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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-Laurent Turbet

Cet article est reposté depuis Le Blog des Spiritualités.

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Publié le par Jean-François GUERRY
La Salamandre de l'hôtel de Boutheroulde

La Salamandre de l'hôtel de Boutheroulde

JE NE SAIS NI LIRE NI ÉCRIRE…

 

Le profane sera vite décontenancé, si par hasard sans être dûment préparé, initié, instruit dans l’Art Royal. S’il se lance présomptueux dans la lecture des œuvres de Fulcanelli. Il constatera alors concrètement qu’il ne sait ni lire, donc écrire, mais est tout juste capable d’épeler si on lui donne la première clé.

Cela me ramène au Samedi 19 septembre 1987, quand je fis mes trois premiers pas, quand je donnais mes trois premiers coups de ciseau avec le maillet mis à ma disposition sur cette pierre brute informe placée à l’Orient de ma loge.

Je constatais ma totale ignorance de la langue des oiseaux, il m’a fallu plus de 35 ans pour apprendre à lire, j’ai pu constater la difficulté de l’exercice et je ne suis pas sûr d’y être parvenu. J’ignorais que je pénétrais sans le savoir à l’époque dans ma demeure intérieure, mon être intérieur, que je quittais partiellement le monde des apparences. J’allais bientôt mourir symboliquement dans les ténèbres, pour essayer de renaître à la lumière, j’ignorais qu’une seule mort ne suffirait pas, il faudra une succession de morts pour continuer à vivre. J’apprenais à mourir donc à vivre. Quelques années plus tard, ma chair quitta symboliquement mes os, une nouvelle espérance voyait le jour ? Comment est-ce possible ? Un Frère me confia sous le manteau (le maillet ou le voile) les deux tomes Des Demeures Philosophales, il me chuchota dans les oreilles, un jour tu comprendras. À cet instant j’eu le sentiment que ces deux ouvrages me brûlait les doigts, qu’ils brûlaient sans se consumer. Ils brûlaient comme la Salamandre ou le Phénix, j’ignorais que ce bestiaire symbolique serait une source d’inspiration dans ma quête initiatique et ce pendant des années. Ce feu symbolique qui régénère toutes choses favorise le retour à l’unité.

« Ce morcellement, qui transforme le magistère en jeu de patience philosophique, ne saurait effrayer l’investigateur instruit, mais il décourage vite le profane, incapable de se diriger dans le labyrinthe d’un autre genre et inapte à rétablir l’ordre des manipulations. »Eugène Canseliet F C H – 1ère Préface Des Demeures Philosophales- Éditions Pauvert avril 1929 – Page 18.

Je ne savais pas à cette époque, que mon initiation allait me faire vivre plusieurs morts symboliques, à la recherche de mon unité, de l’androgynat primordial.

Je ne savais pas non plus que la seule Justice, parmi ses cardinales compagnes possédait la couronne. La Duchesse Anne en son Château de Nantes l’atteste.

J’ignorais alors, combien de portes il faudrait franchir, combien de voiles il faudrait lever ? Alors que le genou à terre, maillet et ciseau en main. Je commençais mon travail initiatique, dans l’athanor de ma loge.

Basile Valentin dans ses Duodecim Claves Philosophae (les douze clés de la Philosophie) : « Et ainsi, par ce traité j’ai voulu t’indiquer et ouvrir la Pierre des Anciens, nous venant du ciel, pour la santé et la consolation des hommes, dans cette vallée comme le plus trésor terrestre accordé et, pour moi, combien légitime. »

La Taille de la Pierre

Cette pierre vert émeraude tombée du ciel ayant la couleur du VITRIOL, et en parfait accord avec le Verbe créateur de la genèse qui mit fin au chaos pour faire régner l’Ordre en séparant les éléments par lesquels je venais de subir les épreuves initiatiques. S’efforçant de réaliser le Grand Œuvre c’est-à-dire de faire vivre l’harmonie entre toutes les choses d’en haut avec celles d’en bas, dans une fusion mystérieuse ou se réalise l’amour des hommes entre eux et l’amour des hommes avec la nature. Montrant que l’action de l’alchimiste est à l’image de celle du G A D L U. là est le passage. « …au commencement du monde procède à la séparation du ciel d’avec l’eau, plus exactement du feu et de l’air d’avec la terre et l’eau. » (Eugène Canseliet F C H  - Les Demeures Philosophales Préface de la 3ème Édition – Éditions Pauvert 1965- Page 55) Ainsi s’ouvre la voie, le passage « Puisqu’il a subit les épreuves, il peut apprendre à accéder aux mystères de la F…Mac… »

                                            Jean-François Guerry.

JE NE SAIS NI LIRE...

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Publié le par Jean-François GUERRY
TEMPLE MAÇONNIQUE DE ROCHEFORT Étiquette Office du Tourisme

TEMPLE MAÇONNIQUE DE ROCHEFORT Étiquette Office du Tourisme

DANS MA LOGE MÈRE

 

« Ne donnez-pas aux chiens ce qui est sacré, ne jetez pas vos perles devant les porcs, de crainte qu’ils ne les piétinent, puis de retournent contre vous pour vous déchirer. »

                                                                                              Mathieu 7-6.

 

« Aux oreilles du sot ne parle pas, il mépriserait la finesse de tes propos. »

Livres Poétiques et Sapientaux- Proverbe 23-9 Recueil des sages.

 

Ce qu’il faut savoir dissimuler aux oreilles et aux yeux des profanes, se trouve dans le temple spirituel qui est ma loge mère. Depuis les temps les plus anciens les portes de la loge ont été clos et ses fenêtres occultées pour que la lumière spirituelle intérieure soit protégée. Ainsi les secrets y sont scellés, ces secrets qui permettent la réalisation du Grand Œuvre.

C’est une erreur, à mon humble avis de répandre l’idée que nous n’avons pas de secrets, et que l’on protège nos travaux simplement pour des raisons de discrétion. Parce que notre devoir, conforme à nos serments est garder secret les mystères de nos travaux. C’est une autre erreur de croire que nos secrets sont réservés à une élite aristocratique, une noblesse héréditaire. En effet les plus humbles, s’ils cherchent, demandent, travaillent et frappent à la porte du temple, ils sont dignes de recevoir la Lumière en passant par la porte basse. Ils seront reçus dans la loge sacralisée et séparés du monde vulgaire. Ils verront et comprendront que la substance brute, même le plomb se trouve allégé, se révèle animé. Ils constateront que dans l’athanor de leur loge mère, les êtres et leurs pensées évoluent, progressent, se transforment, se renouvellent sans cesse. Que la multiplicité des échanges fraternels entre les esprits et les cœurs purs, ouvrent les espaces infinis de la Connaissance.

Mêmes si ces esprits, se sont dégradés sous les coups de boutoirs de la vie, l’usure du temps, même s’ils se sont temporairement éloignés de l’unité primordiale. Ils pourront à nouveau cheminer vers leur simplicité, leur unité originelle. Ils retrouveront l’harmonie, l’ataraxie la paix de l’âme en rapprochant du Grand Tout, du Principe unique. Ils pourront passer de la circonférence du cercle jusqu’à son centre, et redécouvrir plus radieux que jamais la Parole de vie, la parcelle vivante et éternelle émanée du Verbe créateur qui a toujours été en eux.

La loge lieu unique sacré permet ce renouvellement perpétuel. « Car il n’y a rien de caché enseigne l’Écriture qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu…ne craignez rien de ceux qui tuent les corps, mais ne peuvent tuer l’âme. » Mathieu X 26, 27, 28.

Nos loges, nos rituels, nos livres, ne sont pas ouverts à tous, pour y avoir accès chacun doit produire un effort personnel. On ne naît de sa loge mère, qu’après un effort et un temps de maturation, elle féconde et élève les esprits, de tous ses enfants qui sont ceux d’une même veuve, ils sont alors inséparables, ils ont passé les mêmes épreuves initiatiques, ils sont sœurs et frères sortis du même creuset.

Dans l’antiquité, tous les métiers étaient protégés par leurs secrets. Les forgerons et les alchimistes devaient suivre les enseignements à la réalisation de l’alliance des métaux. Ainsi aussi les verriers instruits dans leur art savaient être des passeurs de lumière et de la Lumière.

Toutes les Traditions, les Ordres initiatiques, les Chevaleries Spirituelles ont suivi cette voie. La Franc-maçonnerie ne fait pas exception. C’est pourquoi dans ma loge mère, comme dans toutes les loges traditionnelles, tout est symbole. C’est pourquoi tous les rituels initiatiques font appel aux légendes, aux mythes, aux métaphores, aux allégories, c’est pourquoi le jeu des analogies est propice à l’imagination individuelle et que la connaissance de la langue des oiseaux est indispensable pour voiler les choses sacrées. Mais tous les voiles sont destinés à être levés par les sœurs et les frères reconnus comme tels pour leurs mérites au service des autres dans leur loge mère et dans le monde profane.

   Ils seront néanmoins prudents et courageux dans leurs actions et ne révéleront les secrets qu’à ceux qui en seront dignes et capables de les conserver précieusement. Car, ils savent que les plus belles découvertes peuvent être aussi les plus nuisibles par exemple en état de guerre, pas de perles donc pour les porcs. Car l’homme se révèle toujours être un loup pour l’homme. Thomas Hoobes avec son Léviathan nous l’a démontré en empruntant à Plaute la formule homo homini lupus.

Ainsi, en enveloppant nos travaux de loge du voile du secret, les Maîtres protègent l’institution maçonnique, ce qui ne nuit en rien aux institutions sociales, qu’ils ont fait le serment de respecter.

Ma loge mère est donc ma demeure philosophale, ma demeure spirituelle personnelle.

                                            Jean-François Guerry.

COMMUNIQUÉ TENUE À MARSEILLE
                                15 Mai 2023

RL . SATYAGRAHA

N°186

Grande Loge Traditionnelle Opéra

 

En collaboration avec

 

RL. L’ÉTROITE PERSÉVÉRANCE

Grand Orient de France

 

Invite les Sœurs et les Frères

Des obédiences reconnues

 

LE LUNDI 15 MAI 2023

À 19h 30

T4. Château Saint-Antoine

10, Bd Sébastianelli 13011 Marseille

 

Sur le thème

BIENVEILLANCE et BIENFAISANCE

 

Interventions

 

La Bienveillance

Par Brigitte Martin

 

 

La Bienfaisance active et universelle éclairée, douce et consolante

Par Jean-Claude Sitbon

 

Nb de place limitée- Inscription sur le site hello asso. 

Jean-Claude Sitbon

Jean-Claude Sitbon

 

Jean-Claude Sitbon est écrivain – conférencier, spécialiste reconnu du Rite Écossais Rectifié qu’il pratique depuis plus de vingt années.

En 2009, il fonde et depuis anime le Cercle d’Études et de Recherches sur le Rite Écossais Rectifié (CERRER), situé à Marseille, dont les travaux visent à approfondir l’histoire des origines, de la structuration et de l’évolution de ce rite maçonnique ainsi que l’étude de sa symbolique.

J.-C. Sitbon est l’auteur de L’aventure du Rite Écossais Rectifié qui est le titre générique de ses deux premiers ouvrages publiés fin 2012 et début 2013. Le Tome I, intitulé Approche historique suivie de l’étude de deux correspondances et d’un discours de Jean-Baptiste Willermoz, présente un panorama complet de l’histoire de ce rite et commente plusieurs manuscrits significatifs de la pensée et de la doctrine de Jean-Baptiste Willermoz, principal architecte du Rite Écossais Rectifié.

Le Tome II De Tubalcaïn à Phaleg se focalise sur un évènement qui fit grand bruit au sein de la Maçonnerie de l’époque : la substitution emblématique, en 1785, de Tubalcaïn par Phaleg en tant que « patron » du grade d’Apprenti du Rite Écossais Rectifié.

Le troisième ouvrage de J.-C. Sitbon, Hiram – Exégèses bibliques et maçonniques du mythe fondateur de la Franc-Maçonnerie, publié en octobre 2014, est consacré à l’étude en profondeur du héros légendaire de la franc-maçonnerie qu’est Hiram Abif.

DANS MA LOGE MÈRE

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Publié le par Jean-François GUERRY
François René de Châteaubriand

François René de Châteaubriand

LE GÉNIE DE LA POÈSIE

 

Les mots du poète décourageront vite celui qui ne voit qu’eux et pas la lumière des idées qui nourrissent le monde imaginal, la théophanie qui selon les grecs est une démonstration, une fête et une vision de l’unité. Le poète nous invite, nous initie à cette fête. Ses poèmes sont comme un buisson ardent qui brûle en nous, une régénération perpétuelle de la parole d’amour qui fait l’homme.

Chaque poète à sa manière exprime ce génie qui vit en lui. François René de Chateaubriand a célébré le Génie du christianisme, en démontrant d’une manière nouvelle l’excellence de la religion chrétienne. Ce qui peut expliquer, que la Franc-maçonnerie spéculative n’a pas renié ses influences chrétiennes et juives. Elle a conservé le meilleur de ces religions, leurs vertus et leurs valeurs sans en adopter les dogmes. Comment ne pas voir ces influences dans le symbolisme de la construction du Temple de Salomon et le message de la Jérusalem nouvelle descendue sur terre et la loi d’amour du plus humble des prophètes.

Le génie parle en tout homme bon et juste, aide celui qui l’écoute pour tracer sa ligne de vie, pour donner du sens à sa vie. La pratique des vertus et des commandements qui fondent une morale universelle sont les colonnes qui soutiennent l’homme libre. Au premier rang de ces commandements se trouve l’injonction tu ne tueras point donc tu aimeras ton prochain, comme toi-même. Tu aimeras ton Frère, tu lui porteras assistance qu’il soit proche ou lointain, pauvre ou riche pourvu qu’il soit vertueux et digne de respect. C’est pourquoi le fondement de la Franc-maçonnerie est la fraternité.

Chateaubriand a résumé lui-même sa pensée, en écrivant une ode au christianisme je le cite :« De toutes les religions qui n’ont jamais existé, la religion chrétienne est la plus poétique, la plus humaine, la plus favorable à la liberté, aux arts et aux lettres. Le monde moderne, lui doit tout, depuis l’agriculture jusqu’aux sciences abstraites, depuis les hospices bâtis pour les malheureux, jusqu’aux temples les plus élevés par Michel Ange et décorés par Raphaël. Il n’y a rien de plus divin que sa morale, rien de plus aimable, de plus pompeux que ses dogmes, sa doctrine et son culte ; elle favorise le génie, épure le goût, développe les passions vertueuses, donne de la vigueur à la pensée, offre des formes nobles à l’écrivain et des moules parfaits à l’artiste. »

Ces paroles sont toutes à la fois prologue et épilogue, elles donnent une idée du développement de sa pensée matérialisée dans son Génie du christianisme. Si l’on fait abstraction des mots religion, dogme et christianisme, que l’on les substitue par doctrine ou ordre maçonnique l’on pourrait écrire : « De toutes les pensées qui n’ont jamais existé, la doctrine ou l’ordre maçonnique, est la plus poétique, la plus humaine, la plus favorable à la liberté, aux arts et aux lettres. Le monde moderne lui doit tout, depuis les sciences les plus abstraites, la Franc-maçonnerie est un asile pour les hommes avec sa bienfaisance et sa bienveillance, elle a bâti les temples plus élevés de l’esprit. Il n’y a rien de plus élevé que sa divine morale, rien de plus aimable que son ordre et sa doctrine et sa pratique ; elle favorise le génie, épure le goût, développe les passions vertueuses, donne de la vigueur à la pensée, offre des formes nobles à l’écrivain et des moules parfaits à l’artiste. »

L’on peut donc adhérer à cette pensée toute romantique de Chateaubriand, qui met l’homme en tension vers le bien, vers la sagesse, et la pratique de la loi d’amour universelle.

La lecture de la deuxième partie du Génie du christianisme est instructive, elle se divise en deux parties. La première partie est consacrée à sa poétique qui n’est pas sans rappeler le cantique des cantiques, ou encore plus près de nous le Pèlerin chérubinique d’Angelus Silésius (1644-1677), où se mêlent poésie, métaphysique et mystique. Dans cette deuxième partie du Génie du christianisme il est question des arts et de la littérature. Il est rappelé que le christianisme a conservé le meilleur de la sagesse de l’antiquité du moins dans la première partie de son existence, celle des premiers chrétiens. Le romantisme de Chateaubriand s’inscrit en contrepoint de l’excès scientiste des lumières, il en fait un précurseur du surréalisme, il y a chez lui un goût pour l’exotisme. Il incarne aussi une sorte de théosophie illuminative, où s’exprime le génie de sa poésie, il met en mots son inspiration venue de l’intérieur de lui-même, il accède aussi à un rapport direct avec l’Un, le Divin éliminant toute notion d’un clergé intermédiaire ou intercesseur, il vit une spiritualité pure directe.

Le génie qui est en nous, se révèle après une lente maturation et préparation, quand il nous parle il parle aussi avec plus grand que nous, avec le principe du Grand Architecte de l’Univers. Quand au-delà de la raison, l’imagination règne, résonne en nous, nous trouvons notre place dans l’univers, à la fois humble et proche de l’Un.

Ce génie qui parle en nous, nous rapproche donc de l’Un, de la possibilité de le contempler, cette résurgence du néoplatonisme est présente chez Chateaubriand comme chez tous les maçons qui cherchent la Lumière. Métamorphose de la matière, métamorphoses successives de l’homme, pas vers la réalisation du Grand Œuvre, vers l’alchimie illuminative, qui n’est pas sans rapport avec celle de Martinez de Pasqually. Le poète romantique sacralise en quelque sorte le pouvoir de l’imagination sans bornes, celui qui connaît la polysémie des mots, la langue des oiseaux, accède au merveilleux de la Lumière, de la Grande Lumière. L’on peut dire que pour Chateaubriand cette Lumière a brillé jusqu’au Temple de la mort dans ses Mémoires d’outre- tombe, son autobiographie funèbre où il ouvre son cœur en s’inspirant de la nature en général et de l’amour qui est la gloire des hommes. Quel Génie !

 

                                            Jean-François Guerry.   

LE GÉNIE DE LA POÉSIE

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COMMUNIQUÉ- TENUE 15 MAI 2023 - À MARSEILLECOMMUNIQUÉ- TENUE 15 MAI 2023 - À MARSEILLE

RL . SATYAGRAHA

N°186

Grande Loge Traditionnelle Opéra

 

En collaboration avec

 

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Grand Orient de France

 

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LE LUNDI 15 MAI 2023

À 19h 30

T4. Château Saint-Antoine

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Interventions

 

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Par Brigitte Martin

 

 

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Publié le par Jean-François GUERRY
Léo Ferré

Léo Ferré

LES POÈTES SONT DE DRÔL’S DE TYP’S

 

Il fallait un libertaire comme Léo Ferré pour chanter les Poètes. Ces drôles de types qui jouent avec les mots, les ensorcellent pour qu’ils nous séduisent, nous parlent d’amour à propos de tout et surtout de rien. Ils ont souvent rangé leurs pieds dans des placards, ils n’en n’ont pas besoin ils marchent dans leurs têtes bien plus loin, bien plus haut. Ils cultivent des fleurs seulement pour leur beauté, la rose est sans pourquoi. Ils parlent avec les oiseaux en secret, ils connaissent leurs mots de passe, leurs mots sacrés, ils volent avec dans la vallée de l’amour.

Arthur Rimbaud, le poète maudit dont les œuvres furent trop rares, du Dormeur du Val au Bateau ivre et ses Illuminations fût un infatigable voyageur de l’esprit. Inspirateur des surréalistes, il avait un penchant pour l’hermétisme et l’alchimie, il a établi une correspondance entre l’Art Royal et la poésie. Capable de consumer les mots dans l’athanor de son esprit pour enflammer son cœur, il fût sans cesse à la recherche de l’Or spirituel.

Le poète a cette faculté de transformer, de sculpter, de polir les mots. De faire que les plus lourds, les plus laids d’entre eux parfois deviennent les plus beaux, et mettent de la joie dans nos cœurs. Par exemple Charles Baudelaire avec son poème Une charogne a bien illustré l’œuvre au noir, la putréfaction, il savait qu’il faut passer par l’obscurité du mal pour atteindre la lumière du bien, il faut bien que la chair quitte les os. Le chemin est long qui permet de transformer le plomb en Or fin. André Breton a écrit : « Il n’est pas de lecture après laquelle on ne puisse continuer à chercher la pierre philosophale. » (A. Breton Les Pas perdus.) La recherche commence par la liberté d’esprit, la disponibilité d’esprit, l’alchimie du verbe est la mère. Le poème métamorphose les mots et le poète qui l’écrit. Il y a une forme d’initiation dans l’écriture des poèmes. Le poète réalise la correspondance entre ce qu’il y a en haut et ce qu’il y a en bas, le VITRIOL à la couleur de l’émeraude. Tout commence par la quête du verbe, la parole créatrice, de la genèse jusqu’au prologue de l’évangile de Saint-Jean, le verbe fait bouillir la matière dans l’athanor, alors naissent les volutes spiralées de l’esprit. C’est pourquoi, la vraie transmission de l’Art Royal est orale, seul le souffle transmis, est capable de faire naître et renaître l’homme nouveau, réel. Celui qui ne participe pas l’œuvre dans l’athanor de sa loge ne peut pas parvenir à la Connaissance, la Lumière apparaît à ceux qui regardent l’Orient. Il est nécessaire de recevoir les fragments mis en dépôts dans les cœurs des participants pour recomposer l’Un, l’androgyne originel. Sinon, impossible d’atteindre le Verbe être. L’alchimie, comme la poésie est une pratique spirituelle démiurgique, mettant en œuvre Theoria et Praxis.

Le Maître travaille à la forge, l’alchimiste au fourneau. La parole perdue, a été déposée dans le cœur de l’homme, c’est pourquoi Saint-Jean, nous intime dans son prologue de la reconnaître, de l’accueillir. D’ailleurs comment pourrions-nous être des hommes si nous étions privés de la parole, nous ne serions que des bêtes. L’alchimie, comme la poésie sont bien des tensions, des chemins vers la parole perdue, elles sont des clés d’Or, pour entendre, écouter et pratiquer la langue des oiseaux.

                                            Jean-François Guerry.  

Charles BAUDELAIRE
1821 - 1867
Une charogne
Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,

Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.

Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;

Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague,
Ou s'élançait en pétillant ;
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.

Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.

Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir,
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.

Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un oeil fâché,
Epiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.

- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !

Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.

Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés !
LES POÈTES SONT DE DRÔLES DE TYPES...

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Publié le par Jean-François GUERRY
Saint-Georges

Saint-Georges

PAR SAINT-GEORGES !

 

J’ai été surpris de trouver une référence à Saint-Georges dans un rituel maçonnique et plus particulièrement à sa lance. Vous l’avez compris je parle ici du Saint-Georges de Lyda, martyr chrétien, patron de la chevalerie chrétienne, du Royaume d’Angleterre, la Géorgie et du scoutisme. Et non pas du Chevalier de Saint-Georges Franc-Maçon antillais, violoniste, compositeur de musique, chef d’orchestre qui fût paraît-il affilié à la Loge parisienne célèbre des 9 Sœurs, loge de Voltaire et fréquentée également par Benjamin Franklin.

Le chevalier de Saint-Georges Musicien

Notre Saint-Georges de Lyda vécu IVème siècle et selon la légende se rendit célèbre en terrassant un dragon qui terrorisait une ville entière en exigeant le sacrifice d’animaux, puis de jeunes gens, il engagea avec sa lance un combat pour sauver la fille du roi de cette ville. Il devint le symbole de la victoire de la foi sur le mal. On le retrouve dans la Légende dorée,un évangile apocryphe. Il échappa plusieurs fois à la mort et fini par être décapité sur ordre de l’empereur Dioclétien.

Il inspira de nombreux artistes, il fût aussi à l’origine de nombreux ordres chevaleresques, c’est Richard Cœur de Lion qui fit en sorte qu’il devint le Saint patron de l’Angleterre. La croix rouge sur fond blanc fait partie de ses attributs, on note que celui-ci fut aussi celui des croisés.

Saint-Georges, nous rappelle que le christianisme est une morale chevaleresque. La Franc-maçonnerie comporte aussi de nombreux degrés capitulaires, ils font référence à la noblesse d’âme et non à une noblesse aristocratique, les pauvres chevaliers du christ, les templiers, les chevaliers de Malte, (descendants des hospitaliers en témoignent). Ce qui nous intéresse ici, ce ne sont pas les dogmes de la chrétienté, mais bien le combat pour faire régner la justice, le combat du bien contre le mal, cette dualité (qui n’est pas dualisme) qui caractérise les degrés maçonniques du 1er degré aux degrés les plus ultimes. Si donc, on n’est pas obliger de croire les dogmes chrétiens, peut-on néanmoins nier que le mal existe, et qu’il prend les formes les plus sournoises, comme celles du diable, du démon, de l’ange de lumière déchu. Que le mal se cache dans l’obscurité la plus profonde de l’âme humaine. L’homme courageux, noble et digne mène chaque jour un combat contre celui qui chaque jour tente de nous faire croire qu’il n’existe pas. Pourtant tous les charniers du XXème siècle et maintenant ceux du XXIème siècle démontrent sa présence.

Fête Nationale en Angleterre

Alors l’exemple, le symbolisme de Saint-Georges est encore nécessaire à notre morale, pour la faire tenir debout, pour que quand la justice est passée nous ayons la force du pardon, de ce pardon qui témoigne de notre humanité, de ce pardon qui est le Nec plus Ultra, sans lequel nous ne serions que des bêtes et non des Sœurs et des Frères au cœur rempli d’amour fraternel. Ce symbolisme de Saint-Georges a donc toute sa place dans nos rituels maçonniques, le combat contre l’injustice, doit nous permette grâce à l’amour de rejeter la haine et la vengeance. Par Saint-Georges, nous pourrions dire haut les cœurs !

                                            Jean-François Guerry.

PAR SAINT-GEORGES !

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Publié le par Jean-François GUERRY
Publié dans : #Ouverture du BLOG
Edmond Jabes

Edmond Jabes

DE NOTRE RESPONSABILITÉ

 

« Qu’est-ce que l’on a de soi à transmettre ? Sans doute rien, mais ce rien est tout ce que nous possédons. » Edmond Jabès – Livres des marges-

 

Nous sommes les légataires universels étonnés, de valeurs et vertus. Légataires de ces dépôts immémoriaux déposés dans le tréfond de notre âme. Des dépôts, qui se réveillent quand le souffle de l’esprit parvient jusqu’à notre cœur. Alors, nous sortons des ténèbres, pour rejoindre nos Sœurs et nos Frères qui nous attendent, le voile qui obscurcissait notre vue tombe, notre regard se tourne vers la Lumière, la vraie vie apparaît. Alors, renaît la soif et la faim de la Connaissance. C’est d’abord, des paroles balbutiantes, la conscience de nos limites, butte sur l’inconnaissable, l’incommensurable, l’imprononçable, l’ineffable. Il nous reste la Force de la tension vers, c’est-à-dire le chemin, comme une évidence. La recherche, prend la forme alors la forme apophatique, comme le pèlerin sur le Camino, nous nous débarrassons de nos écorces inutiles, pour alléger notre corps et notre âme, nous pouvons dès lors espérer s’approcher du centre, du centre de l’idée. Cela devient dès lors une responsabilité vis-à-vis de nous-mêmes et des autres, de réunir les précieux legs des prophètes grands et petits de Moïse à Jésus, puis de leurs successeurs et interprètes volontaires, conscients ou inconscients. Réunir les fragments les plus précieux de ces legs, les placer dans un coffre en bois d’acacia imputrescible, y ajouter au fil du temps les œuvres les plus belles des hommes, des pèlerins de l’esprit, les figures de l’altérité comme : Éluard, Char, Levinas, Jabès. Notre avons, la responsabilité d’être des collecteurs, des receveurs de lumière, de travailler avec les outils du Grand Architecte, le compas de l’esprit, celui de la mesure, le compas de proportion.

Edmond Jabès (1912-1991), a écrit son Livre des questions en 7 tomes dont les seuls titres sont inspirants, sont déjà source de construction : Livre des ressemblances, Livre du dialogue, livre du partage.

Autant de questions pour aboutir à l’écriture de son livre de Poèmes et d’aphorismes au titre de : Je bâtis ma demeure. Qui ne peut que faire penser à la démarche maçonnique de construction de l’homme et de la société. Edmond Jabès fait le lien entre l’immémorial et l’impérissable, comme l’écrit Stéphane Barsacq, qui complète ainsi Jabès a été tour à tour le légataire puis le passeur du volume de la Bible. Il a levé comme les prophètes, les yeux plus haut que lui, pour en responsable transmettre les vertus et les valeurs ancestrales, universelles sans fuir l’adversité, sa responsabilité. Ces vertus qui associent le sacré et l’humain, pour le bien de l’humanité, ces vertus qui sont autant de colonnes qui la soutienne. Ces hommes animés par leur foi, sont des éternels bâtisseurs, leur Force vient de l’intérieur de leur cœur qui vibre par le cœur qui vibre par le souffle de leur esprit. Notre responsabilité est de compléter par nos apports leurs paroles et de les transmettre par notre action.

                                            Jean-François Guerry.

 

Extraits : Edmond Jabès- « Je bâtis ma demeure »

« Je suis à la recherche d’un homme que je ne connais pas, qui jamais ne fût tant moi-même. Que depuis que je le cherche. »

 

« Ne demande pas ton chemin à qui le connaît, mais à celui qui, comme toi, le cherche. »

 

« L’homme est d’abord, dans l’homme, comme le noyau dans le fruit ou le grain de sel dans l’océan.

Et, pourtant, il est le fruit. Et, pourtant, il est la mer. »

 

« Écrire c’est écouter le silence. »

René Char à dit de Edmond Jabès : « L’auteur d’une grande œuvre dont je ne vois pas d’égal en son temps. » Poète de l’ineffable et de l’altérité.

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Publié le par Jean-François GUERRY
Bernard RIO La Forêt Sacrée des Celtes

Bernard RIO La Forêt Sacrée des Celtes

Renouant avec cette attitude, Bernard Rio s’est interrogé sur les mythes et les légendes qui fondent la culture occidentale, il perçoit la forêt comme un lieu d’ensauvagement et d’enseignement. La forêt au milieu du monde et l’arbre au milieu de la forêt comme symbole de l’axis mundi, telle est l’idée maîtresse de cette immersion dans les traditions populaires, les romans médiévaux ou les chantiers archéologiques.

C’est à la forêt, premier et dernier temple de la divinité, que les peuples d’Europe doivent leur héritage et leur devenir. Aller dans la forêt et se percher dans l’arbre de vie, pour y apprendre l’histoire et bâtir le monde de demain, telle est la leçon conjuguée de Merlin, de Bernard de Clairvaux et de François-René de Chateaubriand !

Bernard Rio est journaliste et écrivain. Auteur d’une soixantaine d’ouvrages, il a notamment collaboré au « Dictionnaire critique de l’ésotérisme » (PUF) et publié « Voyage dans l’au-delà, les Bretons et la Mort », « Le cul bénit, amour sacré et passions profanes », « Le livre des saints bretons » et « 1200 lieux de légende en Bretagne ».

 

 

Bernard RIO est un auteur à suivre, pour la qualité de son écriture, la documentation sérieuse sur tous les sujets qu'il traite.Tous ceux qui s'intéressent au Sacré, aux Traditions, à l'ésotérisme seront comblés par la lecture de ses ouvrages, en particulier son dernier livre "Les Portes du Sacré"
Il donne rendez-vous à ses lecteurs et à ceux qui veulent le rencontrer pour des dédicaces et plus les 9,10 et 11juin au salon du Livre de Vannes 56.

 

Jean-François GUERRY.

Madame, Monsieur,
 
Les éditions Yoran Embanner viennent de Publier "La forêt sacrée des Celtes", un ouvrage de 448 pages, qui fait suite à "l'arbre philosophal" (épuisé) publié en 2001 aux éditions l'Age d'Homme à Genève, lequel m'avait alors valu les félicitations des grands universitaires Gilbert Durand et de Claude Gaignebet.
 
Par ailleurs, les éditions Ar Gedour m'ont annoncé la troisième édition des "Portes du sacré", publié en octobre 2022, dont les ventes ne cessent pas de se multiplier grâce aux recommandations des lecteurs et au travail de référencement des vrais libraires.
 
Enfin, je vous informe que je serai présent les 9, 10 et 11 juin au salon du livre de Vannes.
 
Vous souhaitant une belle journée
 
Bien à vous,
 
Bernard Rio
 
 

 

COMMUNICATION : à ne pas manquer

Comment visiter une église ? Par quelle porte entrer ? Dans quel sens déambuler ? Où se trouve la pierre des morts ? Pourquoi les fonts baptismaux sont-ils placés au nord-ouest ? Comment interpréter l'ornementation des lieux, par exemple la figure de l'acrobate ou celle de la sirène qui peut représenter à la fois une allégorie de la femme de l'autre monde, un archétype mythologique et un indicateur d'un courant d'eau souterrain ! 

Jusqu'au XVIIIe siècle, aucun sanctuaire n'a été construit au hasard dans le paysage. Les bâtisseurs et imagiers ont édifié et décoré des chapelles en s'inspirant d'une légende fondatrice et d'une dédicace, mais aussi en les inscrivant dans une orientation solaire en harmonie avec les courants telluriques.

Cet ouvrage, réalisé sous la direction de Bernard Rio, veut être un guide pour le visiteur d'aujourd'hui et lui donner des clefs pour comprendre les spécificités de l'architecture sacrée telle qu'elle a été conçue par les bâtisseurs.

Quelles sont les thématiques abordées ?

L’ouvrage de plus de 400 pages se compose de deux parties. La première partie est généraliste, portant sur la géographie sacrée (orientation des édifices, positionnement, etc…) et nous invite à une lecture symbolique de ce qu’ont voulu les bâtisseurs des édifices sacrés anciens en Bretagne. Les auteurs se penchent ensuite sur l’exemple de 28 lieux, avec des explicatifs, plans et photos. 

Première partie :

  • La Bretagne sacrée

  • De la géographie sacrée à la géobiologie

  • L’esprit des bâtisseurs

  • Une église entre terre et ciel

  • Un plan en trois parties : nef, transept, chœur

  • Un lieu choisi

  • Le tour du monde

  • La course du soleil et le cours d’eau

  • Nord sud, gauche droite

  • A la porte du sanctuaire

  • De la terre, de l’eau, de l’air et du feu

  • Dédicace et consécration

  • Lecture symbolique

  • La légende fondatrice

 

Deuxième partie :

  • Le prieuré Saint-Jean de Béré à Châteaubriant (44)

  • L’église de Saint-They à Cleden (29)

  • La cathédrale saint-Samson à Dol-de-Bretagne (35)

  • La chapelle Sainte-Barbe au Faouët (56)

  • La chapelle Notre-Dame-des-Trois-Fontaines à Gouëzec (29)

  • La chapelle des Lieux-Saints à Guémené-Penfao (44)

  • La chapelle Notre-Dame du Manéguen à Guénin (56)

  • La collégiale Saint-Aubin à Guérande (44)

  • La basilique Notre-Dame de Bon Secours à Guingamp (22)

  • L’église Saint-Eloi à Iffendic (35)

  • L’église Saint-Pierre et la chapelle Sainte-Agathe à Langon (35)

  • La chapelle Sainte-Marie dit temple de Lanleff (22)

  • L’église saint Melar à Lanmeur (29)

  • La chapelle Sainte-Catherine à Lizio (56)

  • L’église saint Gwennolé à Locquénolé (29)

  • L’église Notre-Dame de Joie à Merlevenez (56)

  • La chapelle Saint-Marcellin à Mouais (44)

  • La chapelle de Prigny aux Moutiers en Retz (44)

  • La chapelle Saint-Gonnéry à Plougrescant (22)

  • La chapelle Saint-Nicodème à Pluméliau (56)

  • La chapelle Notre-Dame de Trémalo à Pont-Aven (29)

  • L’église Sainte-Croix à Quimperlé (29)

  • L’église Notre-Dame à Rimou (35)

  • La chapelle Notre-Dame du Haut à Trédaniel (22)

  • La chapelle Notre-Dame de Cran à Tréffléan (56)

  • La chapelle des Sept-Saints à Vieux-Marché (22)

  • L’église Saint-Malo à Yvignac-la-Tour (22)

 

Un ouvrage réalisé sous la direction de Bernard Rio, avec la collaboration de Loïc-Pierre Garraud (architecture et histoire), Alain Perrot (géologie et géobiologie) et Jean-François Le Roux (orientation et astronomie)

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Publié le par Jean-François GUERRY
DÉCADENCE ?
DÉCADENCE ?
DÉCADENCE ?
DÉCADENCE ?

DÉCADENCE ?

 

La Foi, la Charité et l’Espérance sont les piliers du monde. Georges Steiner (1929-2020), européen, juif, polyglotte, érudit, philosophe, critique, écrivain, professeur, ayant un handicap physique a fui l’antisémitisme autrichien. Réfugié en France, il tenait de sa mère : « Qu’il était indigne de s’apitoyer sur soi-même. »

Si l’on ne peut que constater la décadence de notre société. Il nous faut aussi, nous indigner, nous insurger contre cette pensée de la décadence, cette pensée est nauséabonde elle nourrit de son odeur pestilentielle tous les extrémismes. Qui sont à la recherche d’un bouc émissaire, qui permet de transformer comme le disait René Girard : « Le tous contre tous » en « Un tous contre un ».

Céder à cette pensée de la décadence est trop facile, il est plus difficile de rester dans l’espérance. Cette pensée lâche, nie tout ce qui se fait dans la discrétion et le silence. C’est céder à l’immédiateté, qui ne regarde que le bout de son doigt, ou ses pieds, sans regarder ni le ciel, ni le chemin. Une pensée, qui oublie de regarder le temps long du siècle, des siècles passés. Il est plus facile de crier à l’effondrement que de faire en sorte de lui résister et de travailler à construire le temple de l’esprit intemporel ; dont les piliers sont la Foi, la Charité et l’Espérance qui s’érigent en Force, Sagesse et Beauté.

La fraternité et le génie qui parlent en l’homme en font un architecte de l’espérance bien plus forte et plus belle que l’esprit de décadence. Ils interdisent le désespoir. Il suffit de regarder les enfants qui parfois, malgré tout, malgré la misère nous offrent la lumière de leurs sourires, comme des soleils et ils nous tendent leurs mains.

                                    Jean-François Guerry.

Albert Schweitzer

Albert Schweitzer

 

Claudius, lecteur et contributeur du Blog nous offre quelques lignes d’espérance d’Albert Schweitzer – Sur le Respect de la Vie.

 

« La vie est force, volonté des causes premières et se renouvelant entre elles, la vie est ce sentiment, émotion douleur. Et si tu creuses le sens de la vie jusqu’à ses profondeurs les plus ultimes, et que tu contemples, les yeux grands ouverts, le grouillement qui anime le chaos du monde, soudain, tu te sens pris de vertige. Partout tu retrouves le reflet de ta propre existence. »

                                            Albert Schweitzer – Extrait – Le Respect de la Vie.

LE RESPECT DE LA VIE.

 

Pour une lecture plus facile cliquer sur le texte.
DÉCADENCE ?
DÉCADENCE ?
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