hypothèse de base donc principe. Pythagore voyait dans les nombres, le sacré, il imagina la cosmologie du monde à partir des nombres. Dans tout théorème, il y a une hypothèse de base, un principe de base. Peut-on dès lors par extension parler d’un principe de base, qui après démonstration logique amène à une conclusion ? Une alliance en quelque sorte entre un principe et la raison.

Quand Jamblique se lança dans l’écriture de sa Vie de Pythagore, il est incontestable qu’il s’inspira de tous les écrits au sujet de celui-ci, de sa renommée qui a franchi les barrières de l’espace et du temps. Ainsi, on trouvait des adeptes de Pythagore partout dans le monde connu de l’époque, certains reprenant partiellement ses enseignements d’autres étant de véritables sectateurs. Ils étaient de Crotone comme Hippostratos, de Métaponte comme Brontinos, de Tarente comme Philolaos, de Sybaris comme Métôpos, de Okkelos en Italie, d’Agrigente comme Empédocle, de Syracuse comme Leptinês en Sicile, d’Élée comme Parménide, de Paros comme Aiêtios, de Samos comme Melissos en Grèce. On dénombre environ 218 philosophes hommes et 17 femmes influencés par Pythagore c’est dire l’importance et l’influence de sa pensée qui perdure de nos jours en particulier dans la Franc-maçonnerie, avec la méthode pythagoricienne du symbolisme. Les répétitions sont nombreuses dans la Vie de Pythagore de Jamblique et les symboles sont employés principalement comme guides dans la pratique des vertus ou des valeurs comme : la piété, la sagesse, la maîtrise de soi, le courage, l’amitié. Ainsi, dans la Vie de Pythagore de Jamblique l’on trouve la manière dont devait être enseigné ces vertus et valeurs surtout aux jeunes adeptes § 101 : Les corrections et les admonestations, qu’ils appelaient « rétablissements », devaient, estimaient-ils, être formulées en un langage plein de retenue et de circonspection par les plus âgés à l’intention des plus jeunes. En outre les admonestations, devaient se manifester beaucoup de sollicitude et d’affection, car c’est à cette condition que l’admonestation peut être supportable et profitable.

PYTHAGORE

Ce conseil est valable pour ceux qui sont chargés de l’instruction maçonnique des jeunes initiés. Plus loin, de § 103 à 106 l’on peut lire : C’était pour lui une nécessité vitale de transmettre son enseignement à l’aide de symboles… Jamblique fait remarquer que cette méthode était courante chez les grecs et les égyptiens. De la même façon chez Pythagore aussi, ce type d’enseignement était l’objet de beaucoup d’attention à condition de pouvoir articuler clairement la signification des symboles et leur sens caché et de pouvoir voir à quelle rectitude et à quelle vérité ils ont part, ils fois révélés et débarrassés de leur forme énigmatique, et comment, dans leur transmission simple et sans artifice, ils s’adaptent aux conceptions grandioses de ces philosophes et aux choses divines qui dépassent l’intelligence humaine. Ici est condensé, l’enseignement maçonnique qui incite à rechercher toujours l’idée sous le symbole, sans syncrétisme en ayant toujours le soin de ne pas prendre les mots pour ce qu’ils ne sont pas, d’élever son esprit vers les hautes sphères de la connaissance spirituelle. Cette méthode d’enseignement est propice à former des hommes remarquables et hors du commun selon Jamblique.

La conséquence de cette forme d’enseignement au moyen des symboles est la transmission : Des discussions, des entretiens, des aide-mémoires et leurs notes, et même les écrits…. Ils ne les rendaient pas d’emblée compréhensibles à leurs destinataires, en utilisant la langue commune, ordinaire et comprise par tout le monde, dans le but de rendre facilement accessible ce qu’ils voulaient dire, non, obéissant à la règle des mystères divins suivant laquelle il faut « tenir sa langue » et que leur avait prescrite Pythagore, ils recouraient au secret pour parler devant les non- initiés et protégeaient les discussions qu’ils avaient entre eux, et leurs écrits au moyen des symboles. Une description, presque mot à mot de la méthode maçonnique, avec l’usage de la langue des oiseaux et la protection des secrets et mystères de la Franc-maçonnerie qui ne peuvent être dévoilés et compris que par les initiés.

SYMBOLISME MAÇONNIQUE

Jamblique précise en § 105 : Et si quelqu’un, après avoir fait un choix parmi les symboles en question, ne les interprétait pas et ne les « embrassait » pas au moyen d’une interprétation qui ne donne prise au sarcasme, ce qu’ils disent apparaîtrait au commun ridicule et digne d’histoires de bonne femme, plein de niaiserie et de bavardage. En revanche, lorsqu’ils sont décryptés comme doivent l’être les symboles, au lieu de rester obscurs, comme c’est le cas pour la plupart des gens, ils deviennent transparents et lumineux, comparables à des prophéties ou aux oracles d’Apollon Pythien ; ils révèlent une pensée étonnante et ils produisent une inspiration démonique chez ceux des amateurs d’étude qui se sont donné la peine de les comprendre. Ici, est démontré le sérieux de la méthode symbolique et la source infinie de l’interprétation des symboles qui sont toujours vivants à travers l’inspiration individuelle de ceux qui recherchent sans cesse les idées sous les symboles, et découvrent peu à peu les vertus qu’ils expriment pour peu que l’on regarde au-delà de son index, quand il est pointé vers le ciel. Ceux, que cela fait rire ou provoque leurs sarcasmes sont pardonnés parce qu’ils ne comprennent pas.

Plus loin, Jamblique précise : Il n’est pas inutile de citer quelques symboles pour faire apparaître clairement en quoi consistait cette manière d’enseigner. « N’entre pas dans un sanctuaire ou en général ne te prosterne pas, alors que tu fais route dans un autre but, même si tu te trouves à passer juste devant les portes. » « Déchausse-toi pour offrir un sacrifice et pour te prosterner. » « Évite les grand-routes et prend les sentiers. » « Ne parle pas d’affaire Pythagoriciennes sans lumière. » Tel était, brièvement exposé, son enseignement au moyen de symboles.

Les Francs-maçons, qu’ils soient d’Athènes de Rome, d’Alexandrie, de Jérusalem, d’Écosse ou des Lumières sont aussi les enfants de Pythagore.

                                                     Jean-François Guerry.

IMPERTINENCE OU PAS ? HUMOUR NOIR OU PAS ?

Par Yann 

Le noir de la nuit

Enfant, lorsque je sortais aux étoiles, comme je le fais chaque soir dans ma campagne

bretonne hors des lumières de la ville, je me posais cette question : " Pourquoi fait-il noir la

nuit ?"

Sous son apparente naïveté, la question que se posent tous les enfants du monde cache

l’une des plus profondes énigmes du Cosmos. Une énigme sur laquelle se sont de tous temps

penchés les humanistes, des astronomes de l’Antiquité aux astrophysiciens modernes en

passant par Descartes, Kant, … et Edgard Poë : "La vision spirituelle même ne se heurte-t-

elle pas en tous points aux remparts dorés et continus de l’Univers ?" écrivait en 1845 le

célèbre poète, trois ans avant de donner à la Society Library de New York une conférence

sur la "cosmogonie de l’univers".

Qui a donc dérobé la lumière des étoiles lointaines ? Professeur de physique et

d’astronomie à l’université américaine du Massachusetts, Edward Harrison, sur la piste des

différentes conceptions cosmologiques, mène une véritable enquête policière. Accessible à

tous et accompagnée d’une solide annexe pour les plus érudits.

"Le noir de la nuit. Une énigme du cosmos " Edward Harrison. Seuil 320 p.

Et si vous préférez un bon film et que vous avez le sens de l’humour, ressortez, dans votre

médiathèque, "Harry dans tous ses états " de Woody Allen (1997). Quelques morceaux

choisis :

En présence de Cookie, une superbe black pute, Harry (Woody Allen) a des angoisses

métaphysiques :

Cookie Williams : Qu’est-ce qui te rend triste ?

Harry Black (Woody Allen) : Ma faillite spirituelle. J’suis vidé.

Cookie Williams : Qu’est-ce que tu veux dire ?

Harry Black (Woody Allen) : J’ai peur… J’ai pas d’amis… Tu vois ce que je veux dire ! En

d’autres termes, quand j’étais jeune, ça me faisait moins peur d’attendre la Révolution que

maintenant d’attendre Godot !

Cookie Williams : Ha ! Alors là, j’sui s larguée !

Harry Black (Woody Allen) : Tu sais que l’univers craque de partout. Tu es au courant ! Tu

sais ce que c’est qu’un trou noir ?

Cookie Williams : Oui, oui, je sais c’ est mon gagne- pain !

Yann.

JAMBLIQUE – L’universalisme de Pythagore et le Symbolisme. Part VII.

NOTE ÉDITEUR.

Pourquoi le ciel est-il noir la nuit? Comme beaucoup de questions qu'un enfant pourrait poser, celle-là a intrigué des générations de savants, qui ont fini par lui conférer le statut de paradoxe: si l'univers est infini, notre regard devrait partout rencontrer la surface d'une étoile et la nuit serait d'une éblouissante clarté. La solution de l'énigme n'ayant cessé d'évoluer au gré des théories cosmologiques, de Kepler à Halley et de Hershell à Lord Kelvin, les tribulations du "paradoxe d'Olbers" traversent l'histoire de l'astronomie, avec en point d'orgue l'intuition fulgurante d'un célèbre cosmologiste amateur: Edgar Allan Poe...

JAMBLIQUE – L’universalisme de Pythagore et le Symbolisme. Part VII.

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Publié le par Jean-François Guerry
La Sagesse du Roi Salomon.

La Sagesse du Roi Salomon.

LA PENSÉE ET L’ACTION.

 

La démarche et la méthode maçonnique ne sont pas érémitiques, c’est un lieu commun de le dire, les sœurs et les frères revendiquent d’être des membres actifs dans la société, ils ne sont pas des contemplatifs. Ils associent leurs pensées à leurs actions, les adeptes sincères ne se rendent pas dans leurs loges comme ils vont au spectacle, ou pour écouter passivement une conférence sur un thème qui les intéresse. Même si le conférencier est de qualité et le diner débat éventuel qui suit la conférence est excellent. On serait bien loin du but premier de la Franc-maçonnerie : « Œuvrer au perfectionnement moral et matériel de l’humanité, défendre la liberté, la justice et l’amour fraternel entre les hommes. »

Le but est clair, améliorer la condition humaine sur le plan spirituel et matériel, faire que l’esprit pénètre la matière pour l’anoblir la mettre au service des hommes, là est l’Art Royal.

Il faut donc éviter toute confusion ou amalgame. La Franc-maçonnerie, n’était pas à ses origines et n’est pas encore aujourd’hui un parti politique ou une religion. Pour preuve elle s’interdit toutes les discussions dans ses loges à propos de la religion et de la politique, elle entend être un centre d’union de tous les hommes, les rassembler autour de valeurs et vertus morales universelles ; être le lieu sacré qui s’efforce de réunir les contraires pour faire régner l’harmonie. La Franc-maçonnerie, respecte toutes les opinions pourvu qu’elles ne soient pas contraires à la dignité de la personne, sa grande loi universelle est la loi d’amour.

Les obédiences en quête de célébrité ou voulant grossir leurs effectifs, prennent le risque d’écouter les sirènes des médias. Elles s’écartent de la voie traditionnelle, qui est avant tout spirituelle, elles appauvrissent leur message, le vulgarise et finissent par se confondre avec des partis politiques ou des groupes profanes de pression.

L’action du Franc-maçon reste avant tout individuelle, ce qui ne l’empêche nullement de s’inscrire en confiance et selon sa conscience dans une action politique et ou humanitaire s’il juge cette action utile à la société et aux hommes, mais il le fera sans référence à une bannière maçonnique.

Le Franc-maçon dans sa vie quotidienne, n’est pas indifférent à sa famille, ses proches et ceux qui sont dans le besoin, au-delà même de ses frères. Les amis des Francs-maçons, ne sont pas des amis Tik Tok, Facebook ou Twitter, ce ne sont des amis virtuels. Ils revendiquent d’être ou de devenir des hommes vrais dans toutes les circonstances. Il n'attend de cette amitié aucune récompense pour ses actions. Sa seule récompense est la paix intérieure qu’il a acquise en agissant en homme de bien face à sa conscience, suivant son propre jugement conscient de ses limites et ses possibilités d’erreurs, ce qui ne l’empêche nullement de persévérer dans le bien. Les sentiers sont parfois sinueux et parsemés d’obstacles, mais son regard est toujours fixé vers le sommet de la montagne, ‘à cœur vaillant rien d’impossible !’

Le Franc-maçon, se réfère à des vertus et valeurs universelles, ainsi dans Bhagavad-Gita (Chant du bienheureux ou du seigneur) un texte fondateur de l’hindouisme, une sorte de poème qui raconte la vie de krishna. Ce dernier donne des conseils au prince Arjuna qui sont à peu près ceux-ci : « Accompli ton devoir, mais abstiens-toi de jouir de tes actes, jamais ne crois être la cause des suites de l’action et à aucun moment ne cherche à fuir ton devoir…Fais ton devoir, sans être lié ni par le succès ni par l’échec. » Il n’est d’ailleurs pas nécessaire d’aller en Orient chercher de sages maximes, la devise du Taciturne le démontre : « Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. »

La voie du Franc-maçon est la voie du Grand Architecte de l’Univers, celle qui préfère l’Ordre au Chaos. Cette voie commence par la mise en ordre de soi-même, comment pourrions-nous espérer améliorer le monde, sans nous être améliorés nous-mêmes auparavant ? Il nous faut mettre fin au désordre qui règne en nous, mettre fin à notre violence afin de ne pas l’ajouter à la violence du monde. C’est le préalable pour revendiquer la possibilité de propager la justice et défendre les droits de l’homme. Afin de faire ce que nous demande la Franc-maçonnerie : lutter contre tous les despotismes politiques ou religieux, les privilèges individuels ou ceux des groupes qui protègent les intérêts particuliers.

On ne doit pas sacrifier notre conscience pour célébrer des idoles humaines, notre conscience ne peut vivre que si elle est éclairée par la justice et l’amour.

La Justice

La justice et l’amour des hommes sont les deux piliers sur lesquels nous devons nous appuyer pour nous construire et construire le monde. C’est indispensable pour pouvoir s’élever spirituellement en toute humilité. C’est le sens donné à l’action du Franc-maçon depuis son initiation au 1er degré, afin de prolonger au dehors l’œuvre commencée dans le Temple.

À l’instant, il me vient l’image du marcheur du nord, son pas déterminé et persévérant, avec ses deux bâtons de pèlerin qui sont la Justice et l’Amour qui apportent l’équité et l’harmonie dans nos cœurs et dans la société. Puisse, dans cette période troublée le Grand Architecte de l’Univers nous venir en aide. C’est la supplique que fit le Roi Salomon à son créateur dans un rêve : « Je suis ton serviteur, donne-moi donc un cœur intelligent pour gouverner ton peuple et distinguer le bien du mal. Sans cela, qui est capable de gouverner un peuple si important ?

Dieu répond au Roi : « Tu n’as pas demandé pour toi une longue vie. Tu n’as pas demandé la richesse, ni la mort de tes ennemis. Mais tu as seulement demandé de savoir bien juger, pour gouverner avec justice. Puisque tu as demandé cela, je vais te donner ce que tu as demandé : un cœur sage et intelligent. » (Livre des Rois I, 35-14).

Mener sa vie avec Sagesse

Je conclus cette modeste réflexion, par cette injonction maçonnique: Que la sagesse préside à la construction de notre édifice….

                                            Jean-François Guerry.  

LA PENSÉE ET L'ACTION

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Publié le par Jean-François Guerry
RECENSION -Pierre Vajda : MÉDITATIONS SUR LA SPIRITUALITÉ DE L’ART ROYAL. Dans la tradition du Rite Écossais Ancien et Accepté.

RECENSION -Pierre Vajda : MÉDITATIONS SUR LA SPIRITUALITÉ DE L’ART ROYAL. Dans la tradition du Rite Écossais Ancien et Accepté.

 

Les livres maçonniques sont nombreux, les genres littéraires adoptés par leurs auteurs : Essais, romans, livres d’histoire, manuels, études sur les rites… Ils font la part belle à la théorie, c’est oublier que l’initiation est mouvement, exercice spirituel, donc théorie et pratique. C’est, une propédeutique et une maïeutique. Parmi les exercices spirituels il en est un souvent oublié il s’agit de la méditation. Pierre Vajda a écrit en 2009 : Savoir et Connaissance – Une approche herméneutique du Rite Écossais Ancien et Accepté. (Éditions Dervy- Paris.) Avec ce nouveau livre, il nous propose ses méditations personnelles sur des grands thèmes abordés dans la Franc-maçonnerie en général et le Rite Écossais Ancien et Accepté. Un ouvrage qui révèle l’intime, le personnel dévoilé grâce à la pratique du Rite sur le temps long. Une ouverture vers l’indicible, vers le chemin de l’harmonie et de la plénitude. Les Sœurs et les Frères cheminent ensemble vers une direction commune qui permet progressivement la transformation et le perfectionnement de l’homme. Cet qui aspire à plus grand que lui, qui aspire au sacré c’est-à-dire a séparer le mal du bien, à faire pénétrer l’esprit dans la matière, à passer de l’avoir à l’être. Il se propulse dans cette spirale spirituelle ascendante, ou chaque cycle initiatique se cumule avec le cycle précédent et dévoile ce qu’on ne voit qu’imparfaitement. L’homme dans cette ascension médite de plus en plus souvent, s’il aspire toujours à plus haut que lui ce n’est pas par ambition personnelle, mais pour mettre sa pierre mieux polie dans un l’édifice commun au service de tous. Conscient avec humilité qu’il n’est qu’un point infime dans l’univers, mais conscient aussi de la force de sa foi maçonnique c’est-à-dire de sa foi en l’homme.

Pierre Vajda nous rappelle la nécessaire méditation, nous rappelant qu’elle est présente dès le 1er degré de son Rite où, le postulant aux mystères, le myste est mis en position de méditer : Qu’il voit et qu’il médite ! L’initiation maçonnique est faite de dévoilements successifs, parfois brusques pour provoquer un choc initiatique lors de cérémonies initiatiques, puis plus lentement pour favoriser la méditation. Le postulant devient alors un récipiendaire puis enfin un prétendant : Comment ose t’il prétendre à la connaissance des mystères… ? Réponse : Parce qu’il est libre et de….

Pour devenir un homme véritable, un homme vrai en toute circonstance. Il faut gravir tous les échelons d’une échelle mystique qui symbolisent autant de vertus à acquérir, dont la plus grande est l’Amour. Il faut donc Savoir, Connaître, Agir et Aimer. Méditer à chaque degré du rite, c’est ce que nous propose Pierre Vajda, ces méditations qui permettront de réaliser notre être intérieur et d’œuvrer dans le monde.

Vous ne trouverez pas dans ce livre des grandes théories ou des recettes magiques, mais les méditations personnelles d’un homme vrai s’inspirant des enseignements dévoilés par son rite. Des méditations qui mènent vers l’harmonie et la plénitude. La simplicité de cette œuvre, ne dissimule pas sa densité et son intensité, les méditations de Pierre Vajda impressionnent le lecteur par leur vérité. Elles s’appuient, sur toutes les idées et vertus contenues dans les rituels de chaque degré initiatique. Ces méditations sont une ode à la spiritualité portée par la Foi maçonnique, cette croyance en l’homme qui recèle en lui la vertu d’Amour qui ne demande qu’à être dévoilée ; méditations aussi portées par la Raison humaine, tout en étant conscient de ses limites.

Pascal Joudiou écrit dans la préface de l’ouvrage : Le choix de mettre en avant l’exercice de méditation n’est pas habituel dans la littérature maçonnique, mais il est de nature, à faire comprendre la vie maçonnique et plus particulièrement celle du Rite Écossais Ancien et Accepté. L’ouvrage est de nature à intéresser les profanes éclairés, les jeunes frères et sera bénéfique aux frères les plus anciens.

L’on comprend qu’il y a de l’universel dans ces méditations qui je suis sûr serons une source d’inspiration pour tous.

Dans la conclusion de son avant-propos Pierre Vajda, formule l’espérance que tous les lecteurs initiés ou non suite à cette lecture aient envie d’approfondir leur réflexion…. pour poursuivre leur quête d’harmonie intérieure et d’élévation spirituelle.

Le livre de Pierre Vajda contient neuf méditations sur la spiritualité de l’Art Royal, la première est Lumière et Vérité, et la dernière La voie du cœur.

L’importance de ce livre n’a pas échappé aux éminents frères (éminents dans la hiérarchie spirituelle) que sont : Charles-Bernard Jameux, Pascal Joudiou, François Lanoote, Serge Leclercq, Didier Provost, Jean-François Salustrau. Qui ont ensemble apporté leur soutien à Pierre Vajda dans son écriture.

Compte-tenu de la densité de ces méditations, je compléterais cette recension par un ou deux autres articles.

 

À SUIVRE….

Pour se procurer le livre : Pierre Vajda- Méditations sur la spiritualité de l’Art Royal dans la tradition du R E A A. 90 pages Prix 16 €

Éditions de la Tarente – Aubagne -Franc. ISBN : 978 2 494823 15 0

Pierre Vajda

Pierre Vajda

RECENSION -Pierre Vajda : MÉDITATIONS SUR LA SPIRITUALITÉ DE L’ART ROYAL. Dans la tradition du Rite Écossais Ancien et Accepté.

Illustration couverture : Jean-Paul Agosti

Pont, terre et ciel. Aquarelles, sur Arches, peinture d'or et d'argent, polyptyque.

NOTE ÉDITEUR.

Ces méditations exposent la lecture personnelle que l’auteur s’est faite de la spiritualité de l’Art royal au terme de son parcours maçonnique du premier au trente troisième degré du Rite Écossais Ancien et Accepté. Elles s’adressent tout autant aux profanes qu’aux initiés.Le livre est composé de neuf méditations sur des thèmes aussi fondamentaux que « la Lumière », « le Grand Architecte de l’Univers », « la Tradition », « le Sacré », « la Vertu et l’engagement », « la Justice », « l’Amour et l’action », sans omettre « la Mort symbolique » et « la Voie du cœur » comme fondements de toute initiation aux mystères de la franc-maçonnerie.Le texte ne dévoile pas les contenus propres à chaque degré, car, dans le domaine de la transformation de soi et de la vie intérieure, nul ne peut griller les étapes et prendre des raccourcis pour accéder à ce qu’il n’est pas préparé à recevoir dans les formes très particulières de l’initiation.En revanche, il est légitime, avant de s’engager dans une voie de spiritualité d’avoir une idée de ce que l’on peut espérer y trouver et pour ceux qui le sont déjà, d’approfondir leur réflexion sur le chemin déjà parcouru en la confrontant avec celles de l’auteur.

RECENSION -Pierre Vajda : MÉDITATIONS SUR LA SPIRITUALITÉ DE L’ART ROYAL. Dans la tradition du Rite Écossais Ancien et Accepté.

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Publié le par Jean-François Guerry
Jamblique.

Jamblique.

JAMBLIQUE : Où il est question du Verbe, du Logos. Part VI.

 

Au commencement était le verbe…, le Verbe n’est pas la Parole, le Verbe, est le souffle qui était au commencement avant la Parole. Ainsi se constitue le protrektikòs, le discours qui pousse, incite, encourage, exhorte à et dirige vers. Une forme littéraire très en usage dans la Grèce Antique, et particulièrement chez les stoïciens, mais aussi chez les aristotéliciens, le premier livre sur la morale d’Aristote est son Protreptique écrit vers l’âge de 31 ans, c’est le produit d’une méditation sur la vie bonne en forme d’exhortation. Son Protreptiquepropose un corpus pédagogique : « fondé non pas sur la rhétorique, mais sur la philosophie entendue comme connaissance des principes premiers des choses et du véritable bien. » On notera avec intérêt que cela nous ramène à Jamblique et Pythagore. En effet, il est admis que les fragments du Protreptique d’Aristote nous sont parvenus par Jamblique, on retrouve cette pratique dans certains rites maçonniques comme le Rite Émulation et le Rite Français. Ces exhortations sont une forme d’instruction à destination de certains des officiers d’une loge maçonnique, mais aussi à destination des jeunes initiés lors des cérémonies initiatiques, on parle aussi de maximes symboliques dans certaines initiations en loge de perfectionnement. Il ne s’agit pas là de dialogues, mais bien d’injonctions à la pratique des vertus.

Ces maximes symboles sont au nombre de 39, certaines mérites notre attention au regard des analogies que l’on peut établir avec la morale maçonnique, en voici quelques exemples :

  • « Quand tu te rends à un sanctuaire pour adorer, entre temps ne dis ni ne fais rien de profane.
  • « Déchausse-toi pour sacrifier et adorer. » Moïse déposa ses sandales avant d’entrer en contact avec la divinité. Il suffit d’observer la vêture du postulant aux mystères pour trouver la correspondance.
  • « Évite les grand-routes et prends les sentiers. » Choisi de préférence la porte basse, et les sentiers sinueux d’un certain degré du Rite Écossais Ancien Accepté mènent vers la Lumière.
  • « Abstiens-toi de la mélanure : elle appartient aux dieux chthoniens. » La recommandation générale est d’être végétarien, ne pas consommer du cœur et de la cervelle qui servent à la direction de l’homme. Non plus de la mélanure, ou queue noire espèce de poisson, qui appartient aux dieux souterrains.
  • « Retiens ta langue devant les autres, par obéissance. » On pensera au silence de l’apprenti.
  • « Quand les vents soufflent, adore leur murmure. » Du souffle vient la parole.
  • « Si un homme charge un fardeau, aide-le à le soulever, mais non à le déposer, s’il le décharge. » Il faut encourager l’effort, pas le manque d’effort.
  • « Ne parle pas sans lumière des préceptes de Pythagore. » Il faut Savoir et comprendre de quoi l’on parle.
  • « Ne passe pas par-dessus une balance. » C’est une invitation à pratiquer la justice.
  • « Élève un coq mais ne le sacrifie pas : il est consacré à la lune et au soleil. » Le coq est pris ici par Pythagore comme symbole de lumière.
  • « Ne grave pas d’effigie sur un anneau. » Ne profane pas les dieux, et ne te prends pas pour l’un des leurs.
  • « Ne donne pas facilement la main droite au premier venu. » Ce n’est pas un manque de fraternité, mais c’est ne pas laisser de place au hasard. Pythagore estimait tous les hommes pourvu qu’ils adoptent la doctrine du bien. Il aurait dit : Les hommes de bien, même s’ils habitent aux deux bouts de la terre, sont déjà des amis, avant même de se connaître et de s’adresser la parole. Une maxime à méditer en ces temps troubles.
  • « Préfère la figure (géométrique) et sa base à la figure payée d’un triobole. » Le triobole est la somme de 3 oboles.

De nombreux autres thèmes sont abordés par Jamblique dans Vie de Pythagore, ils sont en rapport avec la géométrie et les mathématiques qui sont des sciences communes.

La répétition de ces maximes symboles, peuvent être considérées soit comme des mantra ou un rituel initiatique permettant avec rigueur, patience, persévérance, de transformer les hommes qui en font des règles de vie. Ce ne sont donc pas des paroles inutiles et vaines, mais des paroles qui préparent et permettent l’action dans le monde.

                                            Jean-François Guerry.

 

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Publié le par Jean-François Guerry
La nausée blog essaiparticulier overblog

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LA NAUSÉE…

 

Je ne suis pas un fervent admirateur de la pensée de Jean-Paul Sartre. Pourtant, je suis soudain sujet à un combat contre le réel, notre réel, qui nous accable. Qu’avons-nous fait pour mériter cela ? Qu’avons-nous fait pour mériter cette nausée, cette angoisse nauséabonde qui semble vouloir s’installer en permanence dans notre société moderne ? Moderne tu parles ! Moderne les progrès techniques, mais qu’en avons-nous fait, pour soulager les plus faibles ? En dehors de la distribution de quelques chèques et tickets restaurant jetés dans l’eau bouillante de la marmite, ces aumônes qui dégradent et méprisent ceux qui les reçoivent.

Aujourd’hui on nous parle encore de sentiments, sentiments d’insécurité, de sentiments d’injustice, de sentiments de misère, autant de dénis du réel.

La nausée n’est plus la conséquence d’un accident digestif, mais un mal réel quotidien. Sartre a décrit dans son roman, les sentiments de désespoir et d’impuissance qui nous accablent progressivement jusqu’au réel de la nausée.

Il est temps, non pas de vouloir écrire avec Paul Éluard partout Liberté. Qui peut aujourd’hui sincèrement affirmer que nous manquons de libertés ! Il est temps de passer de l’individuel au collectif, sans renoncement ni soumission. Il est temps de redire : « aimons-nous les uns les autres », l’enfer ce n’est pas les autres. L’enfer ce sont les vieux démons nauséabonds qui nous habitent, et qui ne sont qu’endormis prêts à se réveiller, à bondir.

                                                     Jean-François Guerry.

RÉFLEXION DE YANN.

GAUCHE DROITE- DROITE GAUCHE - image La TRIBUNE

GAUCHE DROITE- DROITE GAUCHE - image La TRIBUNE

Gauche, droite, rompez…

Lors d’une soirée privée des mécènes de l’Opéra de Lille (je l’étais, par délégation),

Pierre Maurois me demanda malicieusement si j’étais "carté". Et j’eus cette réponse

spontanée : " Monsieur le Premier Ministre, je suis d’orientation rocardo-barriste ! "

La "gauche" et la "droite" qui enrégimentent nos votes me défrisent. Se demander

si l’on est de droite ou de gauche, c’est, dit-on, une question d’homme de droite. Ainsi en

décida Alain en 1930. Je ne suis pas sûr qu’il le dirait aujourd’hui. Ce Socrate du radical-

socialisme qui campait à gauche aurait toutes chances, sous les fourches actuelles, d’être

rejeté à droite. Il en serait fâché, comme tous ceux de mon genre qui s’y sentent

"hémiplégiques".

Si pour être de gauche il faut accepter de composer avec l’idéologie communiste, je

me trouve bien à droite. Mon anticommunisme est "primaire" et je ne le conçois pas

autrement. De même, je me confirme sans broncher "à droite" en reprouvant la diminution

des devoirs concurrente avec l’augmentation des droits, la croyance qu’une réduction de

travail chez ceux qui en ont le redistribuerait à ceux qui n’en ont pas, la recherche

condamnable de l’égalité des conditions que l’on substituerait à la recherche souhaitable

de l’égalité des chances.

Comment se fait-il alors qu’avec mes répulsions pour la gauche, le bât de "droitier"

me blesse parfois ? C’est sans doute que je n’épouse presque aucune des valeurs

traditionnelles de la droite française. J’ai peu de goût pour la conservation, encore moins

pour la restauration. Je me sens de moins en moins national et de plus en plus européen.

Et si laïc que même la bigoterie laïque m’indispose. J’aime la mobilité et l’inconfort de la

nouveauté. Le "machisme" de la droite m’est étranger. Et je constate que je préfère

souvent, et pourvu qu’il ne s’agisse point de "bigots", la compagnie des hommes de gauche :

je les sens plus proches, chaleureux et libres (avec souvent les charmes des vieilles

adolescences)…

Dans l’inconfort et le refus d’allégeance où la droite et la gauche politiques actuelles

mettent les citoyens de ma sorte, je trouve du moins une commode distance. Elle me

permet d’apprécier comment, en France, le progrès politique naît le plus souvent non point

d’une adaptation lente à la réalité mais d’une réaction spasmodique. Amusant : les Français,

dans leur byzantinisme, doivent extraire des racines carrées pour démontrer que deux et

deux font quatre.

Gauche-droite, droite-gauche ? Que reste-il de ce couple infernal alors que, dans

les deux armées, la césure essentielle passe désormais, on le voit bien, par les

conservateurs et les modernistes ? Pas grand-chose. Et pourtant ! Il reste la tonalité

politique de chacun, ce qu’on appelle sa "sensibilité" et qui fait que l’on se sent toujours

de droite par l’instinct et de gauche par l’esprit, de droite par nature, et de gauche par

culture. Nous sommes nombreux, je crois, à nous sentir double.

Dans mon métier, je me suis beaucoup frotté, mais sans jamais me donner, à la

politique. Je n’en tire ni vanité ni regrets. Simplement je tiens à mes marges et à mes

aises. Je me fusse - du moins je l’espère - enrôlé si des circonstances pressantes y avaient

incité : par bonheur, l’état de la France depuis une génération m’en a dispensé. J’exprime

dans mon "journal de bord" (d’aucuns diront un blog) des commentaires où je ne me cache

pas derrière mon ombre. Mais il y a, quoi qu’on raconte, plusieurs cordons entre les gradins

et l’arène, et je veille à ne pas les franchir. S’il m’est arrivé de contrarier chez mes amis

telle pente de droite sous un pouvoir de droite, de gauche sous un pouvoir de gauche,

c’était assurément sans malignité ni par goût de l’équilibre.

Comme je ne me plais ni dans le silence, ni dans la fixité, que je goûte, chez mes

semblables, le geste, la démarche, le regard, la parole, le chant, les rires et les pleurs,

que j’aime aussi les femmes, Balzac, New-York, la corrida, les ciels d’Afrique et les vieux

rhums, on peut mettre ma répugnance à l’escalade politique sur le compte d’une infirmité

citoyenne; sur le compte aussi d’un dégoût pour toute dépendance, et qui croît avec l’âge.

Entre nous, peu importe ! Il y a plusieurs façons de parcourir le labyrinthe qui mène à

quelque sagesse : celle de Tamino et d’une initiation méditée ; et puis celle de l’oiseleur

Papageno, léger, gourmand et instinctif, "repêché" par indulgence. J’escompte plutôt le

repêchage…

 

YANN.

E. Hillesum

E. Hillesum

12- JUIN. Se dépouiller d'un peu de médiocrité.

 

Je crois qu'une nouvelle ère commence dans notre vie. Encore plus grave, encore plus intense, et l'on fera bien de se concentrer sur l'essentiel. Chaque jour vous dépouille d'un peu de médiocrité.

Etty Hillesum

LA NAUSÉE

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Publié le par Jean-François Guerry
JAMBLIQUE

JAMBLIQUE

JAMBLIQUE – La secte des pythagoriciens et leurs mystérieux secrets. Part V.

 

Jamblique a décrit le pythagorisme comme un groupe, une communauté, ayant un genre de vie différent de majorité des hommes de son époque. Une minorité agissante dans la société, où elle entend jouer un rôle sur le plan économique et politique. Il dit de Pythagore, qu’il était un philosophe associant theoria et praxis. Sa theoria est associée à une organisation de la vie quotidienne très stricte, en quelque sorte pensée et action étaient indissociable chez les pythagoriciens. Peut-on vraiment parler de secte au sens où nous l’entendons aujourd’hui ? C’est-à-dire, un groupe qui accueille facilement et qu’il est difficile de quitter de par son emprise sur la liberté individuelle. La « secte pythagoricienne », n’était pas motivée par l’appât du gain. Si chacun apportait sa richesse quand il était admis, s’il devait pour une raison quelconque quitter la communauté il repartait avec plus de richesse qu’il n’en avait apporté. L’appât du gain n’était pas la motivation des pythagoriciens, d’ailleurs toute rémunération pour l’enseignement était proscrite. Il était particulièrement difficile de rentrer dans le groupe. Il fallait subir une enquête et des tests d’aptitude pendant trois ans, c’était de nature à décourager les curieux ! Au terme de ses trois ans d’observation, le postulant écoutait en silence pendant cinq ans les enseignements de Pythagore en qualité de disciple exotérique. Le maître enseignait, dissimulé derrière un rideau le postulant ne pouvait ni le voir, ni prendre la parole. Après cinq ans il devenait un disciple ésotérique, il passait de l’autre côté du voile et entrait pleinement dans le groupe. Jamblique explique de manière concrète et claire l’opposition entre les exotériques et les ésotériques : « Ceux qui suivirent l’enseignement oral de Pythagore d’un côté du rideau ou de l’autre, qui l’entendirent en étant admis ou non à le voir, et qui furent répartis entre ceux de l’intérieur (tous eisô) et ceux de l’extérieur (tous exô), ceux-là ne sont autres que ceux sur lesquels nous avons recueilli ces informations. »

Nous noterons, que les secrets de l’enseignement étaient préservés grâce à l’oralité, rien n’était écrit.

Pourquoi l’on parle de secte pythagoricienne ?

  1. Le groupe propose un genre de vie différent.
  2. Il impose une organisation qui implique : des réunions régulières, un certain type de propriété commune, ou forme de coopérative.
  3. Il suppose un haut niveau de spiritualité, qui suppose un accord à des croyances et à des pratiques de vie, et des pratiques rituelles. Cet accord repose sur l’autorité d’un chef charismatique ou d’une doctrine interprétée de manière non orthodoxe. Cet accord génère en retour : une auto-identification au groupe fondée sur une opposition eux/nous. Ceux qui font partie du groupe et ceux qui sont extérieurs à celui-ci. Cet accord justifie que des mesures soient prises contre les déviants, les apostats, les parjures.
  4. Cet accord suppose une grande stabilité (rattachement à une tradition, des principes fondamentaux.) Stabilité gage d’une pérennité dans le temps et l’espace.

Ce qui caractérise les pythagoriciens, c’est aussi la pratique du secret. Jamblique nous rapporte : « Leurs discussions et leurs entretiens mutuels, leurs mémoires et leurs notes, tous les écrits qu’ils avaient déjà composés et tous ceux qu’ils avaient diffusés, ils ne les rendaient pas d’emblée compréhensibles à leurs destinataires, en utilisant la langue commune, ordinaire et comprise par tout le monde, dans le but de rendre facilement accessible ce qu’ils voulaient dire. Mais, obéissant à la règle des mystères divins suivant laquelle il faut tenir ‘tenir sa langue’ et que leur avait prescrite Pythagore, ils recouraient au secret pour parler devant des non-initiés et, au moyen de symboles, protégeaient les discussions qu’ils avaient entre eux, et leurs écrits. »

Toute similitude avec la pratique et les enseignements maçonniques est pertinente.

On notera que Pythagore, et ceux qui se réclamait de lui, de ses enseignements refusaient presque toujours les transmissions écrites comme moyen de communication, préférant la transmission orale dans un face à face entre émetteur et récepteur.

La langue des oiseaux et le symbolisme étaient des pratiques privilégiées. Le goût de Pythagore pour la géométrie entre dans le cadre de cette transmission, les énigmes, les analogies, les métaphores sont aussi des pratiques usuelles chez les pythagoriciens. Rappelons que Pythagore passa plus de vingt ans en Égypte, il étudia les hiéroglyphes et fût sans doute initié aux mystères en vogue sur les bords du Nil. Les hiéroglyphes, les symboles, furent pour lui des ‘mots de passe’. Euripide considère que le terme symbolonest un synonyme du terme synthêma qui signifie « mot de passe ».

Jamblique nous dit que la doctrine des pythagoriciens était comme celle des Mystères arrêtos donc soumise à l’interdiction de divulgation. On peut imaginer que les pythagoriciens quand ils entraient dans l’école de Crotone s’engageaient par serment à ne pas révéler les Secrets et Mystères qui leur étaient confiés ?

 

                                        Jean-François Guerry.

À SUIVRE….   

JAMBLIQUE - PART V

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