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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-François GUERRY
COMPTE-RENDU DU CONCERT CONTÉ BARBARA

J'y étais, nous y étions un peu plus de 60 à ce Concert Conté en mémoire de Barbara.

Une belle soirée pleine d'émotion d'abord, grâce au talent de la chanteuse Isabelle Beaune qui a su rendre vivante Barbara durant toute cette soirée, "une belle dame brune". Qui nous as entrainés dans les pas de l'artiste avec une alternance de douceur et de force. Il pleuvait non pas sur Nantes, mais à Loguivy de la Mer ce soir là. Nous avons fait un tour par Göttingen, et vu planer non pas les goélands sur le port de Loguivy, mais ce fameux Aigle Noir. L'épilogue ne pouvait être qu'une" Belle histoire d'amour."

Hervé Deroeux à su avec son talent et sa culture, en musicologue conférencier professionnel nous éclairer sur la vie de l'artiste en général et surtout les circonstances de l'écriture de chacune des oeuvres interprétées. La vie de Barbara, n'a pas été un long fleuve tranquille, bien qu'entrecoupée de périodes difficiles, elle fût aussi une longue histoire d'amour avec son public et de fidélité à ses idées humanistes. Une personne singulière, parfois solitaire, qui donnait sa voix, son coeur, qui donnait sans ostentation, une belle dame qui à illuminé le noir.

Le troisième orfèvre, de cette précieuse soirée Philippe Glatigny au clavier a su rendre l'émotion palpable pendant ses deux heures magiques où le passé n'existait plus. Philippe Glatigny a démontrer si besoin était comme le disait à peu près St Exupéry que l'on ne voit bien qu'avec le coeur.

Merci aussi et aux organisateurs.

Jean-François GUERRY.

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Publié le par Jean-François GUERRY
RECENSION : CAHIER DE L’ALLIANCE – Du travail à l’œuvre Part V- Irène Mainguy.

RECENSION : CAHIER DE L’ALLIANCE – Du travail à l’œuvre Part V- Irène Mainguy.

 

Pour cet épilogue, avant dernier article de ces recensions qui seront clôturées par le Post-Scriptum de Jean Dumonteil Directeur de la rédaction des Cahiers de l’Alliance, il sera question de l’Essai de Irène Mainguy convoquée pour participer à l’œuvre de ce 12èmeCahier de l’Alliance. On ne présente pas Irène Mainguy, on rappelle simplement qu’elle est Présidente de la société d’Études et de Recherche sur l’Écossisme (S F E R E), et auteure de nombreux livres sur le symbolisme et la spiritualité. Sa plume alerte, vivante, ces mots précis et précieux, ses définitions concises touchent avec justesse les thèmes quelle soumet à nos réflexions. Ses écrits, sont à lire et relire, ils peuvent constituer pour le Franc-maçon éternel chercheur de la Vérité, des outils pour son travail quotidien et éclairer son chemin pour l’acquisition des savoirs dans le labyrinthe parfois obscur de son initiation c’est à chaque fois, un peu plus de lumière pour éclairer les idées cachées derrière les mots des rituels maçonniques. Ainsi l’ouvrier s’approprie progressivement ses rituels, ses règles, ses outils pour construire l’œuvre de sa vie. Irène Mainguy, forme et éveille plus qu’elle informe ou affirme.

Elle a intitulé son essai dans ce Cahier de l’Alliance : « La glorification du métier une utopie de notre temps ? »

La forme interrogative introduit d’emblée le doute sur la valeur du métier dans notre société en perpétuel mutation, et ou l’on entend comme une obligation il faudra changer plusieurs fois de métier dans notre vie. Que deviennent dès lors les savoirs acquis dans ces métiers abandonnés en cours de vie, et si l’important, était non pas les savoirs mais la Connaissance et les valeurs morales qui demeurent, qui sont transversales à tous les métiers.  La forme interrogative, est toujours celle préférée des Francs-maçons qui n’hésitent pas à poser des questions, même en sachant qu’ils n’auront pas de réponses définitives, mais que le questionnement, le doute constructif est le chemin vers la lumière et la vérité.

Peut-on parler de glorification du métier, dans une société plus préoccupée du dire que du faire ? I. Mainguy parle d’utopie, pense t’elle que les utopies d’aujourd’hui sont réalités de demain ? Ce qui justifierait sa persévérance à glorifier le travail en général et le travail maçonnique en particulier dans sa forme actuelle c’est-à-dire spéculative, le travail de l’esprit.

Le début de son essai parle du « Craft » mot anglais désignant le métier, l’initiation par le métier. La prise en main des outils est primordiale, on met le maillet et le ciseau dans les mains de l’apprenti maçon pour son premier travail, le travail est donc fondateur de l’initiation. La construction des temples de pierre annonce la construction des temples de l’esprit. I.Mainguy cite Schwaler de Lubicz (Her bak -Pois Chiche Éditions Flammarion- 1955- Page 136) : « L’ouvrage qu’on a créé avec son âme, qu’on a conçu avec son cœur, qu’on a gesté avec son corps, depuis la peau jusqu’aux entrailles (…) qu’on a vécu, qu’on a porté jusqu’au temps où, comme un fruit mûr, il est mis au jour, par les doigts. »

Le rapport est déjà fait entre le travail du métier et l’œuvre. Avec une interrogation « faut-il être manuel pour être Franc-maçon ? » Personnellement, j’ai pu constater, que cela n’était pas indispensable, mais que les manuels, en particulier les compagnons de métier ceux du Devoir ou de l’Union Compagnonnique avaient une meilleure intuition du travail bien fait, c’est-à-dire de l’œuvre.

L’art de bâtir, mène-t-il à l’art de se bâtir ? I. Mainguy écrit à propos de la Franc-maçonnerie spéculative : « La Franc-maçonnerie est fondée sur une spiritualité qui provient du métier… il n’est pas nécessaire d’être « un manuel » il est fait appel ici, par analogie, à l’homme du métier… »

Le paragraphe suivant est consacré à « l’outil prolongation de la main ». On comprendra l’importance de la gestuelle en Franc-maçonnerie, de l’exécution précise des gestes, de la main qui trace…

Règle et gestuelle maçonnique sont expliqués dans les deux paragraphes suivants, tant sur le plan physique que moral. Ainsi se glorifie le travail par l’homme du métier.

I.Mainguy souligne ce que nous avons déjà vu précédemment, la désarticulation du travail. Qui devient : « Une mission professionnelle », terme employé dans les sociétés d’Intérim. Même si les intérimaires sont parfois qualifiés, ils effectuent des missions de remplacement, ce sont je dirais souvent des bouches trous. I. Mainguy écrit : « Les salariés sont de plus en plus considérés comme interchangeables alors que des savoir-faire, et des qualifications précises, basées sur un apprentissage, et une expérience vécue, sont valorisées et inscrits dans la durée par l’expérience acquise. Le fait de le dénier génère la précarité, la dépersonnalisation et l’exclusion. » La preuve quelqu’un qui se présente pour un emploi avec un CV relatant de multiples et courtes missions, ne se valorise pas.

Pour apporter de l’eau au moulin de cette réflexion, j’ouvre une parenthèse avec trois exemples. (Le premier qui m’a été rapporté par un ami proche ingénieur dans le nucléaire, concepteur et constructeur de centrales, anecdote qui pourrait être transposée à tout autre métier. Il m’indiquait qu’au gré de politiques différentes sans aucune vision d’avenir, on a détruit les savoirs, la formation, la compétence et donc l’expérience des ingénieurs, des techniciens, des ouvriers spécialisés dans la filière du nucléaire, allant jusqu’à fermer les écoles de formation dont les élèves travaillaient en étroite relation avec les constructeurs à l’œuvre. Si bien qu’aujourd’hui nous avons perdu notre compétence autrefois reconnue dans ce domaine dans le monde entier. On voit où un tel gâchis nous as conduit. Nous sommes dans l’incapacité d’entretenir normalement nos centrales et d’en construire d’autres dans les délais habituels. (Je signale que je ne suis pas un inconditionnel du nucléaire.) Autre exemple plus personnel subissant depuis plus de 7 ans une infiltration d’eau dans un logement, après les échecs successifs de recherche de la cause effectués par des « sociétés à mission », par des personnes différentes à chaque fois, pseudo techniciens spécialisés, chargés d’intervenir le plus rapidement possible et pour une mission facturée au forfait donc rapide. Au bout de 7 et plus enfin un homme du métier expert en bâtiment, ingénieur est intervenu, grâce à sa formation son savoir faire la solution a été trouvée. Las l’affaire n’est pas encore close, il ne faudra pas moins de trois entreprises différentes non coordonnées entre elles pour effectuer les réparations. Le seul peut être le dernier intervenant verra la réalisation définitive du travail, les autres ne seront pas mis au courant du résultat, d’où une perte des savoirs et des expériences, c’est comparable à une tour de Babel.

Autre et dernier exemple : subissant les pannes récurrentes d’un ascenseur, après de multiples interventions de techniciens jamais les mêmes, dont les « missions » devaient être de courtes durées, la panne non résolue à même suscité l’interrogation sur l’opportunité de remplacer l’ascenseur. Puis un homme du métier, d’un âge respectable avec de l’expérience est intervenu pendant un temps plus long et a résolu définitivement le problème, nous n’avons plus de pannes depuis 6 ans ! Ce technicien compétent s’est vu reprocher par sa société d’avoir passé trop de temps sur cette intervention Cqfd.) Avec mes excuses pour cette parenthèse un peu longue.

I.Mainguy, s’interroge sur le fait que la « pratique » du métier, de son métier facilite ou non la connaissance de soi et la réalisation de sa vie. C’est-à-dire se connaître, acquérir des savoirs, comprendre et agir, se transformer, s’améliorer et porter enfin un autre regard sur le monde et les hommes. Si cela est le cas, il est juste alors que nous glorifions le travail, car il ennoblit l’homme, le rend plus digne, plus humain. Ce qui fait dire à I Mainguy : « Tout métier exercé, bien compris, permet de devenir un être accompli dont les paroles et les actes sont en adéquation. » Une réflexion que beaucoup de nos hommes politiques qui se prétendent au service du peuple, de la cité devraient méditer chaque jour, comme le faisait Marc Aurèle (cf Les Pensées pour moi-même.) Ainsi, nous éviterions, les mensonges, les trahisons, les spéculations mercantiles, et tous les maux qui nous accablent et font souffrir notre société, empêchent que « la joie soit dans les cœurs ». Faire son travail, son métier dans un bon esprit. I Mainguy faire en sorte de spiritualiser de sanctifier son métier c’est passer : « Du travail à l’œuvre. » Cela requiert : « Un état d’esprit constructif ». C’est le titre du paragraphe suivant, où elle fait une analogie avec la progression initiatique, scalaire du Franc-maçon qui doit peu à peu apprendre à manier les outils tant sur le plan physique que moral. Elle enchaine avec : « L’utilisation spirituelle des outils », par une série de correspondances mettant en lien les outils et les vertus qu’ils représentent : Niveau= justice, Perpendiculaire= justesse et droiture, Ciseau=discernement, Équerre= équité et droiture etc…

La joie du Franc-maçon, croît de plus en plus quand il avance sur le chemin du travail, quand il comprend la valeur morale de celui-ci, cette joie se transforme en une succession de petits bonheurs quotidiens. Dans le monde profane, la pratique professionnelle individuelle réalisée dans le but de servir la collectivité élève l’homme et c’est ainsi que le travail devient une œuvre, à chacun sa cathédrale. Les grandes œuvres n'ont pu voir le jour que grâce à la solidarité, c’est souvent ce que l’on entend. C’est Léon Bourgeois qui a voulu sacraliser la solidarité, s’apercevant sans doute déjà du déclin de la Fraternité, qui se confirme aujourd’hui dans la société. La solidarité, se pratique le plus souvent entre communautés d’intérêt, elle est en quelque monétarisée, elle prépare la naissance des communautarismes, elle est pour moi, un signal faible, un courant faible de l’humanisme. Alors que la Fraternité est universelle au-delà, au-dessus des communautés et bien sûr des communautarismes.

I Mainguy clôture son essai par un paragraphe en forme d’affirmation : « La glorification du métier est une recherche de perfection ». Elle décrit dans ces derniers propos la correspondance entre le travail opératif et le travail spéculatif. Règles de métier et règles de vie, cette allégeance au travail qui permet de faire grandir notre esprit.

À ceux qui ignorent l’initiation, à ceux qui n’y voient qu’une pratique surannée tombée en désuétude, ceux qui ricanent en se vautrant dans la paresse, dans l’errance spirituelle, ceux qui sont gagnés par l’acédie. La lecture de cet essai, plein d’espérance peu leur donner Force et Courage dans leur vie ici et maintenant.

À ceux  qui ne respectent pas toujours les règles, leur rite initiatique, la gestuelle maçonnique elle dit : « Une pratique opérative de réalisation qui correspond à une volonté de se mettre en accord avec les rythmes cosmiques, à l’aide des signes, des tracés géométriques dans l’espace qui s’effectuent selon l’Équerre, le Niveau et la Perpendiculaire, ainsi que les marches, selon la Règle l’Équerre et le Compas. »

Dès qu’il a le genou à terre, le Ciseau et le Maillet entre ses mains, l’apprenti maçon, au premier coup porté sur sa pierre brute prends conscience de l’importance de son travail, de ce travail qui va être le point d’Archimède pour son élévation spirituelle tout au long de son chemin initiatique. Sans en avoir encore pleinement conscience il est déjà frappé les trois premiers coups à la porte de son cœur. Il entrain de passé du travail à l’œuvre.

 

                                            Jean-François Guerry.

 

À SUIVRE : En fin ! le Post-Scriptum de Jean Dumonteil le Directeur de la Rédaction des Cahiers de l’Alliance.

À LIRE : Le douzième CAHIER DE L’ALLIANCE – Du travail à l’œuvre. Éditions Numérilivre. www.numerilivre.

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COMMUNIQUÉ ACADÉMIE MAÇONNIQUE DE PROVENCE
RECENSION : CAHIER DE L’ALLIANCE – Du travail à l’œuvre Part V- Irène Mainguy.

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Publié le par Jean-François GUERRY
COMMUNIQUÉ : LA REVUE L'INITIATION TRADITIONNELLE EST PARUE

Elle est accessible sur le net gratuitement, j'ai remarqué un article intéressant sur "le langage des oiseaux"

bonne lecture.

 

 

https://www.linitiation.eu

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Publié le par Jean-François GUERRY
RECENSION : CAHIER DE L’ALLIANCE N°12 – Du travail à l’œuvre Part – IV-

RECENSION : CAHIER DE L’ALLIANCE N°12 – Du travail à l’œuvre Part – IV-

 

De la théorie à la pratique Gaston-Paul Effa enseignant éveilleur des consciences, cède la plume à Jacques di Costanzo docteur en médecine, écrivain, initié à la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique et membre du Suprême Conseil Pour la France, vit son « travail comme un dévouement. » L’altruisme est je dirais consubstantiel aux professionnels du soin en général et aux médecins en particulier, ils aident au soin de l’architecture de notre corps autant qu’à celle de notre esprit. Leur altruisme met en œuvre la Fraternité qui est pour eux une pratique habituelle, ordinaire, comme elle doit l’être pour les Francs-maçons.

Notre société avec la récente pandémie a mis en exergue si besoin était, (apparemment oui) le dévouement plus que l’utilité des professions médicales et paramédicales. Leurs regards penchés sur nos corps ont éveillé nos esprits endormis, nous avons pris conscience que la santé n’était pas que l’économie de la santé. Je pense, personnellement que le temps n’est plus aux applaudissements, aux congratulations, aux sempiternelles félicitations, aux passages fréquents de la brosse à reluire. Mais que le temps est à l’action, c’est à notre tour, de donner notre aide, le temps n’est plus aux colloques, aux grands débats, aux comités Théodule, aux Grenelles, aux multiples diagnostics et expertises dont nous connaissons tous les résultats par avance. Le temps est au courage de faire et non de dire, il ne manque que ce courage individuel et collectif, c’est à nous de faire œuvre maintenant et tout de suite.

J d Costanzo dans ce Cahier de l’Alliance nous fait part de son expérience à la fois de médecin et d’initié. « L’initiation ouvre de nouveaux horizons… le parcours initiatique est scalaire ascensionnel ». Il donne un sens spirituel au travail du praticien du corps qui l’incline à l’Amour Agapae, le travail devient œuvre. Déjà le médecin œuvre dans sa vie profane pour autrui, cette œuvre se sacralise par l’initiation il devient véritablement le gardien de son frère c’est la concrétisation du serment d’Hippocrate, il soigne sans distinction, le proche comme l’éloigné qui est toujours son Frère, c’est du moins mon interprétation personnelle. Ce J D Costanzo appelle « La prise en charge de l’autre », expression courante habituelle, des urgentistes. Il renforce sa pensée sur cette prise en charge : « La vie d’un médecin est essentiellement dédiée à la prise en charge de l’humain sur toutes ses facettes… »

Réflexion personnelle : il ne faudrait pas que perdure cette idée que pour palier à notre incapacité à réduire les déserts médicaux, nous mettions en place d’une manière pérenne une médecine ou les machines, les robots se substituent aux hommes, un monde où la télémédecine devienne le mode principal de consultation. Il n’y aurait plus alors l’essentiel c’est-à-dire ce contact d’homme à homme et d’âme à âme. Cette déshumanisation de la médecine amplifie déjà les inégalités de traitement entre les individus, ce sont les plus fragiles, les plus pauvres, les plus isolés qui sont déjà soumis à cette pratique, que je qualifierais de soins palliatifs.

J d Costanzo conclu son article en précisant que le médecin soigne le corps et l’esprit qui sont indissociables, l’harmonie ne peut pas être réalisée si l’un ou l’autre souffrent.

Aucune machine aucun robot ne peut remplir cette « mission », les machines ne sont et doivent rester que des aides pour le praticien (c’est mon avis). L’auteur conclu : « Pour le médecin, comme pour le Franc-maçon, le moteur de la démarche est essentiellement l’Amour de l’autre, au sens Agapae… »

L’article suivant du Cahier est intitulé : « Paroles de maçons »- En dehors du temps de travail au XXIème siècle. »

Il laisse la Parole à de jeunes maçons, ceux qui assureront la transmission des valeurs morales de l’institution. Il donc important de recueillir leurs avis et leurs sentiments sur les valeurs du travail dans notre société actuelle, quel est pour eux « le sens du travail ». C’est sans complaisance, ni naïveté qu’ils se sont pliés à cet exercice de vérité. Ils ont constaté « l’éclatement du travail » qui empêche de voir l’œuvre accomplie. Chacun faisant des gestes répétitifs identiques et participant partiellement à la réalisation de l’œuvre, on parle beaucoup de collectif pour motiver le travail et l’on dissimule l’œuvre finale aux plus humbles ouvriers, qui ne peuvent de ce fait en apprécier la Beauté.

Les jeunes maçons s’interrogent comment propager à l’extérieur de leur loge, dans leur travail les valeurs reçues en loge, ce qui est pourtant essentiel, on ne peut pas travailler pour son seul profit ce ne serait qu’une ruse pour flatter son ego.

J’ai particulièrement apprécié les paroles d’un jeune chef d’entreprise qui s’efforce de valoriser son travail et celui de ses collaborateurs en partageant avec eux, en les accompagnant et en les conseillant dans leurs tâches.

Dans cet article il est également souligné que le travail permet « de rencontrer l’autre ». C’est donc un paradoxe de vouloir développer le télétravail qui isole et augmente l’individualisme déjà trop présent dans notre société. Que restera t-il d’humain ? Quand nous n’aurons que pour vision, pour horizon, notre écran d’ordinateur qui deviendra notre collègue de travail, notre Frère dans le travail. Quand nos commerçants seront remplacés par des plateformes, des entrepôts entièrement mécanisés sans présence humaine, entrepôts livrés par des camions sans chauffeurs, remplis par des machines manipulées par des algorithmes. Quand nos restaurateurs nous feront livrer par des drônes des plats préparés par des robots en usine etc…

Comment dès lors construire les cathédrales des siècles futurs ?

                                    Jean-François Guerry.

 

À SUIVRE : Un article d’Irène Mainguy et le post-scriptum : Méditation sur le travail et l’œuvre de Jean-Dumonteil qui clôture ces travaux du 12ème Cahier de l’Alliance.    

À LIRE : Le douzième CAHIER DE L’ALLIANCE – Du travail à l’œuvre. Éditions Numérilivre. www.numerilivre.

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RECENSION : CAHIER DE L’ALLIANCE N°12 – Du travail à l’œuvre Part – IV-RECENSION : CAHIER DE L’ALLIANCE N°12 – Du travail à l’œuvre Part – IV-RECENSION : CAHIER DE L’ALLIANCE N°12 – Du travail à l’œuvre Part – IV-
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LE CONCERT CONTÉ SUR BARBARA À LOGUIVY DE LA MER 22 C'EST DEMAIN!
RECENSION : CAHIER DE L’ALLIANCE N°12 – Du travail à l’œuvre Part – IV-
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Publié le par Jean-François GUERRY
RECENSION : CAHIER DE L’ALLIANCE N°12- Du travail à l’œuvre Part – III.

RECENSION : CAHIER DE L’ALLIANCE N°12- Du travail à l’œuvre Part – III.

 

 

Au milieu de ce Cahier de l’Alliance, un article de Gaston-Paul Effa, Professeur de philosophie, membre de la loge nationale de recherche de l’Alliance, auteur de nombreux livres et contributeur habituel des Cahiers de l’Alliance. Personnellement j’aurais préféré que l’on présente G.P Effa comme philosophe et non professeur de philosophie, nous faisons dans notre société moderne la confusion entre professeur de philosophie et philosophe, comme nous avons des experts théoriciens dans tous les domaines et peu de pratiquants, ce qui n’est visiblement pas le cas de G.P Effa puisqu’il est à la fois professeur de philosophie et initié pratiquant. Il associe comme les philosophes de l’antiquité theoria et praxis. La plupart des professeurs de philosophie dans nos universités actuelles sont des « informateurs » sur l’histoire et le contenu des valeurs des écoles de philosophie, et non des « formateurs ». Il serait injuste de penser qu’ils en sont responsables, nous le sommes collectivement. Nous avons abandonné ce que nous appelions autrefois faire nos humanités, nous privilégions l’accumulation des savoirs à la connaissance véritable qui permet de faire des hommes vrais. Nous sommes plus à l’écoute de notre mental, notre intellect que de notre cœur.

Heureusement nous avons parfois le bonheur de rencontrer, de lire ou d’écouter des philosophes qui sont aussi des initiés, c’est le cas de G.P Effa. C’est sans aucun doute la raison pour laquelle il a intitulé sa contribution : « La récolte de la rosée ou le travail comme éveil. » Le caractère poétique de son texte atteste son adogmatisme il se veut éveilleur, plus que professeur. Dès les premiers mots le sens est donné : « À l’instar du cueilleur de rosée ou du Franc-maçon l’enseignant est attentif à chacun de ses élèves… », sens de sa mission mêlant le collectif et l’individuel dans son travail de formateur qui prend Force et Vigueur grâce à sa qualité d’initié, comme le Vénérable Maître d’une loge est attentif à chacun de ses Frères en particulier et à sa Loge en général creuset de la formation, pour l’amélioration individuelle, il est chef d’orchestre et alchimiste.

Le philosophe, s’engage et engage ses élèves considérant : « Que le travail est un engagement. » Attentif au visage, au regard de l’autre : « L’enseignant est un éveilleur. » G.P Effa exalte avec ses mots le travail qui permet l’accès à l’œuvre grâce à la persévérance et la fidélité deux vertus qui font partie du corpus pédagogique maçonnique, dont le rite est la maïeutique et permet l’éclosion vers la lumière de la connaissance.

Dans la conclusion de son article G.P Effa nous demande : « D’imaginer Sisyphe heureux. » Car, il a compris comme tous ceux qui se sont engagés sur la voie de la recherche de la Lumière et de la Vérité que le chemin sera long, la progression lente. Bien au-dessus des soucis de la vie matérielle et profane, de ses exigences, de ses turbulences, de sa dictature de l’immédiateté réductrice, est bien loin de l’harmonie de la plénitude où le travail ne mène pas souvent jusqu’à l’œuvre.

G.P Effa cite Paul Verlaine : « C’est la nuit, l’âpre nuit du travail, d’où se lève. Lentement, lentement l’œuvre, ainsi qu’un soleil. »

À titre personnel, cela me rappelle quand j’étais assis en silence sur la colonne du nord et que je regardais la lune croître en volume et lumière lentement, comme la promesse un jour d’un rendez-vous avec le feu régénérateur du soleil à son zénith.

 

                                    Jean-François Guerry.

 

À SUIVRE …   

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RECENSION : CAHIER DE L’ALLIANCE N°12- Du travail à l’œuvre Part – III.RECENSION : CAHIER DE L’ALLIANCE N°12- Du travail à l’œuvre Part – III.RECENSION : CAHIER DE L’ALLIANCE N°12- Du travail à l’œuvre Part – III.
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Publié le par Jean-François GUERRY
RECENSION : CAHIER DE L'ALLIANCE N°12 PART II.

RECENSION : CAHIER DE L’ALLIANCE N°12- Du travail à l’œuvre – Part -II- « quand la création donne sens. »

 

Ce que nous avons perdu partiellement, c’est le sens du travail. L’industrialisation a désincarné le travail profane physique, la numérisation s’est attaquée au travail intellectuel, il n’est pas question de dire pour autant c’était mieux avant, surtout pas ! Qui regrette de laver son linge à la main etc…Il reste cependant des travailleurs de l’ombre des métiers de service, dont le travail n’est pas apprécié à sa juste valeur. L’individualisme a jeté nos anciens dans les EPHAD, on les confie à des travailleurs que l’on refuse de rémunérer à leur juste valeur. Au commencement de la chaîne de la vie, nos enseignants sont aussi déconsidérés à tel point que l’on peine à les recruter et qu’on leur substitue des personnes non qualifiées, ainsi est négligé la transmission des savoirs. Quel maître d’œuvre oserait se lancer dans la construction d’une cathédrale sans oeuvriers qualifiés, bien formés et sans les savoirs indispensables, quel maître d’œuvre négligerait les conseils des anciens qui l’ont précédé ? Le 12ème CAHIER DE L’ALLIANCE a pour thème du travail à l’œuvre. L’on peut s’interroger sur ce que sera l’avenir, si demain la valeur du travail continue de se dégrader.

Dans ce CAHIER, Francis Bardot signe un essai sur L’artiste et l’initié- Une fantaisie écossaise. Le talent d’écrire et la profondeur des réflexions de l’auteur mérite qu’un article complet lui soit consacré. C’est donc sous la forme d’une œuvre musicale d’une Sinfonia,cette union de voix et de sons que F. Bardot nous invite à suivre ses pensées avec toute la sagesse acquise au fil de ses 50 années de travail en Franc-Maçonnerie.

Dans l’Ouverture de cette symphonie il aborde la transcendance et son mystère et ses voies, cette transcendance qui mène à l’unité. Le Franc-Maçon a parfois bien du mal, à faire la différence entre foi religieuse dogmatique et foi maçonnique. La lecture de cet essai, lui donnera la réponse de l’auteur, à travers les mots clés qui sont : sens, quête, principe créateur. Il reprend la formule d’André Malraux concernant la transcendance : « La transcendance exprime la volonté de l’homme de se subordonner à ce qui, en lui, le dépasse. »

Dans la définition par F. Bardot de la foi maçonnique, je retiendrai cette image d’une marche commune, de partage : « La foi maçonnique est enfin l’enthousiasme commun d’une fraternité de pèlerinage. »

Après l’Ouverture de cette symphonie vous vous laisserez prendre par les pulsations de son 1er mouvement Andante, faisant le parallèle entre artiste et initié « (…) cette création est une alchimie qui opère l’intelligence contemplative dans le creuset de l’imagination active spirituelle. »

Cette réflexion pourrait être le point d’orgue, le temps suspendu de l’apprenti Franc-Maçon qui médite en silence sur le travail qui est devant lui qui l’attend, et qu’il devra réaliser avec Force, Sagesse et Beauté, réalisant ainsi son désir de sacré.

F. Bardot nous as indiqué la différence entre foi religieuse et foi maçonnique dans ce premier mouvement, il fait aussi la différence entre musique à fonction religieuse ou liturgique et musique « sacrée », cette dernière faisant naître : « la nette sensation que l’œuvre ouvre une porte sur un au-delà indescriptible, mais presque tangible. »

Passons au 2ème mouvement que l’auteur qualifie d’Adagio Misterioso. Un mouvement lent comme doit l’être l’initiation, après le choc brutal ressenti lors de la première cérémonie d’initiation maçonnique, c’est lentement par degré que l’on accède à la connaissance des mystères. Comme l’indique F. Bardot : « langage ineffable, représentation du mystère, l’Art comme l’initiation est dialogue avec l’un et création du trois. » La réalisation de cette création, de cette œuvre nécessite que « l’artiste comme l’initié ayant reçu la lumière, puisse faire naître en lui par son cheminement l’universel et connaître la vérité ultime… » qui est l’amour.

F. Bardot fait dans son deuxième mouvement référence à François Cheng et Marie-Madeleine Davy qui parlent si bien de la quête intérieure, de l’homme intérieur et de ses métamorphoses.

Le 3ème mouvement Allegro Giocoso, c’est le cœur rempli de joie, avec vigueur, vivacité que l’initié commence sa véritable conversion, transformation intérieure, conscient de la présence de son être intérieur et de l’infinité de sa puissance, c’est le mouvement qui met « la joie dans les cœurs ».

Puis vient le Rondo : « le véritable artiste est initié par définition et l’initié ne saurait être indifférent à l’art. » Expérience de la vie, accueil de la vraie vie tel est le sens (du moins pour moi) de ce Rondo. F. Bardot dit : « Révélation de l’esprit au sein de la matière, quand l’initié en pénètre et dévoile le sens. »

L’essai se termine à propos par Finale, Maestoso. Dernière partie de cette symphonie initiatique qui rend hommage à la recherche du Vrai, du Bien, du Bon et du Beau. L’auteur soulignant que le Beau et le Bon sont indissociables. Il est question du désir intérieur de l’être, de cette recherche éternelle de l’universel, véritable travail qui mène à la concrétisation de la Beauté de l’œuvre. Rythme du cœur, battements de cœur, Beauté et Bonté associées. L’auteur souligne la Beauté du visage, l’irruption du visage aurait dit Emmanuel Levinas le philosophe de l’altérité et de Totalité et infini. F. Bardot lui conclu sur un texte de Romain Gary que je vous laisse le soin de découvrir…

Ce seul essai du 12éme Cahier de l’Alliance sur l’artiste et l’initié, justifie que vous ayez ce Cahier à portée de main dans votre bibliothèque personnelle pour pouvoir le lire et le relire dans les moments où le doute vous assaille sur votre travail maçonnique ou profane ou sur le sens de votre vie en général.

 

                                                     Jean-François Guerry.

À SUIVRE :…  

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RECENSION : CAHIER DE L'ALLIANCE N°12 PART II.
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Publié le par Jean-François GUERRY
RECENSION : CAHIER DE L’ALLIANCE N°12- Thème du travail à l’œuvre Part -I-
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VIENT DE PARAITRE-

Du travail à l’œuvre

quand la création donne sens

Le travail est au centre de l’expérience maçonnique.
Le parcours initiatique ne peut s’approfondir sans cette 
référence et cette obligation qui trouve son expression première dans l’exercice d’une fraternité active.

Tout commence par la main dont l’outil est le prolongement comme la gestuelle qui l’accompagne. Le langage des outils est l’expression du métier dans l’élaboration du chef-d’œuvre. Leur symbolique revêt

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une dimension spirituelle dans laquelle la glorification du métier s’associe à la recherche de la perfection, comme l’illustre parfaitement Irène Mainguy dans sa contribution.

En regard de son approche sociale, le travail maçonnique s’est imaginé comme un idéal collectif d’harmonie, à partir du métier et de la construction. Il est aussi à la base d’un projet moral de dépassement de soi et de libération.
Dans ce cadre où l’initié est appelé à devenir créateur et artiste, le travail du Maçon s’accomplit dans le retour au sens de la création.

Au sommaire

Fred PICAVET, Se mettre à l’œuvre
François-Xavier TASSEL, « Maçons de tous les pays, unissez-vous ! » Francis BARDOT, L’artiste et l’initié, une « Fantaisie écossaise » Gaston-Paul EFFA, Enseignant et initié La récolte de la rosée
ou le travail comme éveil

Jacques di COSTANZO, Médecin et initié - Le travail comme dévouement Paroles de Maçons, Cadres et initiés En dehors du Temple, le travail au XXI siècle Irène MAINGUY, La glorification du métier, une utopie de notre temps ?
Jean DUMONTEIL, Méditation sur le travail et l’œuvre

« Cahiers de L’Alliance » n°12, Du travail à l’œuvreEd Numérilivre, Paris, juin 2022, 120 pages, 18 €. – abonnement un an, 3 numéros, 48 €.

Acommandersur www.eosphoros.fr ou www.numerilivre.fr
Au rythme de 3 numéros par an, les « Cahiers de L’Alliance » sont édités par la Loge nationale de

recherche de la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française.
Directeur de la rédaction : Jean DUMONTEIL - Rédacteur en chef : Jean-Claude TRIBOUT

Cela fait quelques jours que le 12ème « Cahier de l’Alliance – La Revue d’Études & Recherche Maçonniques de la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française est parue et disponible. Il est temps de se mettre au travail de lecture, un exercice spirituel pour tous ceux qui ne savent ni lire et écrire et pour tous ceux qui sont à la recherche de réponses à leurs questions existentielles. Se mettre au travail pour se construire, se sculpter pour trouver sa place dans le cosmos, le travail permet la réalisation de ce projet. Dans de nombreux rituels maçonniques l’on peut lire cette formule « Gloire au Travail ».

La récente pandémie mondiale a modifié notre rapport au travail profane ; des métiers, des professions ont été qualifiés d’utiles sans pour autant être revalorisées, d’autres de pas essentielles en particulier dans le domaine de la culture. On s’est aperçu que certains pouvaient exercer leur profession en dehors de leur lieu de travail habituel, sans se préoccuper du lien social renforçant l’individualisme et la croyance que l’autre n’était qu’un objet. Enfin, pour éviter l’implosion de leurs sociétés certains états ont subventionnés l’inactivité. Des hommes et des femmes, se sont alors justement interrogés sur la valeur de leur travail, était-il valorisant porteur de dignité. Leur travail avait-il un sens, du sens, quel sens dans leur vie. Les tenants de la cancel culture, de l’effacement des traditions jusqu’à l’ostracisation de ceux qui croient encore aux valeurs morales intemporelles et universelles, héritées et transmises par leurs aïeuls. Le travail dévalorisé, et par extension les valeurs qu’il porte de courage, de fidélité, de fraternité et de solidarité disparaissant progressivement. Les adeptes du Wookisme, ces pseudo éveillés ont trouvé un nouvel exutoire, dans le mépris des œuvres construites par leurs ancêtres à une autre époque en occultant volontairement le contexte historique. C’est dans ce contexte d’une société désacralisée que le travail a perdu ses capacités de créer du lien social et renforcer l’individualisme jusqu’à parfois la haine de l’autre.

Ce Cahier de l’Alliance sur le thème du travail, vient parfaitement à point pour redonner du sens au travail, à ses valeurs, en montrant en quoi consiste le travail maçonnique : Savoir, Connaître, Comprendre, et Agir sur soi et dans la société. Se former et non s’informer pour se réaliser.

Dans l’Avant-propos du Cahier, le Grand Maître de l’Alliance Fred Picavet, met l’accent sur le fait qu’au-delà d’une apparente souffrance liée au travail il peut y avoir un accomplissement je le cite : « (…) le travail est source de joie car il participe de la création et du plaisir du devoir accompli. »

Le mot création touche à l’universel, au partage et à la transmission des savoirs, dont le savoir-faire. Le Grand Maître décèle la capacité du travail de réaliser une harmonie, un dialogue d’âme à âme. Il prononce aussi le moi foi en l’associant au travail. C’est sans doute cette foi dans le travail profane, mais aussi spirituel qu’il faut redonner aux jeunes générations, cette foi en valeur du travail. C’est un Devoir à mon sens qui incombe aux anciens. Il ne s’agit bien sûr pas de Foi religieuse ou dogmatique, mais de Foi dans les valeurs morales universelles, avec l’indispensable pratique et fidélité dans le bon. Afin que chacun puisse dire j’ai un bon travail, je fais du bon travail.

François-Xavier Tassel, urbaniste, membre de l’Alliance où il occupe l’office de Grand Orateur du Grand Chapitre du Rite Français, dresse une chronologie dans le temps du travail profane à travers les siècles puis ensuite du travail maçonnique. Le travail profane incarne à son origine une malédiction pour l’homme, « une malédiction divine » sanctionnant la faute originelle.

Le travail fût aussi considéré comme dégradant pour l’homme, avec un idéal de ne pas travailler, et de faire travailler les autres. Cela s’appelle de « l’esclavage ». À titre personnel, je considère que « l’ubérisation » du travail est une forme moderne de l’esclavage, l’objectif étant de faire travailler des hommes et des femmes en les rémunérant le moins possible, « de les mettre à la tâche » en leur donnant l’illusion d’une forme de liberté au travail. F-X Tasselévoque l’évolution du travail avec les progrès techniques et scientifiques qui vont rendre le travail moins physique. Il termine sur ce chapitre du travail profane avec « la rémunération du travail » le salaire, et l’encadrement du travail par le droit.

Dans le chapitre sur le travail maçonnique, qui se dessine rapidement comme le vecteur de la réalisation d’une œuvre à la fois personnelle et collective. Je retiens un paragraphe sur « l’harmonie comme principe fondateur », il est question d’Art Royal et de la sacralisation du travail. La reprise de l’idée qui à mon sens est fondamentale « le travail libère l’homme », et bien sûr évidemment la femme.

F-X Tassel constate fort justement, que les loges qui ne travaillent pas ou peu dépérissent du fait d’un manque d’intérêt pour les Sœurs et les Frères. Il observe que la Franc-Maçonnerie anglo-saxonne est en perte de vitalité je le cite : « travaillant peu en loge, se contentant d’une sociabilité désuète. » De même : « La Franc-Maçonnerie libérale se contentant de réflexions sociétales » s’éloigne peu à peu de la Tradition et de la Spiritualité Universelle, elle est dépassée par les multiples associations et clubs philosophiques ou politiques beaucoup plus actifs. Même si je trouve ce jugement un peu sévère, on constate cette tendance, sauf dans certaines loges pratiquant certains rites, faisant des travaux sur le symbolisme.

F-X Tassel conclu son article sur l’importance du travail collectif, et sur la vertu d’espérance liée au travail qui permet l’accomplissement de l’œuvre.

                                    Jean-François Guerry.

À SUIVRE…

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RECENSION : CAHIER DE L’ALLIANCE N°12- Thème du travail à l’œuvre Part -I-
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COMMUNIQUÉ : COLLÈGE MAÇONNIQUE DEMAIN JEUDI 21 Juillet 2022

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Publié le par Jean-François GUERRY
LEIBNIZ

LEIBNIZ

LA MONADOLOGIE DE LEIBNIZ.

 

POUR Leibniz la monade est infinie, elle ne peut donc pas être matérielle, elle est spirituelle. Les monades sont des éléments infinis sans début ni fins, Dieu est la Monade suprême, l’Architecte Suprême de l’Univers. Chaque monade est simple, unique, individuelle et différente des autres. Chaque changement de la monade est interne, intérieur, chaque monade à donc son être intérieur, un être intérieur capable de provoquer des changements. Ce qui expliquerait la multitude dans une seule unité, ou que les éléments spirituels peuvent êtres les mêmes et différents à la fois. En alliant simplicité et multiplicité on peut parler de mouvements spirituels, de métamorphoses de l’être intérieur. Par l’initiation, la connaissance de son soi, la perception de son soi, on donne une impulsion, un élan et un essor à son être intérieur, l’on vit. L’initiation maçonnique permet la connaissance de son Maître Secret, de ce Maître intérieur qui ouvre la porte du réel ; qui permet le passage du secret au Sacré. En ligne de mire, derrière le voile du Maître Secret, l’on discerne le désir de la lumière de l’esprit, une quête de la vérité, une voie vers la plénitude et l’harmonie de son être en passant du multiple à l’un. Cette démarche spirituelle est en correspondance avec l’entéléchie d’Aristote, c’est-à-dire l’accomplissement parfait de l’être. L’on retrouve cette image de la maitrise parfaite au 5ème degré du R E A A maçonnique, en lien avec la cérémonie qui fait suite à la mort d’Hiram l’architecte du temple de Salomon. Réalisation parfaite de la mort symbolique fait dire au Roi Salomon : « tout est parfait ». Démonstration que la perfection et la connaissance ne sont accessible qu’au seuil de l’Orient éternel. Prémisse d’une nouvelle vie, de la vraie vie de l’âme ? « L’âme est l’entéléchie première d’un corps matériel doué d’organes et ayant la vie en puissance. » Aristote.

Pour Leibniz les monades sont des perceptions spirituelles, elles sont différentes des perceptions sensorielles. Nous avons une conscience de ces perceptions spirituelles liée à notre mémoire, à notre inconscient profond individuel et à l’inconscient collectif mémoire ancestrale transmise c’est la théorie de C.G Jung.

Leibniz en s’appuyant sur le principe de raison suffisante va d’efforcer de démontrer l’existence de Dieu et plus encore sa nature qui est bonne avec sa théodicée.

Sur le principe de raison suffisante : « Il (Dieu) permet de dégager des réalités et des faits. »

Sur les preuves de l’existence de Dieu : « Dieu est la source de toutes les créatures (source des existences) mais aussi des essences. » - « Rien ne peut empêcher la possibilité de ce qui n’a aucune borne. »  On voit que Leibniz énonce plus des dogmes comme preuves de l’existence de Dieu, que des preuves.

Voltaire et Kant se sont opposés aux thèses de Leibniz. Pourtant Kant philosophe emblématique des lumières déclarait : « Que ni la science, ni la critique n’ont réussi à le détacher de la métaphysique… » Nous avons semble-t-il une disposition mystérieuse qui nous incline toujours à la recherche de l’inconnaissable. Nous sommes d’éternels Don Quichotte, amoureux émerveillés par les étoiles, qui attirent notre regard vers ce qui nous dépasse et met de la joie dans nos cœurs. Nous cherchons des vérités, un ordre supérieur qui associe la Foi et la Raison. Chercheurs de la plus infime lumière toujours préférable à l’obscurité des ténèbres. C’est cette soif de connaissance qui nous oblige au silence et à l’écoute des anciens, Francs-Maçons nous pourrions dire comme Leibniz dans sa jeunesse : « J’étais heureux de voir en personne devant moi, la plupart des écrivains de l’antiquité : « Cicéron et Sénèque, Pline et Hérodote, Xénophon, Platon, les historiens de l’époque impériale et une foule de pères de l’église latins et grecs. »  On pourrait rajouter G. Bruno, Galilée, Newton, Descartes et Spinoza, puis Kant. La monadologie de Leibniz a été soumise à de nombreuses critiques, mais après tout si elle permet de discerner quelques parties infimes soient-telles de vérité, pourquoi devrions-nous renoncer à sa connaissance ? Ce serait un peu comme renoncer à l’air que l’on respire, sous prétexte qu’il est pollué dans certains endroits et par moment, par des esprits qui se croient supérieurs et non pourtant pas eux-mêmes non plus les réponses à toutes les questions qu’ils se posent. Nous avons tous par nature des difficultés voire l’impossibilité de répondre à l’ineffable, d’énoncer l’imprononçable. Pourtant chacun possède en lui des monades, des éléments spirituels qui le constitue en un être spirituel et humain. L’initiation maçonnique permet la découverte de ce que nous sommes elle est un passage de l’avoir à l’être.

                                            Jean-François GUERRY.  

KERALA -INDE

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Publié le par Jean-François Guerry
Giordano Bruno

Giordano Bruno

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE-PART-IX-

Giordano Bruno.

 

« Et toutes les croyances s’opposaient les unes aux autres. Et de petites églises se bâtissaient ainsi, qui se haïssaient, ayant coutume de tout diviser en erreur et en vérité. (…) N’aurais-je pas le cœur assez vaste pour les contenir ? »

 

Antoine de Saint-Exupéry – Citadelles in œuvres Ch. XIII, pp 556-557- édi NRF Gallimard, coll Bibliothèque de la Pléïade- Paris, 1961.Extrait du texte repris par Pierre PELLE LE CROISA, en introduction de son livre : Les langages symboliques – La Quête de Vérité- Des vérités profanes aux vérités maçonniques.

 

La quête de vérité, de la Vérité. Pour Giordano Bruno c’est peut-être aussi ce qui a guidé son œuvre Du triple minimum et de la mesure, œuvre déclinée selon le nombre de la quintessence, celui de l’étoile flamboyante, de l’architecte Vitruve. Nombre aussi du compagnon, qui après avoir travaillé à la connaissance de ce qu’il est, de l’être qu’il a regardé dans le miroir, part à la rencontre des autres et du monde avec son bissac bien garni par ses Frères. Il va sur les routes, animé par une force qui le dépasse, le mène toujours plus loin, plus haut que lui-même.

Giordano Bruno avec ses cinq livres a-t-il accompli son chef d’œuvre, en faisant ses premiers pas avec son Livre de l’existence du minimum. Il élève son âme en même temps que ses yeux vers l’aurore, il voit et entend le coq qui annonce la venue de la lumière. Il fait alors son second pas, c’est son second livre : le Livre des contemplations à propos du minimum.Son troisième pas est décisif, il revient au centre de lui-même, à son unité, son soi véritable, l’indispensable éclat lumineux. C’est son troisième livre : Le Livre de la recherche du minimum. Alors radieux, conscient de la force qui est en lui, il essaye de ne pas se perdre dans les labyrinthes de l’erreur, en cherchant les principes fondamentaux, les valeurs morales qui font l’homme vrai. Il cherche les mesures qui font l’harmonie de la vie des hommes de Devoir. Il est à son quatrième livre : Le Livre des principes de la mesure et de la forme.

Il parvient ainsi en bon orateur au cinquième temps de sa rhétorique.

(Invention capacité de trouver des idées, disposition, l’élocution, l’action et la mémoire). Il a pu sans doute alors s’exclamer comme Salomon, roi de sagesse et de justice, tout est parfait avec son cinquième livre : Le Livre de la mesure.

Vous l’aviez compris ceci n’est qu’une pure interprétation, élucubration de mon esprit vagabond, décalé et totalement subjectif. Toutefois inspiré par l’initiation maçonnique au R E A A du 1er degré au 5ème degré.

« Le Livre des principes de la mesure et de la forme »

Chapitre I- « Progression de la monade du peu nombreux au nombreux jusqu’à l’innombrable et immense. »

Giordano Bruno convoque le présocratique de l’école éléatique Xénophane, dont on ne sait s’il fût le maître ou l’élève de Parménide leurs pensées se confondant facilement. Xénophane fortement anthropomorphiste croit en l’unicité, son cheminement va de l’unité divine à la nature, de la nature aux choses naturelles et à l’inverse des choses naturelles à travers la nature il converge, il remonte vers une triple spéculation divine. On pourrait dire en résumé : ce qui vient d’en haut se dirige vers le bas, et remonte du bas vers le haut. Tout ceci s’organise en ordre, en monade.

Ainsi tout s’élève grâce à la contemplation de l’Un, chacun aspire à cette contemplation et s’élève vers l’entité absolue, la Vérité, la Monade. Ainsi à partir d’une lumière minimum, si faible soit-elle composée, imaginée, ressentie, nous nous élevons vers la lumière simple, absolue et infinie. Il y a une analogie avec l’initiation maçonnique.

Giordano Bruno ajoute : « Afin que par sa connaissance (la lumière) nous descendions jusqu’au discernement et au contrôle… » Une invitation après avoir le sommet de l’échelle à redescendre humblement vers ses Frères proches et lointains dans un élan fraternel ; conscients que rien ne diffère au point qu’il ne coïncide pas exactement grâce à la raison fondamentale, avec tout ce qu’il diffère ou auquel il est contraire. Une bonne raison pour agir au rassemblement de tout ce qui nous paraît être contraire. Nous pourrions dire à rechercher ce centre d’union fraternel qui ennoblit enrichi l’homme lui confère sa dignité et son humanité. G. Bruno abonde : « C’est pourquoi il est clair même pour le philosophant ordinaire que tous les contraires résident dans un même genre. » En d’autres termes comment pourrions-nous être totalement différents alors que nous provenons d’une même unité. « De même rien dans l’univers n’est à tel point exigu qu’il ne conduise pas à l’intégrité et perfection de l’éminence. » Une bonne raison d’espérer à l’avènement d’une fraternité universelle, Fraternité qui s’est diluée, transformée, dégradée, réduite au fil du temps en une solidarité de classe, un corporatisme qui laisse de côté les plus faibles, les marginaux, les moins représentés, provoquant colère, désespérance et violence. G. Bruno précise : « Ainsi, aussi rien n’est mauvais pour certains et quelque part qui soit bon et excellents pour d’autres et ailleurs. » Il ne s’agit que de notre perception de la vérité comme le disait Blaise Pascal : Vérité ici, et erreur au-delà des Pyrénées. Le Franc-Maçon, s’efforce de ne pas dissocier la Foi (Maçonnique) et la Raison, elles sont les deux ailes du même oiseau qui est l’Espérance. G. Bruno croit en l’existe « d’un Maître de chant », un maître d’harmonie. Nous dirions un Grand Architecte de l’Univers qui fait de toutes choses, un ensemble ordonné cohérent, comme une symphonie unique avec des voix différentes, mêmes contraires.

Ainsi nous passons d’une dyade à une triade pour aboutir à une monade une unité, une lumière pleine, un midi plein qui survient souvent au midi de notre vie. Initié à l’immensité des mystères de la vie, au milieu de nos différences, nous voyons luire bien au-dessus de nous au zénith un point lumineux dont l’immensité dépasse notre compréhension, mais nous présentons que c’est le point unique de rendez-vous des hommes de bonne volonté. Ces hommes qui regardent émerveillés toujours ce qui les rassemblent au lieu de ce qui les divisent.

G. Bruno traduit cette image : « Celle-ci est à l’image de la monade la première triade produite par le point, la droite, le triangle et le cercle… » Ainsi partant des mathématiques nous aspirons à des observations plus profondes de la nature et à la contemplation divine. On comprend mieux dès lors, l’intérêt des Francs-Maçons et leur méthode du symbolisme de la construction des hommes, participants à la construction du monde, et qui font appel dans leurs corpus pédagogiques, leurs rituels aux degrés, aux nombres, aux figures géométriques. Leur attirance, leur contemplation du centre de leur loge et leur regard tourné vers le delta lumineux prolongement reflet de la Lumière éternelle.

 

                                            Jean-François Guerry.

 

À SUIVRE : Leibniz et sa Monadologie…       

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FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE - Giordano Bruno -PART -IX-
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Publié le par Jean-François Guerry
À ne pas manquer un concert conté, de qualité  en Bretagne.

 

 

 BARBARA - CONCERT CONTÉ EXCEPTIONNEL  À LOGUIVY DE LA MER -

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