Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.
Des gens soutiennent que vous êtes un luxe que nous ne pouvons plus nous permettre. C’est exactement le genre qu’utilisent les régimes totalitaires, de Staline à Mao, en passant par Hitler, pour démontrer qu’une société vraiment rationnelle ne peut se permettre le luxe de la liberté individuelle. Les droits de l’homme sont, eux aussi, des espèces d’éléphants. Le droit d’être d’un avis contraire, de penser librement, le droit de résister au pouvoir et de le contester, ce sont là des valeurs qu’ont peut très facilement juguler et réprimer au nom du rendement, de l’efficacité, « des intérêts supérieurs » et rationalisme intégral.
Romain Gary. L’affaire d’homme.
Avec le règne de l’homo technicus-economicus, ce n’est plus l’homme qui domestique et se saisit des outils, mais les outils qui se saisissent de l’homme pour l’asservir et le rendre rentable.
Nous sommes invités à visser les boulons de notre imagination et notre liberté sur l’autel de la rentabilité. Les machines infernales doivent tourner 24/24 pour êtres elles aussi rentables. Notre cohésion sociale serait soumise à l’efficacité et au rendement des machines et à notre propre rendement.
Point de salut, d’avenir en dehors du rendement ! La preuve dans nos écoles on ne fait plus « nos humanités », on compte et on administre. Nous avons sacrifié la pensée au profit des prestigieuses écoles d’administration et de commerce beaucoup plus rentables. L’éducation se formate de plus en plus au profit du dieu rendement. On a oublié l’éducation donnée par exemple par les institutions compagnonniques alliant savoir et connaissance, temporel et spirituel.
On a oublié même la signification du mot éduquer, qui vient du latin tirer à soi et tirer au-dehors. Savoir tirer ce qu’il y a de mieux en nous vers l’extérieur. Éduquer ouvrir nos enfants vers le monde, les prendre par la main leur faire voir les étoiles qui brillent dans les ténèbres, les éblouir, leur faire toucher du doigt et de l’esprit l’infini beauté de l’immensité qui les entoure et dont ils font partie. Le rendement écrit à peu près Christiane Singer a tué :« La rampe de lancement qu’est l’initiation, elle s’est trouvée supprimée. La deuxième naissance à un univers agrandi est comme éradiquée du projet collectif. » Christiane Singer – N’oublie pas les chevaux écumants du passé. Les rites initiatiques hérités de nos anciens permettent la transformation de l’enfant, ce sont des messages que nous lui envoyons pour la transformation de sa vie, la réalisation de sa vie il pourra ainsi s’intégrer dans la société et intégrer la nature et les événements de sa vie la mort, la connaissance du sacré, s’étendre s’épanouir au-delà de son cercle familial et des conventions sociales. L’initiation est donc bien éducation.
Il ne suffit pas de remplir les cartables de livres encombrants, l’ouverture du livre de la vie réelle, vécue est bien plus riche. On se doit d’aider à révéler ce qu’il y a dans le cœur des enfants et des hommes, les aider à buriner, polir, tracer et construire leur vie révéler la spiritualité qui est en eux.
Compagnon du Devoir
Nos enseignants trop dévalorisés sont devenus des forçats de l’éducation chargés de toutes les tâches et qui doivent avoir pour seul objectif la rentabilité en renonçant à l’essentiel : l’éveil.
Ils doivent êtres les vecteurs et les otages du rabaissement du niveau, du renoncement à tous les paradoxes, à toutes les contradictions. Ils doivent mettre sous le boisseau le principe d’excellence sacrifié sur l’autel de l’uniformisation, de l’égalitarisme. L’excellence ne pouvant pas être pour tous, il faut donc qu’elle soit le plus discrète possible. À force de nivelé par le bas on érige la médiocrité en une banale normalité. À force de vouloir plaire à tous, on ne plaît à personne. Pire on enlève le rêve, la possibilité et l’envie de se dépasser, de sortir de ses limites sociales, familiales, intellectuelles, voir même physiques, on vole l’espoir et l’espérance de nos enfants, il faut qu’ils soient d’abord rentables pour l’économie. Cela entre d’ailleurs bien en correspondance avec l’impératif de profiter du présent, la pratique de l’hédonisme qui devient la loi et l’idole. C’est le règne du Nunc stans de l’éternel présent. Le Drive et le Mac Do sans saveur et sans surprise comme mode de vie.
Aux oubliettes la grandeur du temps, la sagesse des anciens, on formate, on calibre, des jeunes prêts à l’emploi, rentables tout de suite. Si l’on ne peut nier les bienfaits de la formation professionnelle, l’homme doit marcher sur ses deux pieds, il a un cerveau mais aussi une âme et un cœur. La formation professionnelle n’est qu’une branche de l’arbre de la formation générale. C’est bien la formation générale qui sera indispensable aux rebonds de la vie, à ses ouvertures, qui rendra les hommes plus aptes aux changements sans douleurs.
Il faut à mon sens donner aux jeunes l’envie du voyage de l’aventure de la découverte d’eux-mêmes et du monde avant l’envie du rendement. On ne peut pas vivre seulement pour le rendement, les normes, les chiffres et les dogmes économiques.
Le presque resté sur le seuil qui ne sera pas franchi.
Le presque de ce qu’on ne peut circonscrire ni enfermer dans les certitudes. L’insaisissable, l’entrevu. Le jamais atteint. Comme une trace, une nostalgie d’un jadis absolu. Comme une espérance.
Le presque comme des points de suspension. Trois points c’est tout. Quand il n’y aurait rien à ajouter sauf à rompre le charme, à être péremptoire, dans la bêtise à front de taureau.
Le presque comme une paix ou une joie qui ne peuvent s’installer dans le confort paresseux du point final, du couvercle qui remiserait nos belles et tendres interrogations.
Le presque comme une apostrophe, un fragile signe qui fait liaison. Seulement liaison sans devenir glue. Le presque aussi difficile à définir que le mot âme.
Le presque de la nuance qui approche, qui affleure, qui révèle la fragilité de toute vie, qui empêche l’absurde, qui donne sens et exorcise le néant.
Le presque, toujours sur le qui-vive, à la recherche du point d’équilibre, entre le presque rien et le presque tout qui résume l’essentiel du mystère de toute chose. Douceur et pudeur du presque.
Il faut aimer ce presque, oser un presque. Le contraire du bruit, du tonitruant. Ce presque qui émerge du silence. Il faudra en accepter la résignation, pas la frustration mais plutôt l’émerveillement. Le presque va avec la contemplation, une consolation qui nous fait humain, pleinement humain. Je te connais. Non je te connais presque. De ce que je sais de toi, de ce que tu connais de toi. Tu es le proche. Proche est le presque, dans la proximité qui empêche l’accaparement.
Le presque de l’horizon que jamais on ne touche.
Le presque de Moïse qui n’atteint pas sa terre promise. Qui tiendra la promesse ? Mieux que toute victoire, mieux que tous les Everest des conquêtes provisoires et illusoires.
Le presque comme une danse, une souplesse, une légèreté d’allégresse, débarrassée de de toute aliénation. Liberté du presque.
Le presque davantage évocation que définition.
Le presque toujours allusif.
Le presque qui nous dit qu’aucun fossé ne sera comblé.
Le presque qui danse avec le peut-être de ce qui n’est pas encore advenu. Capacité, potentialité et puissance de ces presque et de ces peut-être, non comme un lâche relativisme mais comme la force de la confiance.
Le presque au goût d’inachevé parce que toujours en commencement. Presque, sans fin, toujours le non fini, l’in-fini.
Et puis, le presque comme une tangente. L’accepter et prendre la tangente dans l’art du presque.
Quiconque n’a pas l’ivresse d’aller naviguer dans les cultures multiples, la profusion des témoignages et de leurs traces ne devra pas se plaindre quand passera le diable du dernier acte de Peer Gynt, une marmite à la main : il vient récupérer les âmes qui n’ont pas servi, qui n’ont pas su réinventer la vie ni l’honorer : les poltrons, les conformistes. Elles seront fondues comme les boutons de cuivre des culottes militaires.
Christiane Singer – N’oublie pas les chevaux écumants du passé- Éditions le Livre de Poche. Albin Michel 2005.Page 23. (1)
Les crisviennent de l’intérieur, nous tirent de l’oubli et nous obligent à la transmission aux générations futures, ils construisent notre présent et donne de l’élan à notre avenir.
Cancel Culture Ukraine
Les lumières du passé nous guident dans le présent, nous évitent de nous perdre dans le labyrinthe de l’erreur et éclairent notre avenir. (Rituel Maçonnique). Encore faut-il ne pas succomber à la mode de la Cancel culture. À un moment où les boussoles de la vie semblent devenir folles, faut-il renoncer à tout pour réparer nos erreurs, ou s’accrocher au risque de passer pour des réactionnaires ?
Dans un temps récent encore où la Cancel culture n’avait pas droit de cité Christiane Singer dans son livre : N’oublie pas les chevaux écumants du passé. Nous lance un cri qui vient de l’intérieur. Elle nous exhorte à ne pas confondre le passé avec ses désastres et ses faillites, à ne pas perdre l’accès à notre patrimoine si fertile et aux trésors inépuisables. Ne pas mépriser la langue de nos parents parce qu’ils ont été parfois inconséquents. Elle affirme : Tuer la mémoire c’est tuer l’homme. Nous devrions maçons jeter nos rituels au feu parce que certains d’entre-nous ont démontrés qu’ils plus dans le paraître et l’avoir que dans l’être le faire. Ce serait ignorer la majorité qui nous as légué, donné tant que nous craignons de n’avoir pas le temps de transmettre. Nous habitons les maisons de nos pères et nos mères et nous devons songer plus à nos trésors qu’a nos apories, nos problèmes. Christiane Singer nous rappelle cette citation emblématique de Paul Éluard : Le passé n’est pas ce qui nous retient en arrière, mais ce qui nous ancre dans la présence et nous insuffle l’élan pour avancer.
Christiane Singer rajoute : l’oubli est la fin de toute culture et l’invitation à oublier, le signal de la mise en servitude. (Ibid 1-)
Oublié le passé c’est être en exil et ne jamais envisager l’avenir, un seul psaume évoque l’exil de Babylone. C’est le psaume 137 attribué au prophète Jérémie et repris dans certains Rituels Maçonniques d’installation des Vénérables maîtres : Si je t’oublie Jérusalem, que ma main droite se dessèche ! Que ma langue s’attache à mon palais, si je ne me souviens de toi, si je ne fais de Jérusalem le principal sujet de ma joie !
Le premier acte des despotes, des dictateurs, des intégristes, des fascistes est la destruction des monuments, des académies, des écoles, des musées, des livres et même des cimetières. Il leur faut effacer la mémoire, mettre partout la guerre qui abolit toute morale et permet de tuer tous les hommes.
Nous sommes même en dehors des conflits armés, dans un état de guerre permanent parce que nous devenons imperceptiblement des homo technicus-economicus. Les lumières occidentales nous ont apportées à la fois les bienfaits nous permettant de sortir des dogmes religieux et politiques, ainsi que les progrès techniques qui ont mis fin à nos tâches les plus ingrates. Mais ces lumières ont renforcé l’arrogance et la suprématie de l’homme sur la nature, le cosmos. Nous avons remplacé le fondamentalisme religieux par un fondamentalisme économique qui s’appelle le rendement. Ce dieu rendement a jeté aux oubliettes notre gratitude pour le passé et nos anciens et les dons de la création, car enfin tout, tout nous a été donné. La beauté du ciel, de la mer, des montagnes, les roses, les sourires de l’enfant à ses parents. Serions devenus incapables de louer, de rendre hommage à tous ces dons bénis qui nous ont faits plus humains. À nous retrancher, à nous soumettre à dans notre individualisme économique, nous nous asséchons. À refuser d’être de simples maillons d’une chaîne fraternelle éternelle, infinie nous redevenons des bêtes sauvages avides de proies. À ignorer cette loi du respect dû à chaque âme, le monde s’enfonce dans l’agonie. Chacun réclame et encaisse son dû, sans dire merci, les fesses et les mâchoires serrées, le cœur sec… la corruption généralisée, marque la rupture. Corrompre (co-rompre), c’est rompre ensemble l’alliance tacite de l’équité. (Ibid 1- Page 21)
Maçons nous avons promis de faire alliance avec les hommes, de transmettre les bienfaits reçus de nos anciens, de nous efforcer de pratiquer la vertu par préférence au vice. Malgré le conformisme, les à priori, les préjugés qui nous menacent, nous voulons humblement continuer d’espérer, de travailler pour faire régner la justice et l’équité. Nous voulons transmettre cette force reçue entre les colonnes du temple, nous voulons sortir notre esprit de toutes les torpeurs, persuadés que la transmission consiste dans la révélation pour chacun des forces de son esprit. L’homme s’élève en pensant au-delà de lui, chaque transmission est un tour sur cette spirale qui élève. Le sublime et prodigieux réservoir du passé, contenant l’esprit de tous les êtres, les civilisations, les expériences humaines qui nous ont précédées ; doivent nous permettre de changer peut-être un peu les choses, mais surtout essentiellement de changer notre regard, de convertir notre regard pour mieux voir le réel, l’éclairer et nous éclairer. Quiconque n’a pas le désir de connaître et reconnaître le meilleur du passé et non pas le jeter, s’expose à pas discerner le réel, le meilleur de la vie qui est enfoui et brille en lui-même.
Jean-François Guerry.
Source d’inspiration : Christiane Singer – N’oublie pas les chevaux écumants du passé. Éditions livre de poche Albin Michel - 2005
RÉFLEXIONS:
À quoi servirait-il de ressusciter l’Atlantide s’il ne devait en résulter aucun profit moral, aucun enrichissement spirituel. La Tradition, salut du monde.
Paul Le Cour.
Les chercheurs qui auront les yeux tournés vers les sources mystérieuses des traditions sacrées. N’auront pas le souci dominant de la géologie ou encore de l’archéologie pures. Il n’est pas dit pour cela qu’ils doivent s’en désintéresser. Toutefois, l’étude des mythes et des symboles leur servira davantage et pour eux la vérité ne saurait prendre d’autre visage que celui de la Beauté...
Mettre en rapport les lois métaphysiques et les lois physiques, chercher les mystérieuses correspondances qui sont comme le lien vital des choses. Assembler les analogies par quoi l’on surprend les vérités éparses.
Note au lecteur :Texte de Philéas Lebesque. (J’ai changé la phrase suivante original de l’auteur : « seront ceux qui auront les yeux tournés vers la source mystérieuse de la tradition sacrée pré-chrétienne. » par : les chercheurs qui auront les yeux tournés vers les sources mystérieuses des traditions sacrées. Cela me parlait mieux, le reste du texte est inchangé.
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Dans la grande Ennéade d’Héliopolis, nous découvrons un récit mythologique universel. La genèse est étroitement liée au récit égyptien de la création du monde : le ciel (Nout) étendu sur la surface de la terre (Geb) pour souvenir notre oie est posée sur la tête de Geb, mais l’air (Shou) se glisse entre eux, par l’air on entend aussi le souffle créateur. Ainsi, se réalise la séparation des éléments, on discerne ici l’alchimie à l’œuvre, l’alchémia des bords du Nil, du fleuve sacré. La séparation de l’épais et du subtil, Shou le souffle donne accès à l’élévation spirituelle. Ce qui est en bas est semblable, il est vrai, absolument vrai, à ce qui est en haut.
On remarque aussi dans les tablettes égyptiennes un hiéroglyphe désignant l’oie qui a pour signification ouverture, orifice, porte, bouche, parole, langage intérieur. Ce langage intérieur est celui de la langue des oiseaux. Les égyptiens ont aussi représenté le dieu Geb avec l’oie femelle le jars cet oiseau qui pond l’œuf soleil, c’est-à-dire le Verbe. Ce jars qui jargonne (jargon) est une personne fine et habile au maniement de la langue, qui maîtrise sa parole, un dicton populaire dit que cette personne est capable de conduire les oies, qu’il entend le jars, qu’il est un expert en jargon. Les Égyptiens appelaient aussi le dieu Geb, le grand caqueteur, nous sommes donc pleinement dans le langage des oiseaux avec ce noble jeu de l’oie, en plein Art Royal. Le langage des oiseaux sert à transmettre la connaissance qui s’intéresse à la structure de la matière, la matéria prima, composée de l’humus qui fait l’humain, mais aussi des métaux enfouis. L’on pense évidemment dès lors à Mircea Eliade avec des Forgerons et Alchimistes, à un certain Tubalcaïn transformateur de la matière, habile bronzier, expert dans l’art des métaux et leurs alliances.
Oyez ! Oyez ! mes sœurs et mes frères toutes les légendes pour comprendre le langage des oiseaux. Il nous ait rapporté que Saint-François D’assise pouvait se faire comprendre des oiseaux, il connaissait donc leur langue ? Il est dit qu’il obtenait le silence des hirondelles. Les occurrences au langage des oiseaux sont nombreuses à travers les siècles, ainsi Aristophane l’auteur des Nuées, à aussi écrit une comédie appelée les Ornithes (Les Oiseaux) dans cette comédie deux athéniens : Evelpidès (Bon espoir) et Pisthélairos (Fidèle ami) fuient la corruption d’Athènes guidés par un choucas et une corneille. Ils se réfugient dans la demeure de Térée ancien roi de Thrace transformé en Huppe (Cela nous rappelle la Huppe l’oiseau du Roi Salomon dans le Cantique des Oiseaux d’‘Attâr.) Ainsi nos athéniens fondent une cité « dans les airs », ils se sont élevés loin des malfaisants, des corrompus et des sophistes. Ils vivent entre ciel et terre, dans un lieu idéal, dans la béatitude des nuées.
Pas étonnant dès lors que nos contemporains volent avec les oies ! Le noble jeu de l’oie, n’a pas fini de nous surprendre.
LE RITE ÉCOSSAIS ANCIEN ET ACCEPTÉ AU CŒUR DE LA FRANC-MAÇONNERIE.
Les derniers rayons de lumière de l’été passent entre nos volets au point du jour. La grande lumière va bientôt décliner, mais la vigueur des travaux maçonniques un moment suspendus va conduire les chercheurs de vérité vers le Temple de l’esprit, retrouvant le les lieux sacrés et les outils de leur construction, ils se saisissent leurs rituels comme les jacquets de leurs bâtons pour poursuivre leur parcours initiatique.
Il y a quelques temps je vous annonçais la parution du livre de Pierre Coïc – Parcourir le Rite Écossais ancien et accepté du 4ème au 30ème degré. Éditions Maïa Collection Symboles. Promettant d’en faire une recension plus longue après lecture, le temps est venu j’ai refermé la dernière et 277ème page.
Pierre Coïc
Je dirais que ce livre est un investissement pour un parcours qui se fait sur de nombreuses années. Investissement pour l’auteur lui-même, je n’ose imaginer le nombre d’heures passées pour préparer d’abord la naissance de cet ouvrage, collecter toutes les informations, lire et relire tous les manuscrits et rituels, vérifier les dates et les occurrences de chaque mot, de chaque phrase, choisir les magnifiques illustrations dans les différents tuileurs, et mettre tout en cohérence et en résonance avec son parcours personnels. On ne peut douter de ses paroles quand il écrit : j’ai aimé et voulu partager. Un amour sans concession, absolu et infini de l’auteur pour la pratique de ce rite, qui comme il le dit encore nécessite une ascèse. Le parcours se déroule en plusieurs cycles dont le terme est à la fois une fin et un départ. L’espérance de plus au-delà de soi-même, de ce que l’on avait pu imaginer parfois nourrit l’envie, le désir, le sentier devient de plus en plus lumineux dans un monde où l’on ne voit trop souvent que la banalité du mal et pas celle du bien. Ce livre, est un fortifiant pour les chercheurs de lumière, imperceptiblement l’épais cédera sa place au subtil et de cet athanor montera un encens propice à parfumer notre vie, la rendre un peu plus belle, non pas pour nous seuls, mais aussi pour les autres.
La coordination entre les magnifiques illustrations et les textes qui s’y rapportent sont un enchantement pour les sens, chacun à sa manière pour s’approprier toutes les valeurs et les vertus misent en valeur dans les rituels. L’auteur a cette faculté de nous montrer, de nous suggérer sans imposer, à nous de faire le travail, de polir et sculpter avec l’aide des outils déposer sous nos yeux. À chaque page tournée, l’on s’arrête et l’on lève la tête et les yeux, vers l’horizon qui prend peu à peu les couleurs de l’azur et se dévoile comme une promesse sans cesse renouvelée. L’auteur nous met en pleine face l’immense richesse du rite, chaque pas élève la conscience. L’auteur démontre aussi, que la profusion des degrés n’est pas comme certains pourrait le penser un fatras désordonné, un ensemble hétéroclite bricolé au grés du temps et de l’espace ; mais nous sommes véritablement devant un corpus initiatique cohérent et ordonné ou chaque étape, chaque degré concrétise une progression scalaire et une compréhension du vécu et promet une voie pour l’avenir. Ainsi le lecteur comprendra que les titulatures ne sont pas les expressions soit d’un symbolisme désuet ou d’une vanité exacerbée, ou le reflet d’une apparence. Mais que ces titulatures correspondent à une hiérarchie spirituelle portant la reconnaissance d’un travail qui mêlant la pensée et l’action. Une hiérarchie dont l’humilité est une constante, une hiérarchie bien éloignée de toute hiérarchie d’honneur. Le titre le plus illustre est souvent porté par le maçon le plus humble.
Le parcours proposé par Pierre Coïc est irrémédiablement, un parcours vers la Lumière, cette lumière demandée et reçue dès le premier degré du rite et qui n’a de cesse de s’amplifier pourvu qu’elle soit entretenue tout au long de ce grand périple spirituel. Chaque degré permet l’arrivée dans un port où l’on dépose son fret intérieur au pied de l’Orient comme un don. L’on prend en charge de nouveaux outils, l’on rempli à nouveau son bissac pour un nouveau départ vers de nouvelles aventures. C’est donc une succession de périples avec des escales, parfois des suspensions, des re créations pour reprendre des forces pour de nouvelles missions. Le livre de Pierre Coïc se révèle à la fois comme un compagnon de voyage et en même temps comme un carburant inépuisable. Les descriptions précises à chaque degré : de la loge, de la réception, du tableau de loge, de la légende du grade s’il y en a une et ses notes personnelles pour nous aider à comprendre. Notes, qui ouvrent des portes, sans les pousser c’est à nous de le faire, chacun trouvera un appartement qui lui convient, la maison du rite est un grand immeuble les appartements ne sont pas isolés, il y a des lieux communs, des repères, l’homme sincère et travailleur ne peut pas se perdre. Les enseignements à mots couverts permettent de trouver l’essence de l’enseignement de chaque degré.
Je dirais enfin, que ce livre, s’inscrit dans la lignée d’autres ouvrages comme par exemple celui de Claude Guérillot – Le Rite de Perfection- paru en 1993 chez Guy Trédaniel – Éditeur. Dans la collection Voies Traditionnelles dirigée par Jean-Pierre Bayard. Il est d’une présentation plus moderne, plus accessible et je souligne encore l’extrême qualité des illustrations. Il sera pour les maçons écossais, chercheurs de lumière et de vérité un compagnon de voyage qu’ils iront souvent consulter lors de leur parcours écossais, c’est une bible à mettre entre toutes les mains des Maîtres Secrets jusqu’aux Chevaliers Kadosch.
Pour moi, il trouve, au moment où je vous écrit, sa place dans un triptyque spirituel écossais, les deux autres panneaux de ce triptyque sont le livre de Angel Fajardo y Sorribes – Les Racines du Rite Écossais Ancien et Accepté(voir recension précédente) et le livre de Thierry Didier – La Passion Écossaise en 50 stations et huit personnages. Livre dont je viens d’entreprendre la lecture et dont je vous rapporterais bientôt mes impressions. Ce triangle écossais réalisé par ces trois auteurs, illustre une harmonie entre Savoir, Connaître comprendre et Agir dans notre vie avant l’aide du Rite Écossais Ancien et Accepté.
Jean-François Guerry.
Se procurer le livre de : Pierre Coïc – Parcourir Le Rite écossais ancien et accepté du 4ème au 30ème degré. Éditions Maïa- collection Symboles. 277 pages illustrées en couleur. 34€ Achat avec le lien ou en librairie ou sur Amazon.
Vivre le Rite écossais ancien et accepté est une aventure que je vous propose de partager à la vue de mon entendement. C’est-à-dire qu’il n’y a aucune vérité qui ne sortira de cet ouvrage, rien qu’une simple interprétation d’un vécu et pas plus sur les différents degrés parcourus. S’il y a une certitude, ce sera celle qu’il m’a semblé percevoir jusqu’à sa prochaine remise en cause, car c’est ainsi que la vie maçonnique s’exprime, par des recherches et des conclusions qui forment un nouveau point de départ et, de cette manière, on avance sans se soucier du but à atteindre, l’essentiel est le chemin.
La vie maçonnique est une ascèse, c’est-à-dire qu’elle entraîne à produire un effort visant à la perfection spirituelle par une discipline constante de vie.
L’auteur, en quelque sorte, traduit quarante-huit années de pratique maçonnique, et l’analyse qu’il présente sur les différents degrés du Rite met en relief la particularité de chacun des degrés évoqués. S’il témoigne certes de son parcours dans son ouvrage, il va au-delà, car il s’ouvre au partage de son expérience.
RAPPEL DU PRÉCÉDENT ARTICLE SUR LE LIVRE DE Pierre Coïc.
PARUTION : Pierre Coïc – Parcourir le Rite Écossais Ancien et Accepté du 4ème degré au 30ème degré. Éditions Maïa.
Pierre Coïc
Parcourir, c’est-à-dire prendre le chemin et plus même le faire partager. Telle est l’ambition de Pierre Coïc, fort de son presque demi-siècle de pratique du Rite Écossais Ancien et Accepté. C’est un témoignage que se propose de nous transmettre l’auteur, une réflexion qui va du 4ème degré au 30ème degré sur le Rite Maçonnique le plus pratiqué dans le monde. Dans un préambule il avertit ses lecteurs avec humilité qu’il n’entend pas lever le voile sur une Vérité, mais simplement les faire bénéficier si tel est leur désir de son interprétation personnelle d’un Rite si riche qu’il permet à chacun par sa pratique de donner du sens et un sens à sa vie, de construire sa vie et de s’insérer à sa place dans le monde. C’est le projet de l’initiation maçonnique, la perspective de tous ceux qui frappent un jour à la porte du temple. Un parcours qui permet de mettre de l’esprit dans la matière, de transformer l’homme en humain, de passer de l’avoir à l’Être. C’est sans doute pourquoi le « Parcours » auquel nous invite P. Coïc commence au 4ème degré du Rite au-delà donc des trois premiers degrés symboliques, au moment où l’initié tourne son regard vers les hautes sphères de la Connaissance Spirituelle, le moment où le Temple est dans l’homme, le moment où l’initié a suffisamment persévérer sur la route du Devoir pour pouvoir comprendre que ce qui est en bas est comme ce qui est en haut que le temple à construire est dans l’homme, que le temple est l’homme.
C’est donc un homme libéré des pesanteurs, qui nous convie à la suivre dans son parcours et a en partager le meilleur des valeurs et des vertus cultivées sur le temps long nécessaire à la réalisation de l’homme spirituel ami de la sagesse si tel est notre désir. De nombreux ouvrages traitent du Rite Écossais Ancien Accepté, si l’on met à part ceux qui traitent de son histoire, de ses racines profondes et récentes, de ses cérémonies, de ses symboles disséqués. Il reste les ouvrages qui rendent compte en creux, dans les interlignes de la transformation de l’homme grâce à la pratique du Rite, ce sont pour moi les marqueurs essentiels qui donnent sa valeur au Rite. Ce sont les ouvrages dont la lecture provoque chez le lecteur, des réflexions sur son propre parcours, des ouvrages qui obligent de temps à autre de lever la tête. Le cheminement à travers la progression des degrés initiatiques, installe une hiérarchie qui ne peut en aucun cas être d’honneur, mais qui est spirituelle. L’on constate au fur et à mesure de la progression des initiés que leurs paroles se font plus rares et leurs silences plus grands, comme un retour au premier degré de leur initiation. Fort de ce constat je reviendrais vers vous pour une ou des récensions lorsque comme à mon habitude j’aurais lu intégralement le livre de Pierre Coïc, qui est désormais disponible.
Jean-François Guerry.
Pierre Coïc – Parcourir le Rite Écossais Ancien et Accepté du 4ème au 30èmedegré.Éditions Maïa. 34€
RECENSION : LES RACINES DU RITE ÉCOSSAIS ANCIEN ET ACCEPTÉ- auteur Angel Fajardo y Sorribes – Part – I-
Le thème choisi par l’auteur est ambitieux, de nombreux livres ont déjà été écrits sur le Rite Maçonnique le plus pratiqué dans le monde. L’originalité de l’ouvrage réside comme l’indique Angel Fajardo dans une recherche et analyse spirituelles sur des événements fondateurs de notre Tradition au regard des grandes civilisations. (1)
Angel Fajardo y Sorribes
Il précise le pourquoi de sa démarche, qui s’inscrit parfaitement dans celle de l’initiation maçonnique en général et du Rite Écossais Ancien et Accepté en particulier. Parce que, quand l’initié est parvenu à un degré suffisant de connaissance de son rite, au terme d’une pratique sur le temps long, son devoir lui impose de transmettre ce qu’il a reçu. L’auteur apparaît donc pleinement qualifié après plus de cinquante années de pratique, un demi-siècle ! Il sait que ce sont les lumières du passé qui lui ont permis de vivre son rite au présent et d’éclairer son avenir en tant qu’homme et sa place dans le monde. Ce devoir de transmission, n’a rien d’une ambition personnelle, il a travaillé à la maîtrise de ses passions et de son ego, il transmet non pas pour lui, mais pour ses sœurs, ses frères et le monde en général.
L’ouvrage qui souligne le caractère universel du rite intéressera à la fois les initiés et ceux que l’on appelle les profanes en recherche de la Connaissance, de la Vérité, de l’harmonie de leur unité.
C’est Pierre Coïc, l’un de ses compagnons de route qui signe la préface, soulignant que :C’est un travail de recherche assez riche d’informations qu’il faudra savoir lire entre les lignes (2). Il y a lieu d’approfondir cette lecture, chacun trouvera la racine ou les racines qui lui correspondent le plus. On n’ouvrira certes pas ce livre par hasard, mais animé du désir de Savoir, Comprendre, pour ensuite Agir sur soi-même et avec humilité sur le monde.
Ce livre est un voyage, ou plutôt plusieurs voyages à travers les spiritualités de nombreuses civilisations. La métaphore qui a été choisie par l’auteur est celle de l’arbre qui grandit grâce à ses nombreuses racines, les branches, les rameaux, les feuilles sont en quelque sorte fécondées par une sève unique, cette sève permet leur développement, leur épanouissement. L’auteur dans son introduction nous parle d’une synthèse supérieure, je le cite : « Pour le Rite Écossais Ancien et Accepté toutes les religions lui paraissent contenir des vérités dont il est tenu compte en affirmant une synthèse supérieure. »(3) Je rajouterais que cette synthèse supérieure prend parfois d’autres noms chez d’autres auteurs comme : Religion Universelle ou Tradition Primordiale, tous ces noms sont l’expression d’une Fraternité Universelle. Le terme synthèse me semble bien choisi, il est aussi l’expression d’une bienveillance, d’une tolérance mais surtout d’une ouverture d’esprit trois qualités reconnues maçonniques. L’on discerne aussi que l’auteur se réfère à la constitution de la Grande Loge de France qui affirme que la Franc-maçonnerie est un ordre initiatique dont le fondement est la fraternité.
L’auteur nous rappelle que les racines les plus profondes du Rite sont ancrées dans la reconnaissance par ses membres d’un principe créateur et on d’un concept qui a pour nom le Grand Architecte de l’Univers, laissant chacun libre de son interprétation. La lumière du Rite repose aussi sur la loi sacrée symbolisé par son volume présent en loge et qui est généralement la Bible. Ce sont des points intangibles, des repères dans l’initiation maçonnique. Ils conduisent l’homme vers plus haut que lui, lui permettant de se rapprocher par élévation progressive de sa conscience vers l’Un ou au moins vers sa contemplation, comme le disait Plotin et de participer à un plan supérieur. Comme Ange Fajardo le souligne citant Plotin : (…) Alors, j’en suis sûr, je participe à un monde supérieur.(4)
C’est à des découvertes passionnantes que nous invite Angel Fajardo, cela nécessite plusieurs articles.
Jean-François Guerry.
À SUIVRE…
Notes : A Fajardo - Les Racines du Rite Écossais Ancien et Accepté.
Angel Fajardo première de couverture.
Pierre Coïc Préface page 7.
Angel Fajardo Introduction page 11.
Angel Fajardo Comme un arbre qui se façonne avec le temps Citation des Ennéades de Plotin- Traité 6 (IV,8), I,I,-II Page 16
À LIRE : Angel Fajardo y Sorribes- LES RACINES DU RITE ÉCOSSAIS ANCIEN ACCEPTÉ.
Dans une époque où la quête du sens prend les formes les plus diverses, du coaching individualisé aux séminaires vantant la réalisation de chacun, pléthore d'ouvrages sont publiés chaque année en lien avec la recherche initiatique en général et la franc-maçonnerie en particulier. On y trouve fréquemment des livres relatant l'histoire et les origines supposées des différents ordres maçonniques et des obédiences qui en sont issues. Les ouvrages didactiques, reprenant un par un les symboles, outils, rituels et narratifs des différents degrés, font également florès sur les sites spécialisés en maçonnologie et en ésotérisme. L'élan va même jusqu'à voir élaborer des romans, voire des bandes dessinées en lien avec ce monde si particulier, discret mais non secret, qui nourrit, en marge de la vie quotidienne, ceux que l'on appelle des initiés. Ce livre se veut différent, en ce sens que l'auteur, imprégné depuis de nombreuses années de l'étude symbolique et philosophique des mythes et des symboles, a développé une réflexion et un abord particuliers, le portant vers un décryptage très personnel de concepts, d'idées et de personnages des plus variés. Libre au lecteur, profane ou initié, d'y puiser ce qu'il veut afin de se faire sa propre idée...
Thierry Didier
L’auteur professionnel de santé, diplômé pharmacien, a été initié en 1998, il poursuit son parcours dans les hauts-grades maçonniques jusqu’en 2021 du 4ème au 30ème degré. Il se consacre maintenant à l’écriture et la lecture. Dans cet ouvrage, il décrypte non pas les degrés de son rite dans leur contenu intrinsèque, mais plutôt les rouages et les articulations sémantiques et narratifs qui expliquent pourquoi on passe de tel degré à tel autre, depuis l’homme profane jusqu’au Chevalier Kadosch.
LE LIVRE FERA L'OBJET D'UNE RECENSION COMPLÈTE APRÈS LECTURE.
Achat du Livre : Thierry Didier - La Passion Écossaise. en 50 stations et 8 personnages.
Prix 22€
Éditions Symbolon www.symbolon.fr
éditions complicités.
La Lumière à l'horizon
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S’il ne fallait retenir qu’une seule définition du mot « sens » quand on parle du sens de la vie, je choisirais celle du sensible. C’est bien la façon dont je sens l’univers, dont je goûte la vie, dont je vois nouveau chaque matin, dont j’entends le chant du monde et je suis touché par mon semblable, mon frère. Là est le sens de la vie.
Oublie un instant le sens comme direction, ma vie ou ta vie telle une flèche qui traverse le temps. À sens unique, double sens ou sens interdit ? Laisse aussi de côté le sens comme signification. La rose est sans pourquoi. C’est à la fin du film que nous comprendrons peut-être le grand secret.
Aime le sens de la vie comme un sixième sens, celui du cœur. Seul le cœur connaît avec amour et, toujours, résonnent en mon cœur ces paroles, mantra ou mot de passe universel : « La connaissance sans l’amour n’est que calcul et l’amour sans la connaissance n’est que sentimentalisme ». Remets tes jours dans le bon sens, cœur battant, chaleur et souffle. Pleinement. Là est le sens de la vie, dans l’amour, la paix et la joie qui donnent la seule grammaire du véritable assentiment à la vie, la sensation de l’essentiel.
Quand ils ont envahi l’Ukraine je n’ai rien fait, je n’étais pas Ukrainien.
Quand ils ont envahi la Pologne je n’ai rien fait, je n’étais pas Polonais.
Quand ils ont envahi les Pays Baltes, je n’ai rien fait, je n’étais ni Letton ni Lituanien.
Quand ils ont envahi mon pays, j’étais seul. Il ne restait plus personne pour me protéger.
Pourtant, j’avais fait le serment de combattre sans cesse toute injustice et toute oppression. De combattre tous les despotes et les oppresseurs de la liberté de l’homme, de la liberté de pensée, de la liberté de conscience. D’accorder mes actions à mes pensées, on ne peut pas toujours parler de justice et d’amour sans jamais commencer à les pratiquer.
Jean-François Guerry.
Invasion Nazi en Pologne septembre 1939
Quand ils sont venus chercher les communistes Je n'ai rien dit
Je n'étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes Je n'ai rien dit
Je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs Je n'ai rien dit
Je n'étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques Je n'ai rien dit
Je n'étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protester.
En 1942, à Dachau, l'écriture de ce poème a été attribué au Pasteur Niemöller
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Un simple regard sur ce jeu et le parcours initiatique en forme de spirale apparaît. Un jeu qui nous viendrait de la Grèce ou peut-être d’Égypte quand on connaît la proximité des acteurs du Miracle Grec avec les mystères Isiaques des bords du Nil rien d’étonnant.
Le jeu de l’oie est une succession de bonds en avant, d’arrêts propices à la réflexion, de retours, un sentier plein d’embûches, qui impose constance et persévérance. On ne parvient pas facilement à la case finale au nombre symbolique de 63, à ce bosquet, ce bouquet, ce buisson ardent, la révélation à Moïse le prophète, du Dieu éternel, principe et architecte du monde. C’est l’image extraordinaire de la régénération, du feu ardent, du feu lumière.
La case 63 (6+3= 9 ou encore 5+4= 9) un nombre symbolique qui sent le Secret, la Justice et l’Équité. Le joueur qui fera avec ses dés un 6 obtiendra la liberté de passer sur le pont, celui qui parviendra à la case 31 verra peut-être la Vérité sortir du puits, à la case 42 le labyrinthe lui permettra peut-être d’atteindre le centre, le milieu là où se trouve le point de départ vers la circonférence, le centre de l’idée. Le joueur pourra être aussi confronté au labyrinthe de l’erreur, s’il n’effectue pas de temps à autre des retours sur lui-même pour chercher la lumière de sa progression. À la case 52 (5+2=7) se trouve la mort symbolique, un nouveau départ pour une nouvelle vie. Fulcanelli initié au langage des oiseaux à propos de ce jeu, disait qu’il retraçait la vie, l’image de la vie. Il voyait dans ce jeu un labyrinthe populaire de l’art sacré.
Celui qui sait Ouïr le langage des oiseaux découvrira bien des secrets dissimulés dans ces cases. Ce jeu était très populaire à la Renaissance à la cour des Médicis, nul doute que Marsile Ficin ou encore Pic de la Mirandole en furent des joueurs inspirés. La symbolique de l’oie est très riche, comme tous les oiseaux elle fait penser à l’élévation spirituelle, mais de surcroit à la migration vers les contrées de l’esprit, elle incarne l’espérance, même si les migrations sont souvent parsemées d’embûches. En Égypte quand les pharaons étaient comparés au soleil leur âme était représentée par une oie. Les oies ont été souvent utilisées comme des gardiennes au sens vulgaire et au sens moral, ou encore comme des messagères d’un autre monde. Les compagnons bâtisseurs ont souvent utilisé pour marque la patte d’oie, les pèlerins sur le Camino sont comme des oies sauvages en quête de régénération en route pour un autre monde. Je dois aussi évoquer l’église du Graal (Sainte-Eutrope Sainte- Onenne) de Tréhorenteuc où l’on peut lire à l’entrée : La porte est en dedans. Sainte-Onenne était une humble gardienne d’oies, elle symbolise la pauvreté, l’humilité, l’équité.
On date souvent la création de ce jeu au temps de la guerre de Troie, son créateur aurait été Palamède fils du Roi de l’île d’Eubée, et petit-fils de Poséidon, il l’aurait inventé pour faire patienter les soldats pendant le siège de Troie. Une autre légende attribue sa création aux templiers les différentes cases du jeu auraient servies à illustrer leur philosophie ou leur pensée.
On peut aussi s’interroger sur le choix de l’oie comme symbole de ce jeu, peut-être une manière d’élever la spiritualité du plus grand nombre. L’étymologie du mot semble remonter au sanscrit hansa signifiant tantôt cygne, canard, oie. L’on retrouve le mot dans la littérature védique l’oiseau cygne est hamsa.
Si l’on s’intéresse à l’Égypte ancienne l’on remarque que le dieu de la terre Geb (Osiris est dit héritier de Geb et Horus héritier de son trône). Geb donc, est représenté avec une oie sur la tête, faut-il voir cette oie comme une intermédiaire entre la terre et le ciel ? Geb était reconnu comme chef de l’Ennéade ou des Ennéades les 9 divinités Égyptiennes (on retrouve notre nombre 9) d’Héliopolis de l’univers mythique Égyptien. Toute analogie avec les Ennéades de Plotin le néoplatonicien grec né sur les bords du Nil à Lycopolis me semble pertinente, surtout qu’il ne fait pas de doute que Plotin fût initié aux mystères Isiaques. Le nombre 9 et 63 multiple de 9 du jeu de l’oie ne peut donc pas être l’effet d’un simple hasard. Pas de hasard non plus dans l’expression Jardin de l’oie, quand on sait que les anciens désignaient parfois l’alchimie sous le nom d’agriculture céleste et ses adeptes de laboureurs. La même alchimie qui aurait vu sa naissance dans les limons du Nil (la chemia ou alchemia). Le noble Jeu de l’Oie et son hermétisme, ferait donc partie de la richesse fécondante du Nil et de son hermétisme alexandrin ?
Affaire à suivre… nous sommes ici devant une patte d’oie
Jean-François Guerry.
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« La résonance consiste à accepter d’être dérangé dans ses habitudes. »
Harmut Rosa.
Chercher l’harmonie avec les autres et le monde est un vaste programme est-il réalisable ? N’est-ce pas tout simplement entrer en résonance avec les autres et le monde, tout en restant soi-même ? Peut-on être en accord avec soi-même ? C’est le thème du dossier du dernier philosophie magazine. Un titre accrocheur, la preuve (et ce n’est pas une fiction). Ma main s’est tendue instinctivement vers l’étagère du Point Relay de la Gare de Rennes où était disponible ce magazine, ce vendredi après-midi avant de prendre mon train pour Paris, je devais me rendre au siège de mon obédience. Mon choix a été conforté par les paroles que m’adressa un inconnu : Vaste sujet ! À propos me dit-il avez-vous lu la dernière page du Ouest-France d’aujourd’hui, il est question de la fin de vie, un article intéressant. Je répondis effectivement je vais regarder. On peut en parler si vous avez un peu de temps ? Pourquoi pas…
Comme quoi, il ne faut rien négliger ni les magazines, ni les rencontres avec des inconnus, des anonymes dans la foule, la littérature de gare réserve des surprises. Nous nous sommes assis et avons entrepris un échange, j’ai accepté même au milieu du fracas et du bruit de parler avec un inconnu, d’apparence bien différent de moi. Cet échange fût court mais intense, quelques mots, quelques regards complices. Mon esprit a été réveillé et j’ai senti comme une émotion dans cette conversation insolite, inattendue. En fait, nous entrepris un bout de chemin ensemble, nous avons eu de l’empathie l’un pour l’autre, naturellement, bizarre ? Dans un monde trop pressé, deux hommes qui ne se connaissent pas et se mettent à parler ensemble de la fin de vie et de la mort, comme de vieux amis, un miracle ou un moment d’humanité ordinaire sur un quai de gare. Presque un voyage initiatique irréel, la rencontre et le partage de deux hommes laissant exploser leur humanité sans raison, sans prétexte, sans pourquoi. Pour la joie peut-être de se reconnaître humains sans contraintes, sans nécessités, sans préjugés. Nous étions dans une résonance acceptée. Le sujet de notre conversation malgré son sérieux était passé au second plan devenu sans importance. D’ailleurs nous n’étions pas totalement d’accord, comment aurions-nous pus être d’accord, nous étions différents. Si nous avions été d’accord, notre conversation aurait été sans intérêt. Nous nous sommes écoutés mutuellement avec respect, il s’est alors créé une sorte de dynamique grâce à nos différences, un enrichissement voire une transformation réciproque me semble-t-il. Nous ne sommes pas restés indifférents l’un par rapport à l’autre malgré nos différences. Nous étions tous les deux en contact avec l’altérité. Nous devenions insensiblement autres et pourtant toujours les mêmes.
J’ai vécu une expérience vivifiante, une expérience de vie j’espère qu’il en a été de même pour mon interlocuteur inconnu. De cette conversation est née une résonance avec l’autre, je ne l’ai pas voulue, elle est arrivée, je l’ai reçue et acceptée, elle a été comme un appel de l’autre. Il y a eu une forme d’horizontalité dans notre échange, mais je pense que cet échange était tellement ouvert comme les compas de nos esprits, que j’y discerne une reliance, verticalité un rapport commun au monde, au cosmos. Nous avons vécu ensemble un moment d’authenticité pure, un moment subtil d’éthique du soin de l’autre. Avec le recul, sans vouloir absolument faire l’analyse, je pense que ce fût un moment d’amour fraternel. Un moment qui fait penser à la loi d’amour du prophète le plus humble de tous mis en pratique. Je pense aussi à la philosophie de l’altérité de Emmanuel Levinas, cette altérité qu’il a édifié à sa plus haute cime, donnant à la loi d’amour son caractère universel en recommandant d’aimer son prochain, mais aussi et surtout son lointain, d’un amour égal, infini et total. C’est pourquoi sa philosophie a été qualifiée de métaphysique de l’éthique ; complétant ainsi Aristote qui voyait dans la métaphysique la philosophie première.
Mais il était l’heure de prendre mon train, j’ai quitté à regret cet inconnu dont j’ignore même le nom, peu importe j’ai eu sur ce quai de gare mon salaire, j’ai rencontré un homme un peu plus humain peut-être que d’autres.
Confortablement installé, j’ai entrepris la lecture de Philosophie magazine et plus particulièrement l’article consacré à Hartmut Rosa sociologue et philosophe allemand qui a écrit « Résonance. » en 2018 : Une sociologie de notre relation au monde. J’allais bientôt poursuivre un chemin sur la voie de l’éthique et de l’équité, voie du rapprochement, de la communion avec les autres, mais je ne le savais pas encore, que de curieux hasards ?
Jean-François Guerry.
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Après des semaines de silence, le blog Sentiment océanique appareille pour une nouvelle saison. Je vous propose de la placer sous le signe de la simplicité. Quand la charge des jours devient trop lourde, quand l’encombrement de tout, informations, consommation, précipitations, nous submerge, quand tous les artifices qu’on nous impose se révèlent vains, il est temps de dire : trop, c’est trop.
Aime la simplicité, allège-toi, affûte tes sens. Et entrons ensemble dans la simplicité, faisons le choix de l’important, mettons le cap sur l’essentiel. La simplicité comme une libération. Et sur l’océan de nos jours, laissons le vent de la vie gonfler la voile, houle tendre, calme plat ou tempêtes, en tenant ferme la barre sans dériver. En sachant toujours que c’est le vent qui fait avancer le bateau, sauf à se croire prisonnier sur une galère.
Aime le vent de la vie, dans la confiance. Découvre le souffle de l’amour et maintiens le cap. Dans la simplicité du jour qui s’ouvre, simple comme bonjour. Ne crains pas la tristesse, elle n’est que l’avers de la joie. Tout est vie, tout est joie dans la simplicité reconnue, dans la tendresse de l’éphémère, la préhension des vulnérabilités qui font la force de toute vie.
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communiqué de l'Académie Maçonnique Provence à Marseille.
Samedi 7 octobre 2023 Château Saint-Antoine
Marseille
10 heures - 17 heures
Xes Rencontres
Académie Maçonnique Provence
Instruction au 3ᵉ degré
par les Grands Maîtres
Ma Très Chère Sœur,
Mon Très Cher Frère,
Les Xes rencontres de l'Académie Maçonnique Provence se dérouleront le samedi 7 octobre au Château Saint-Antoine à Marseille et nous avons souhaité mettre en valeur cette étape symbolique.
C'est pourquoi nous avons demandé aux Grands Maîtres des obédiences qui nous ont été les plus fidèles depuis le début de venir présenter une « Instruction au 3ᵉ degré» sur le sujet de leur choix. Vous l'avez compris, il ne s'agit pas pour eux de nous présenter leurs obédiences respectives et leurs projets, mais bel et bien de traiter au 3ᵉ degré d'un sujet symbolique et spirituel.
Maître... qu'est-ce-à-dire ?
Vaste question n’est-ce pas !
Je limiterai donc mon propos à l’un des devoirs majeurs du Maître, outre bien sûr celui de se transformer lui-même : le devoir de transmission et ses multiples facettes que j’aborderai à travers les six amis fidèles de R.Kipling et la problématique du don telle qu’analysée par Marcel Maus.
Michel MELEY
Grand Commandeur
de la Fédération du Droit Humain
Michel MELEY, chirurgien des hôpitaux retraité, a été initié en 1990 à la RL L'arche d'alliance Droit Humain Orient de Metz. Il est GIG au REAA, membre du Suprême Conseil de l'Ordre maçonnique mixte international Le Droit Humain et Grand Commandeur de la Fédération Française du Droit HUmain.
La journée se déroulera comme à l'accoutumée avec deux interventions dans la matinée et deux autres dans l'après-midi à la suite des agapes fraternelles.
L'intervention de Christian ROBLIN, en plus d'être une synthèse ouverte et vivante des trois premières conférences, visera à ouvrir un large et vaste temps d'échanges entre les participants et les conférenciers.
Nous vous informerons très prochainement et régulièrement des différents sujets traités par chaque conférencier.
C'est à une grande première que nous vous invitons et nous avons hâte de vous accueillir...
La journée est gratuite pour les abonnés 2023 de l'Académie Maçonnique Provence ou des autres Académies régionales.
Pour les non-abonnés, la participation aux frais est de 25 €.
Nous avons aussi le plaisir de te proposer de t'abonner ou de renouveler ton abonnement annuel à nos activités :
L'abonnement annuel est inchangé (35 €) et te donnera accès gratuitement (hors repas) aux rencontres de l'année 2023 ainsi qu'aux manifestations organisées par les Académies de Lyon, Lille, Toulouse et Paris.
Le repas (entrée, plat, fromage, dessert, café et boissons) sera servi en salle humide et le montant du triangle est de 20 €.
David Taillades : Aperçus sur les origines médiévales de la Franc-maçonnerie Alain-Noël Dubart: La Franc-maçonnerie entre passé et avenir
Marc Halévy, Après la Modernité, quelle Franc-maçonnerie ? Marc Halévy, Kabbale et Franc Maçonnerie. Louis Trébuchet, Le désir des collines éternelles
Louis Trébuchet, Appel aux racines spirituelles du REAA
Michel Fromaget, Corps, Âme, Esprit: Liberté, Vérité, Beauté
Solange Sudarskis, Il était une fois un mythe, Hiram Jean-François Guerry, Exercices spirituels antiques et Franc-maçonnerie Claire Reggio: Temple et lumière, une question d'orientation ?
Samedi 7 octobre 2023 Château Saint-Antoine
Marseille
10 heures - 17 heures
Xes Rencontres
Académie Maçonnique Provence
Instruction au 3ᵉ degré
par les Grands Maîtres
Ma Très Chère Sœur,
Mon Très Cher Frère,
Les Xes rencontres de l'Académie Maçonnique Provence se dérouleront le samedi 7 octobre au Château Saint-Antoine à Marseille et nous avons souhaité mettre en valeur cette étape symbolique.
C'est pourquoi nous avons demandé aux Grands Maîtres des obédiences qui nous ont été les plus fidèles depuis le début de venir présenter une « Instruction au 3ᵉ degré» sur le sujet de leur choix. Vous l'avez compris, il ne s'agit pas pour eux de nous présenter leurs obédiences respectives et leurs projets, mais bel et bien de traiter au 3ᵉ degré d'un sujet symbolique et spirituel.
Maître... qu'est-ce-à-dire ?
Vaste question n’est-ce pas !
Je limiterai donc mon propos à l’un des devoirs majeurs du Maître, outre bien sûr celui de se transformer lui-même : le devoir de transmission et ses multiples facettes que j’aborderai à travers les six amis fidèles de R.Kipling et la problématique du don telle qu’analysée par Marcel Maus.
Michel MELEY
Grand Commandeur
de la Fédération du Droit Humain
Michel MELEY, chirurgien des hôpitaux retraité, a été initié en 1990 à la RL L'arche d'alliance Droit Humain Orient de Metz. Il est GIG au REAA, membre du Suprême Conseil de l'Ordre maçonnique mixte international Le Droit Humain et Grand Commandeur de la Fédération Française du Droit HUmain.
La journée se déroulera comme à l'accoutumée avec deux interventions dans la matinée et deux autres dans l'après-midi à la suite des agapes fraternelles.
L'intervention de Christian ROBLIN, en plus d'être une synthèse ouverte et vivante des trois premières conférences, visera à ouvrir un large et vaste temps d'échanges entre les participants et les conférenciers.
Nous vous informerons très prochainement et régulièrement des différents sujets traités par chaque conférencier.
C'est à une grande première que nous vous invitons et nous avons hâte de vous accueillir...
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Le repas (entrée, plat, fromage, dessert, café et boissons) sera servi en salle humide et le montant du triangle est de 20 €.
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Marc Halévy, Après la Modernité, quelle Franc-maçonnerie ? Marc Halévy, Kabbale et Franc Maçonnerie. Louis Trébuchet, Le désir des collines éternelles
Louis Trébuchet, Appel aux racines spirituelles du REAA
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